Maryse Éwanjé-Épée Compagnon

Répandez l'amour du partage
Maryse Éwanjé-Épée Compagnon
Maryse Éwanjé-Épée Compagnon

Maryse Éwanjé-Épée Compagnon – Pour vous tous, passionnés du Moscato Show comme moi, qui avez arrêté d’écouter l’émission récemment en raison de la présence d’une seule personne : Maryse Ewanjé-Epée. Selon moi, Maryse n’apporte rien au spectacle tant elle clashe avec les autres invités. Elle méprise souvent ceux en dessous d’elle, essaie constamment de voler la vedette et a un humour qui ne va pas avec le reste de la série.

Si, comme moi, vous pensez que l’émission serait plus populaire sans Maryse, veuillez signer cette pétition afin que nous puissions tous être des téléspectateurs réguliers de The Moscato Show à son retour pour la nouvelle année scolaire.

Elle n’a jamais été surprise sans sa langue. Maryse Éwanjé-Épée, actuellement à Bourges pour les premiers États généraux du sport féminin, livre quelques pistes de réflexion. Notamment des quotas pour accroître la couverture médiatique du sport féminin.

Entretien

Pourquoi pensez-vous que le sport féminin connaît autant de difficultés en France ? Le monde du sport étant tellement machiste, le sport féminin n’existe pas. Néanmoins, force est de constater que le public est véritablement investi, notamment en équipe de France féminine de football.

Oui, mais seulement en fonction des besoins. Grâce aux actions des hommes de l’équipe, ils ont pu se faufiler dans une brèche qui avait été laissée ouverte. Nous devions nous trouver de nouveaux héros. Mais hélas, ils seront bientôt de retour dans l’ombre. L’équipe de France féminine de basket occupe actuellement la deuxième place des JO. Sauf peut-être à Bourges si on fait un micro-trottoir, qui peut citer plusieurs exemples ?

Il existe cependant des sports qui défient cette norme. Tout comme en athlétisme. Marie-José Pérec était une figure célèbre. La réponse est oui, car l’athlétisme est le roi incontesté des Jeux Olympiques. Les photographes suivaient constamment Pérec. Cela reste toutefois soumis aux aléas de l’athlétisme. Myriam Lamare, boxeuse, est devenue célèbre depuis son apparition dans Koh Lanta.

Heureusement, les médias régionaux offrent une plate-forme permettant aux sports dits « mineurs » de prospérer. Je pense que les médias nationaux ratent une opportunité en n’accordant pas davantage de couverture aux sports féminins. Elle a le potentiel pour devenir le pivot économique de la région, à l’image des vanniers de Bourges.

En matière de sport, quelles mesures peuvent être prises pour réduire l’écart entre les sexes ? Il n’y en a actuellement aucun disponible. Je pense que des quotas devraient être mis en place. C’est drôle comme tout le monde peut voir que j’appartiens à une minorité invisible. La discrimination positive doit être instaurée immédiatement. Semblable aux États-Unis.

“Imposer une discrimination positive”

Faites exploser des têtes pour casser des crânes. Les dames auraient besoin d’une bonne gifle, alors vous devrez passer par là. Les réseaux de télévision devraient être obligés de diffuser les sports féminins. Les journalistes devraient également être soumis à des quotas. La rédaction doit être financée. Tant qu’il n’y a plus de femmes sur le terrain non plus… Les entreprises investiraient plus d’argent dans les femmes si les médias leur accordaient un peu plus d’attention.

Je veux dire, allez ! Plutôt l’inverse; J’aime regarder les sports féminins autant que ceux masculins. Bien sûr, ce n’est pas ainsi que les hommes agissent. Pourtant, nous sommes des femmes, alors voilà ! Les dirigeants des clubs demandent fréquemment comment promouvoir le sport féminin. Cependant, vous n’attirerez pas des basketteurs de 10 ans en les lâchant sur une publicité.

Vous avez réussi à sortir de votre carrière sportive. Et vous êtes connu pour dire ce que vous pensez. Surtout sur RMC. Cette pensée m’a toujours intrigué. Dès 8 ans. Mais je savais qu’être noire et féminine ne serait pas facile

Palmarès. Champion de France de saut en hauteur huit années consécutives (1982-1985) puis de nouveau (1993-1996). Champion de France du relais 4×100 mètres (1990). Vainqueur du titre français de saut en hauteur à huit reprises (1982-1984, 1986-1990, 1994-1996). Dix albums français des années 1982 à 1986. En 1985, elle remporte la médaille d’argent au saut en hauteur aux Championnats d’Europe en arène (elle avait déjà remporté le bronze en 1983 et 1989). Mélange de culture jeunesse et sport.

Maryse Éwanjé-Épée a vécu plusieurs vies. Athlète championne, maman, consultante, journaliste, auteure, citoyenne engagée… La grande gueule du sport de RMC se livre sur ses intérêts et revient en exclusivité sur SPORTS FÉMININS pour évoquer quelques-unes des plus grandes actualités sportives de cette année.

ATHLÈTES FÉMININES : Maryse, quels sont vos premiers souvenirs sportifs ?

