Lieutenant Colonel Nassima Djebli – Le procureur de la République de Digne-les-Bains Rémy Avon a également indiqué lors d’une conférence de presse lundi que “le site sera fermé à toute personne étrangère dans l’arrondissement” (la commune) à partir de mardi.
De plus, toutes les maisons de la communauté (à l’exception de deux maisons abandonnées) ont été fouillées, souvent deux fois. Selon le lieutenant-colonel Nassima Djebli, le garçon s’est peut-être réfugié pendant une courte période dans une grotte, une cabane ou une hutte. Ce qui signifie qu’il est possible de capter une odeur.
Aucun sentier disponible
Le petit garçon a disparu samedi à 17h00. Il venait d’arriver pour passer l’été chez ses grands-parents maternels dans le Haut-Vernet. Le procureur de Digne a insisté sur le fait que la dernière fois que le suspect a été vu, samedi à 17h30, il était seul et de bonne humeur dans une rue de hameau.
La zone tampon originale de 5 kilomètres autour de la petite ville de 25 habitants sera réduite. Le maire de l’arrondissement a indiqué que dans les 48 heures, l’enfant aurait dû être retrouvé dans le périmètre. Raison suffisante pour concentrer les efforts des enquêteurs sur le rayon de recherche initial, qui comprend le domicile des grands-parents du disparu et la rue du hameau où il a été vu pour la dernière fois.
Malgré “de nombreuses auditions de témoins”, Rémy Avon affirme qu’il n’y a toujours pas de nouveaux indices sur ce qui est arrivé au petit Emile. Toutes les théories sont encore à l’étude et aucune n’a été écartée. Cependant, il a souligné que “rien dans les preuves n’indique qu’un acte criminel soit la cause de cette disparition”. Au lieu de cela, l’enquête se poursuivra sur la base des témoignages et de l’analyse des enregistrements téléphoniques.
Stratégie de télémarketing renforcée
Marc Chappuis a révélé que “des moyens spécialisés pour traquer les indices et localiser les indices” seront bientôt mis en place. Même s’il est compréhensible qu’un enfant de cet âge n’ait pas de téléphone, BFMTV explique que les enquêtes téléphoniques devraient tout de même pouvoir révéler qui se trouvait dans le périmètre au moment de la disparition d’Émile et immédiatement après.
Une “enquête judiciaire classique” qui utilise des relevés téléphoniques pour identifier les personnes qui sont passées dans la zone est décrite comme telle par les médias. Le général François Daoust, ancien chef de l’IRCGN et du Pôle judiciaire de la gendarmerie, l’a expliqué à BFMTV : “Les naissances donneront alors un certain nombre de téléphones qui seront tous vérifiés.”
Les moustiques se mêlent à eux
La chaleur de l’été vient comme une contrainte supplémentaire, comme si l’enquête n’était pas déjà assez compliquée. En effet, Météo-France a placé des zones d’alerte orange sur l’ensemble du territoire, dont le village d’altitude de Vernet dans le massif des Trois Évêchés dès lundi. Un élément étranger qui rend plus difficile de chercher l’enfant et de savoir s’il va bien après avoir été sans nourriture ni eau pendant trois nuits et deux jours dans une chaleur accablante.
Météo France prévoit mardi des “fortes chaleurs” pour la région des Alpes-de-Haute-Provence, “avec des maximales comprises entre 36 et 38 °C des Préalpes à la Vallée de la Durance”, selon le bulletin quotidien de l’agence. Les températures resteront très élevées, mais devraient légèrement baisser pour le reste de la semaine.
Le petit Emile, âgé de deux ans et demi, a disparu de sa maison dans le pittoresque village de montagne du Haut-Vernet samedi après-midi. Cependant, au cours des trois derniers jours, des centaines de policiers, de pompiers et de volontaires ont cherché en vain le garçon.
Lors d’une conférence de presse lundi en fin d’après-midi, le préfet du département, Marc Chappuis, s’est dit attristé que “malgré toutes ces recherches, nous n’ayons pas pu à l’heure où je parle localiser l’enfant”. Les batues seront désormais stoppées au profit de recherches « ciblées ».
Parce qu’il est difficile d’expliquer pourquoi un enfant introverti est encore introverti de nos jours. Il a donc décidé de modifier sa tactique dans l’espoir que les nouvelles enquêtes puissent le mener au garçon disparu.
La propriété est désormais interdite à tout visiteur extérieur à la ville. Tous les appels téléphoniques locaux passés au moment de la disparition de l’enfant seront tentés d’être retrouvés par les enquêteurs. Mission : marcher dans les pas d’Émile. Car il est difficile pour la police de décrypter les agissements du petit garçon.Il ne fonctionne pas toujours comme un adulte le ferait. Au lieu de grimper, il plongera et cherchera un abri à l’ombre plutôt que de se prélasser au soleil.
