Michel Yakovleff Origine Parents – Si vous êtes un officier militaire, puis-je vous demander quelle division vous commandiez ? J’ai récemment rejoint la Légion étrangère française après avoir obtenu le grade de lieutenant.Vingt ans plus tard, je dirigeais le 1er régiment étranger de cavalerie à Orange, dans le Vaucluse.
Avez-vous visité des zones de guerre ?
J’ai combattu sur le terrain pendant la guerre du Golfe en 1991. Ce n’était pas une guerre majeure aux yeux des Français. Plus tard dans ma vie, j’ai passé environ un an et demi dans les Balkans, pendant les guerres ex-yougoslaves en Bosnie et au Kosovo à l’époque d’Otan.
Comment voyez-vous le conflit en Ukraine ?
Je vois un peuple se battre pour sa liberté. Il est prêt à faire beaucoup plus que les tyrans ne le réalisent, et peut-être même plus que nous ne le pensons nous-mêmes. En 1991, ils ont décidé de se séparer, mais sont restés de bons amis. Depuis 2014, le Donbass sert d’académie militaire à l’actuelle armée ukrainienne, avec des soldats de tout le pays qui y tournent. Poutine ne l’avait pas remarqué auparavant.
Il a couru de façon inattendue contre une armée bien organisée avec une arme secrète. En dehors du modèle suisse, je me tourne vers le modèle ukrainien pour la France : un noyau dur, une armée de métier, et un noyau mobilisable qui contribue à l’efficacité de cette armée.
Le nom de mon grand-père était Ivan Yakovleff, et il venait d’une famille avec une longue histoire dans l’armée. Il change d’avis sur le régime tsariste et démissionne de l’armée pour rejoindre les fameux socialistes révolutionnaires (SR). Il a quitté la Russie en 1905 en raison de circonstances vraiment désagréables. En 1917, il revient et apporte son soutien au gouvernement provisoire de Kerensky, SR, renversé l’année précédente par les bolcheviks lors de la révolution d’Octobre. Il part en 1918 et tente à nouveau en France en 1925, mais échoue. Ce ne sont pas des Russes blancs ou des Russes noirs. Comme j’aime le dire, un russe rose.
Michel Yakovleff, général français né en 1958, a d’abord servi comme officier commissionné au 16e Régiment de Dragons à Noyon avant d’être transféré au 18e Régiment de Dragons à Moutmelon. Il réussit le concours d’entrée à l’École militaire de Saint-Cyr et en sort diplômé en 1982, date à laquelle il s’engage dans la cavalerie aveugle.Son travail l’a mené en Arabie saoudite, au Koweït, au Sénégal, en Guyane française et dans presque tous les pays des Balkans pendant plus d’un an et demi.
De 1983 à 1993, il sert dans la Légion étrangère française, principalement au 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC d’Orange) et à la 13e demi-brigade étrangère (DBLE) à Djibouti. Au cours des opérations “Bouclier du désert” et “Tempête du désert” de 1990-1991, il commande la deuxième escadrille du First Rec. Il a ensuite été chef des opérations du troisième régiment de dragons (Stetten AKM, Allemagne) de 1995 à 1997.
De 2001 à 2003, il sera en charge de la First Reconnaissance Company et devrait diriger le bataillon français à MOSTAR en Bosnie en 2002.De septembre 2008 à janvier 2009, il a dirigé la septième brigade aveugle (Besançon) en tant que commandant de la Force du Kosovo (KFOR).
A partir du 21 septembre 2009, le général Michel Yakovleff a pris la relève en tant que représentant du SACEUR au Comité militaire du quartier général de l’OTAN à Bruxelles. Il a ensuite été sous-chef des plans au Commandement des forces interarmées de Brunssum (JFC) de septembre 2012 jusqu’à sa promotion au poste de chef d’état-major en avril 2014. Depuis le 1er octobre 2014, il est chef d’État adjoint du SHAPE.
Il a occupé des postes de haut rang tout au long de sa carrière et a participé à des opérations militaires et de coalition multinationales. Il a été l’assistant militaire du général Yves Le Chatelier en 1996-1997; Le Chatelier commandait la division multinationale Sud-Est de la SFOR. Après avoir exercé au niveau national de 1997 à 2001 dans les Balkans puis au Kosovo au sein de l’EMIA à Creil, il a ensuite été chef du bureau PESD à la Délégation aux Affaires Stratégiques du Ministère de la Défense en 2006 et 2007. En 2007, il est affecté auprès de M. Jean-Claude Mallet, responsable de la commission qui a rédigé en 2008 le “Livre blanc” sur la défense et la sécurité nationale.