Mes sœurs et moi passions tous les mercredis après-midi lorsque nous étions enfants dans une garderie sportive. Grâce à lui, j’ai découvert de nouveaux sports. Le responsable était plein d’énergie. Elle nous lançait occasionnellement de petits obstacles que j’utilisais mon temps libre pour essayer de surmonter. Un jour, elle nous a fait passer des vidéos de Jesse Owens.

Comme j’ai soudain pris conscience de mon héritage mixte (je suis né d’un père camerounais et d’une mère française d’origine espagnole), je me suis épanouie en le rencontrant. Simplement, je me souviens avoir pensé : « Tiens, je suis comme lui. J’étais comme lui et je voulais être comme lui : un athlète incroyable qui a participé aux Jeux olympiques et remporté toutes les médailles.

Quand a commencé votre histoire d’amour avec l’athlétisme ? Je m’entraînais dans trois sports depuis un certain temps : l’athlétisme. , le basket-ball et la gymnastique. Le basket-ball n’a jamais été mon truc, mais j’ai été obligé de jouer avec mes trois sœurs aînées à cause de ma taille et de la couleur de ma peau.

D’un autre côté, j’étais un grand fan de gymnastique. Comme beaucoup de petits garçons disparus, je rêvais d’être une princesse. Je rêvais de pratiquer des sports élégants comme le ballet ou le polo. Mais j’étais tout simplement trop grand pour faire de la gymnastique.

Maryse Éwanjé-Épée Compagnon

Avez-vous des souvenirs particuliers de votre temps passé en compétition ? Quel merveilleux souvenir ! Mon grand-père et ma mère m’ont inculqué l’importance du travail acharné. Je me suis toujours entraîné très dur, donc ma vie sur le terrain a toujours été un rêve. J’ai commencé à rouler à l’âge de 8 ans et je roule depuis.

J’ai vécu toutes les étapes de la vie dans leur intégralité : l’enfance, la jeunesse, la féminité, l’amour et la retraite. J’ai passé toute ma vie à courir et les souvenirs que j’ai de cette époque sont parmi mes plus précieux.

Comment passe-t-on de tribune de presse en tribune de presse ?

En ce qui me concerne, bien sûr. J’aspirais à devenir journaliste sportif et comédien malgré ma petite taille. Les outils dont j’ai besoin pour réussir dans ces trois domaines m’ont toujours été fournis. Dès l’âge de 15 ans, je bossais pour les médias. J’ai fréquenté le conservatoire régional de théâtre de Montpellier et j’en ai obtenu mon diplôme avec mention. Après cela, j’ai décidé de poursuivre des études de journalisme.

J’ai fait mes débuts sur le terrain aux États-Unis, puis j’ai poursuivi mes études au Centre de Formation des Journalistes (CFJ) en France à mon retour. Même si ma carrière sportive se déroulait à merveille, je savais que je devais quand même continuer mes études. Je savais aussi que même si l’athlétisme ne me sauvait pas la vie, il me fournirait les contacts et le réseau social qui m’ont aidé à réussir tout au long de ma vie.

Quels ont été vos premiers souvenirs en regardant la télévision ?

J’ai fait mes débuts à la télévision sur Eurosport en 1992. À cette époque, les journalistes faisaient semblant d’être sur le terrain alors qu’ils travaillaient dans de minuscules cabines d’à peine 1 mètre carré. Il n’y avait pas d’ordinateurs disponibles, il fallait donc annoncer les résultats français en courant chercher les télex et en revenant “illico” à la cabine.

J’étais mariée à l’époque (avec le journaliste Marc Maury ; ils se sont séparés en 2007 puis ont divorcé). Tout le monde s’est rassemblé autour de l’antenne et a regardé d’un air renfrogné lorsque l’émission n’a pas commencé.

En un mot, c’était choquant. J’ai perdu d’un centimètre ma troisième et dernière qualification aux JO, en 1996. Le directeur des sports de Canal+, Charles Bietry, m’a immédiatement proposé de rejoindre son équipe sur le terrain. La chaîne a alors voulu que je rejoigne l’équipe de football, mais il n’aurait pas été juste envers ma famille (mon mari et moi avions de jeunes enfants) que je parte le week-end. J’ai refusé plusieurs offres de Michel Denisot avant qu’il ne choisisse Laurent Paganelli.

J’ai travaillé comme colombophile pour Canal+ de 1996 à 2002, mais j’ai quitté ce métier pour devenir responsable des sports de la ville de Noisy-le-Grand afin de pouvoir me concentrer sur l’éducation de nos quatre enfants. Mon manque d’expériences personnelles m’a amené à poursuivre un DESS en gestion des véhicules de sport en 2003. J’étais sur le point d’avoir cinquante ans et je souhaitais mieux valoriser mon diplôme de journalisme.

J’ai commencé ma carrière à l’âge de 40 ans. Je suis revenu au CMR en 2003, d’abord comme intérimaire, puis à temps partiel afin de pouvoir poursuivre d’autres intérêts. Parmi mes nombreuses réalisations figurent la création, avec mon meilleur ami, d’une société de production d’émissions de radio en Afrique, l’embauche de José Touré pour co-animer une émission sportive et la publication de plusieurs livres. J’ai finalement dû arrêter tout ce que je faisais car mon temps d’antenne prenait une grande partie de ma journée. Je travaille à temps plein pour RMC depuis 2014.

Maryse Éwanjé-Épée Compagnon
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