Marc Madiot Vie Privée – Lorsqu’il y est invité, il devient nerveux et agité au point qu’il s’en prend à son homologue de Sky, Dave Brailsford : “J’espère qu’il reviendra en Angleterre avec ses camping-cars !” Le second d’après, celui qui défend l’hôtel chic de Gonfreville-l’Orcher où son équipe a passé les deux dernières semaines : “C’était juste un Campanile, rien d’extraordinaire, pourtant on a été traités à merveille.
Bien sûr, il se bat pour “l’équité”, mais il n’est pas “communiste”, comme l’a affirmé Tinkov. Le patronyme De Gaulle sert de référence. Ils sont tous pareils en politique ; ce n’est pas une question de droite ou de gauche. Certains l’admirent encore même s’il a voté pour Mitterrand, Chirac ou Sarkozy. “Sarko”, mais aussi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui est aussi le parrain de l’équipe cycliste de l’Armée, et le député socialiste Bruno Le Roux.
Pourtant, la France est la première source de son excitation. Le même mot apparaît toutes les trois lignes dans son bouquin (1). Il admire cette nation qui, selon lui, “a été et est toujours un moteur du développement de ce monde, et notamment du sport et du cyclisme”. Quand d’autres prennent des mesures simples pour protéger l’environnement, il les prend à cœur et se bat pour que le français, langue officielle de l’Union cycliste internationale, ne soit pas supplanté par l’anglais.
Des supporters de la FDJ du 14 juillet attendent dans le bus pour démarrer l’étape en entonnant le Chant des Partisans ou l’hymne national français, la Marseillaise. Dites-le avec moi : “C’est entraînant, ça peut être porteur.” Madiot a même classé différents types de personnes qui fréquentent les attractions en bord de route.
Ces deux dernières années, le Tour est parti d’Angleterre et des Pays-Bas, amenant avec lui “des débordants, des exubérants, qui viennent assister à une fête”, comme le dit le manager. Il n’est pas incroyable qu’une fois le voyage terminé à la maison, la sérénité soit retrouvée. Les gens là-bas sont polis et habitués au Tour de France, ils le traitent donc avec respect.
Ses premiers souvenirs du Big Bang remontent à l’ère Anquetil dans les années 1960. Il aime écouter la radio pour entendre parler des pitreries des gars du coin, Foucher et Groussard. Les Madiots sont une famille occidentale présente depuis la Révolution, même s’ils ne sont pas des cyclistes passionnés.
À la ferme, nous avons des cochons, des poulets et des moutons, et nous plantons aussi du blé. Après avoir été blessé pendant la Première Guerre mondiale, un arrière-arrière-grand-père meurt en 1914 alors qu’il rentrait de l’hôpital à pied.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Papi a passé quatre ans dans une prison en Allemagne. Marcel Sr. est un père coriace. Madiot se souvient : « C’était du travail sept jours sur sept, tôt le matin et tard le soir. Il n’y a jamais eu de vacances en famille. C’était un été pluvieux.
Le gamin plonge tête baissée dans le cyclisme avec en tête le mantra suivant : “Tu a le droit d’être battu, mais pas d’être mauvais, de renoncer.” Mon père se levait à 4 heures du matin pour sortir le bétail, puis il venait me chercher et m’emmenait faire un sprint de 200 mètres. Ce n’était pas une tentative d’être un pis-aller ou de ressembler à un nazi. Le vélo comme ascenseur social : “Si ça arrive, je serai probablement mis en cause en Mayenne”, a-t-il dit.
En tant que professionnel maintenant, il a toujours le même respect pour le patriarche. La première étape du Tour de France a débuté à Berlin en 1987. Le groupe a accroché un drapeau européen au plafond à côté du numéro d’engagement.
Il le découpe méticuleusement chaque matin. Pourquoi, les gens veulent savoir. Il met du poivre sur la table, élève la voix et semble presque menaçant. Pour mon père, c’est tout ! Et c’est bien dommage si ce n’est pas joli aujourd’hui, mais je vais recommencer.
Elle a élevé ses enfants pour qu’ils soient des gagnants. Elle est partie en juin 2013 pour retrouver son mari disparu, Marcel, absent depuis près de dix ans. Simone Madiot est une grande fan des carrières cyclistes professionnelles de Marc et Yvon. Elle a assisté à l’ouverture du Vélodrome Marc & Yvon Madiot à Renazé, qui a eu lieu en février 2014.
Marc, Françoise, Yvon, Marie-Luce et Laurence Madiot sont les cinq enfants de Simone. Elle avait sept petits-enfants et un arrière-petit-fils. France Bleu Mayenne présente ses plus sincères condoléances à la famille Madiot, en particulier Marc et Yvon. En ce lundi 20 mars prochain, à 14h30, en l’église de Renazé, nous célébrerons les funérailles de Simone Madiot.
Marc Madiot raconte sa vie sur et hors vélo.