Rémy Avon, le procureur de la République de Digne-les-Bains, a précisé que “toutes les théories restent ouvertes, aucune n’est favorisée et aucune n’est exclue” pour le moment. Le magistrat note également que toutes les habitations du hameau ont été perquisitionnées, à l’exception des deux abandonnées, et qu’il n’y a pas “d’éléments nouveaux susceptibles d’expliquer la disparition du petit Émile”. Mais pour l’instant, “rien n’indique une infraction pénale qui pourrait expliquer cette disparition”, a-t-il insisté.
Plus de 500 appels ont été passés aux forces de l’ordre, la plupart d’entre eux provenant de personnes proposant d’aider à la recherche. Samedi à 17h15, il a été vu pour la dernière fois par deux voisins dans une rue de hameau, et le procureur de Digne a insisté sur le fait qu’il était complètement seul à ce moment-là.
Certains cas de disparition d’enfants mettent beaucoup de temps à se résoudre ; Citons par exemple Lucas Tronche, un adolescent de 15 ans porté disparu dans le Gard en 2015 et dont les ossements n’ont été retrouvés qu’en 2021 au bord d’une falaise non loin du domicile familial. La justice n’a jamais été en mesure de déterminer ce qui a conduit à sa mort.
Dans les prisons françaises en 2022, la gendarmerie a enregistré 16 000 sinistres matériels. Aux abords des avions, des cambrioleurs aux profils très variés s’intéressent aux réservoirs de carburant et aux systèmes GPS installés sur les moteurs.
Pascal Valance, comme nombre de ses contemporains, oscille entre colère et fatalisme lorsqu’il évoque la vague de cambriolages dans les fermes. Malheureusement, ce céréaliste du Cher sait exactement de quoi il parle. Six de ses moteurs ont été la cible d’un grave razzia au milieu de la nuit en juin 2022.
Au cours d’une seule nuit, six unités de contrôle GPS, douze armoires de stockage de navigation et deux sèche-linge à la pointe de la technologie -les capteurs de matériaux ont disparu. Où est le Buttetop ? « 120,00 euros en tout », songea le fermier.
La disparition d’Emile : canicule, zone de falaise, absence de sentiers… Pourquoi la méthodologie de la recherche change-t-elle avec le temps ? Le petit garçon a disparu du Vernet depuis samedi, et personne ne l’a vu ni entendu depuis. C’est pourquoi les autorités doivent continuer à adapter leur stratégie pour le retrouver au plus vite.
SUBMERS FAVORIS – Après presque trois jours, il n’y a toujours aucun signe de vie. Les recherches d’Émile, porté disparu depuis samedi à Vernet dans les Alpes de Haute-Provence, se poursuivent en ce onzième jour de juillet. Cependant, des modifications du système ont été annoncées dans le but de le rendre “plus ciblé et sélectif”, pour reprendre les mots des autorités.
Cette décision fait suite à l’arrêt des manifestations qui durent depuis la disparition de l’enfant de deux ans et demi, et qui ont été organisées avec l’aide de centaines de bénévoles. Malheureusement, cette méthode de recherche à grande échelle s’est avérée infructueuse depuis que les premières enquêtes ont commencé dans et autour de cette petite ville de 125 habitants des Alpes de Haute-Provence.
Suite à ce changement de tactique, Le HuffPost met en lumière les derniers développements dans la recherche du garçon de deux ans et demi porté disparu depuis plus de 60 heures.
Modification de la méthodologie
Lundi soir, le chef de service Marc Chappuis a donné le ton en déclarant : « Les recherches vont se poursuivre, mais nous allons modifier le dispositif pour qu’il soit plus ciblé et sélectif. Evidemment, l’absence de résultats oblige les autorités à tenter une nouvelle stratégie. Le maire dit alors : « Concrètement, on arrête les battues.
Même après avoir fait appel à plus d’une centaine de riverains, gendarmes, équipes cynophiles, pompiers et hélicoptères, force est de constater que cette approche ne peut pas aller beaucoup plus loin. Cet échec peut être attribué en partie à la topographie de la zone de recherche.
Une zone de montagnes et de falaises, oui, mais aussi de nombreux petits ruisseaux et ravins qui rendraient difficile tout travail de battue. Par ailleurs, le maire du village du Haut-Vernet a qualifié le hameau d'”écotype de rocher escarpé” dans un article publié par franceinfo.