Lorsqu’il décrypte la guerre d’Ukraine sur LCI, le général français Michel Yakovleff ne manque jamais de blagues. Il accorde à Watson une interview dans laquelle il explique pourquoi la justice française devrait s’inspirer de celle de la Suisse.
Que représente l’armée suisse pour vous ?
Général Michel Yakovleff : Pour moi, c’est un rappel de la période héroïque, la mobilisation de l’armée suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Hitler s’est abstenu d’envahir la Suisse de peur de s’impliquer dans quelque chose de plus compliqué.
Qui ou quoi vous a motivé ?
En 1976, j’ai répondu à l’appel de servir mon pays et j’ai rejoint les Forces armées françaises. Je me suis fait des amis suisses après avoir déménagé là-bas. Pendant les années de la guerre froide, les forces de défense suisses étaient une armée nombreuse et professionnelle.
Avez-vous visité la base militaire suisse?
le centre d’entraînement de l’infanterie mécanisée. L’entraînement sur les chars, en l’occurrence le Leopard 2 allemand, était comparable à celui mené en France et, dans le cas de la Suisse, en collaboration avec l’armée de
Quels autres liens avez-vous avec la Suisse ?
J’ai une grand-tante qui est née et décédée en Suisse. Je lui rendais visite chaque fois que j’avais envie de jouer. Je me souviens d’avoir senti un parfum appelé Défense civile, qui était offert aux jeunes mariés avec la Bible familiale. eau contaminée, comment gérer le stockage des aliments pour sa famille, comment faire la rotation des approvisionnements (sachant que les pâtes ne se conservent pas plus de douze mois), comment gagner de l’argent grâce au jeu, etc. C’était un bouquin complet qui s’est évanoui à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Vous avez rendu hommage aux forces armées suisses et déclaré que les forces armées françaises pourraient s’en inspirer lors de vos passages télévisés sur la chaîne française LCI, où vous êtes consultant sur le conflit en Ukraine. Dans quelle mesure ? Le gouvernement français débat actuellement de l’opportunité d’augmenter ou non la taille et la force de l’armée française. Notre force terrestre professionnelle ne compte que 106 000 hommes, nous avons donc très peu de soldats à déployer. Malgré le fait que ceux qui quittent l’armée sont encore joignables pendant encore cinq ans. Quelle est la puissance de l’armée française dans le monde ?
Il y a au total 250 000 hommes dans les armées françaises (terre, air et mer). Avec une force effective de 106 000 hommes, la force terrestre est à peu près à égalité avec les forces armées suisses après mobilisation. Un chiffre qui doit être complété par 20 000 autres civils. La question est donc de savoir s’il faut ou non augmenter la taille de la force de réserve de l’armée régulière de 40 000 à 80 000. Les déployables d’aujourd’hui comprennent non seulement des militaires réguliers mais aussi des civils qui se sont regroupés dans une unité de réserve. L’armée professionnelle serait complétée par cette force de réserve conscrite. Cela permettrait à l’armée française de gagner en force numérique.
Des personnes du grand public suivent une formation militaire puis retournent à la vie civile tout en gardant des liens avec les forces armées. Vous pouvez mettre en évidence vos réalisations, telles que l’obtention d’un grade d’officier, sur votre CV. La valeur sociale de votre service militaire est reconnue. Vos lois obligent les entreprises à libérer les citoyens avant qu’ils ne soient tenus de répéter un programme de formation. Et puis la société l’accepte.
Cependant, personne en Suisse ne veut s’engager dans l’armée. J’ai tendance à penser que la vôtre est plus efficace que la nôtre parce qu’elle est mieux planifiée et organisée. La fonction publique suisse fait partie du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche; Réd).
Je pense à des sujets comme le racisme, l’homophobie et le classisme qui fragilisent le tissu social en France. Ce que j’ai vécu dans l’armée était une forme très réelle de hargne sociale.C’était une époque pleine d’humour – des moqueries de Coluche aux soldats aux comédies à thème militaire comme “Mais où est donc passée la 7e compagnie” et “Les bidasses en vadrouille”, au personnage récurrent de l’adjudant ivre dans de nombreuses œuvres de fiction.