Un long entretien avec le natif de Renazé, directeur sportif de l’équipe de France cycliste FDJ (actuellement en compétition dans les Boucles de la Mayenne). C’est certainement l’un des personnages les plus ombragés.
L’influence de nos parents est cruciale pour notre développement en tant qu’individus. J’ai eu la chance d’avoir des parents merveilleux et j’ai de la chance d’avoir encore ma mère. J’espère que tout le monde est aussi aimé et soutenu par ses parents que moi.
Ce fut un moment beau, amical et bref. j’étais un coureur; nous venons d’arriver; une heure plus tard, nous avons fait un court voyage en hélicoptère (avec son frère Yvon, qui est aussi un coureur ; NDLR) puis nous sommes retournés à Angers. Nous n’en avons certainement pas tiré tous les bénéfices.
Oui, à chaque fois que le Tour passe, je me sens soulagé. Après, ce ne sont pas les étapes les plus faciles pour nous, car nous avons beaucoup de pression. Puisque nous sommes chez nous, il y aura forcément plus d’invités.
Lorsque nous avons fait cela pour la dernière fois, en 2013, je pense que nous nous sommes heurtés à un mur. Alors que nous tournons sur nos pieds, nous vivons dans la peur constante qu’un renard apparaisse soudainement et s’endorme devant nous, inévitable.
J’aime vraiment venir ici. Même si je ne faisais pas partie d’une équipe en compétition, je me présentais quand même pour voir les cérémonies d’ouverture. C’est agréable d’être de retour dans les rues de Maya.
Ces courses sont importantes, surtout pour les jeunes coureurs en herbe. Personnellement, je trouve ça génial que la Mayenne accueille une belle course une fois par an. Il faut les neuf verges entières, le Tour de France et tout le reste. Et puis, s’il n’y en a plus, le Tour est fini.
Le vieillissement de la population des organisateurs me préoccupe personnellement le plus. La plupart du temps, ces gars-là vivent dans la région depuis des années. Trouver des successeurs à ceux qui s’organisent depuis longtemps sera une préoccupation dans les deux prochaines décennies.
Pourquoi les jeunes ne prévoient plus de courses ?
Ce n’est pas une histoire de rentabilité, mais plutôt de problèmes. Aujourd’hui, il faut beaucoup de travail pour organiser une course. Tout contretemps, aussi mineur soit-il, aura une mauvaise image de l’organisateur. Le gouvernement devient plus protecteur envers ses citoyens, parfois pour les bonnes raisons (pas de hooligans lors d’une course de vélo, par exemple), mais pas toujours.
Qu’est-ce que cette saison et d’autres peuvent vous souhaiter ?
L’objectif de cette saison devrait être de valider les acquis de l’an dernier, notamment sur le Tour de France. Ça ne va pas mieux, mais déjà dans le même bateau (Thibaut Pinot a terminé troisième du Tour 2014, NDLR). Et, en continuant, atteignez des sommets encore plus élevés.
Un homme se promène avec sa rate en regardant le Tour de France. Son meilleur joueur, le faucheur Thibaut Pinot, a été perdu dans les deux premières semaines de course, mais ce n’est pas ce qui lui a le plus fait mal.
Le manager de l’équipe de France de jeux Marc Madiot fulmine. Le combat de Christiane Taubira contre le monde anglo-saxon, Bruxelles, les éco-terroristes, et le mouvement “assistanat”. Marc, 56 ans, est un coquin avec un ronchon gaulois plus qu’un con sénile. Du sol du bus de son équipe, il fait tomber des stations de radio et de télévision à coups de poing.
Les plus anciens se souviennent du grand coureur Madiot, double vainqueur de Paris-Roubaix et huitième du Tour de France en 1983. Ces jeunes adultes ont mûri aux côtés de la version française des “loser teams” de Lance Armstrong (RIP, Sandy Casar). Les ados se souviennent peut-être de la fois où en 2012 Pinot gagnait à Porrentruy malgré le hurluberlu brisant la porte de sa salle de bain.
En tant que coureur ou manager, Madiot résume les trois décennies depuis les années 1980 – l’arrogance sous les amphés, la dérive sous l’EPO et la dépression écrasante du début du siècle. La décennie actuelle pourrait difficilement être plus heureuse, avec certaines des jeunes étoiles les plus brillantes de France comme Pinot, Démare et Vichot de retour en toute sécurité sous son aile. La seule chose qui reste à faire est de leur faire de l’argent, car les idiots complotent toujours autour du vélo.
S’il s’agissait uniquement de dopage, la situation serait simple. Cependant, les temps ont changé et de nouveaux acteurs plus prospères sont apparus, comme l’équipe britannique Sky ou celle soutenue par le milliardaire russe Oleg Tinkov.
Malgré le fait que la FDJ accorde chaque année à Marc Madiot un budget de plus de 10 millions d’euros, il se sent toujours comme un “petit gars” dans un monde de “grands”. Les militants mayas recherchent actuellement des mobil-homes de luxe que des sociétés internationales ont proposé d’utiliser pour héberger des coureurs pendant.