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Karima Khatim Wikipedia
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Karima Khatim Wikipedia -L’establishment politique français a réagi de manière mitigée au meurtre par balle de Nahel, 17 ans, qui était la cible d’un contrôle de police à Nanterre. Karima Khatim, présidente de l’Amitié franco-algérienne (AFA) et élue locale de Seine-Saint-Denis, déplore “le racisme systémique en France, notamment au sein de la police française” mais se dit “rassurée du soutien apporté par les institutions algériennes à l’égard du diaspora.”

Le meurtre de Nahel n’est pas un incident isolé ; au contraire, cela a exacerbé la division sociale en France qui est née de l’approche du pays en matière d’immigration. Contactée par la Chaîne 3 de la Radio algérienne, l’élue Karima Khatim a déclaré : “Nous sommes constamment ramenés à nos origines”.

29 JUIN (Reuters) – NANTERRE, France. Alors que le président français Emmanuel Macron luttait pour maîtriser une crise croissante, les manifestations se sont étendues jeudi soir aux grandes villes pour une troisième nuit, après qu’un policier a tué par balle un adolescent d’origine algérienne et marocaine lors d’un contrôle routier.

Malgré les efforts officiels visant à désamorcer la violence, il y avait peu de preuves que la colère généralisée se calmait malgré le déploiement de 40 000 policiers à travers la France, soit environ quatre fois le nombre mobilisé mercredi.


Après une veillée calme, des manifestants à Nanterre, un hameau populaire de la banlieue ouest de Paris où Nahel M., 17 ans, a été abattue mardi, ont incendié des voitures, barricadé les routes et lancé des objets sur la police.

Les mots « Vengeance pour Nahel » ont été peints à la bombe sur des bâtiments et, à la tombée de la nuit, une banque a été incendiée, pour être éteinte après qu’une équipe de police d’élite ait déployé un véhicule blindé.

Après que des vitrines ont été brisées dans le quartier commerçant de la rue de Rivoli, au cœur de Paris, 14 suspects et 16 autres personnes ont été appréhendés avec des objets volés, selon la police parisienne.

La police nationale a signalé de nouveaux incidents, tels que des incendies et des pièces pyrotechniques, jeudi soir à Marseille, Lyon, Pau, Toulouse et Lille.

Des vidéos mises en ligne ont montré des flammes partout en France, dont une dans un dépôt de bus dans un quartier du nord de Paris et une autre dans un tramway à Lyon, dans l’est de la ville.


A Marseille, deuxième ville de France, la police a tiré des grenades lacrymogènes lors de bagarres avec des jeunes dans le haut lieu touristique du Vieux Port, a rapporté le principal journal de la ville, La Provence.

Les groupes de défense des droits et les habitants des quartiers pauvres et racialement mixtes autour des grandes villes de France se plaignent depuis longtemps de l’agression policière et du racisme systématique au sein des institutions chargées de l’application de la loi, et cet épisode n’a fait qu’alimenter ces incendies.

Le procureur local a annoncé que le policier faisait l’objet d’une enquête pour homicide volontaire et qu’il serait placé en prison préventive.Une enquête formelle en France équivaut à une inculpation dans les pays de common law.

Le procureur Pascal Prache a déclaré lors d’une conférence de presse : “Le ministère public considère que les conditions légales pour l’usage de cette arme ne sont pas remplies”.

BALLE SEULEMENT

La fusillade s’est produite un mardi matin, pendant une période de trajet chargée. Lorsque sa Mercedes AMG a été détectée pour la première fois circulant dans une voie réservée aux bus, il a ignoré les demandes répétées de s’arrêter. Au milieu de la circulation, deux agents ont localisé le véhicule.

L’un des policiers a ouvert le feu par la vitre du conducteur alors que l’automobile tentait de s’enfuir. Le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache, a révélé que Nahel avait été touché une fois au bras gauche et une fois à la poitrine.

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Selon l’accusation, le policier a reconnu avoir tiré un coup de feu mortel, déclarant aux enquêteurs qu’il souhaitait mettre fin à la poursuite en automobile parce qu’il craignait pour sa sécurité ou celle des autres en raison des multiples infractions routières revendiquées par l’adolescent.

Laurent-Franck Lienard, l’avocat du policier, a déclaré que son client avait demandé pardon à la famille de la victime. Il a déclaré que le policier avait tiré vers la jambe du conducteur, mais qu’il avait été heurté, ce qui l’avait incité à tirer vers sa poitrine.

Sur BFM TV, Lienard a expliqué que l’incarcération de son client était utilisée pour tenter de calmer les manifestants : “Il a fallu l’arrêter, mais visiblement (le policier) ne voulait pas tuer le conducteur”.

Selon Prache, les antécédents de Nahel en matière de désobéissance aux ordres de contrôle routier signifiaient qu’il était déjà bien connu de la police.Mercredi, Macron a déclaré que la fusillade était inexcusable. Il a dénoncé les émeutes en convoquant une réunion d’urgence.

MARCHE DES GUERRIER

Les participants à une marche organisée à Nanterre en l’honneur de Nahel ont crié contre ce qu’ils considèrent comme une culture d’impunité policière et l’incapacité à changer les forces de l’ordre dans un pays qui a connu des vagues d’émeutes et de protestations contre le comportement de la police.

Des milliers de personnes ont envahi les rues. Saluant le public du haut d’un camion à plateau, la mère de l’adolescent portaitun T-shirt blanc sur lequel était écrit « Justice pour Nahel » et la date de sa mort.

Je n’ai rien contre les forces de l’ordre. L’homme qui a assassiné mon fils est la seule personne contre qui j’ai de la rancune. Après la manifestation, la mère de Nahel a déclaré à la télévision France 5 : “Il n’était pas obligé de tuer mon fils”.

En 2005, la France a été secouée par des émeutes pendant trois semaines, incitant le président Jacques Chirac à imposer l’état d’urgence.

Deux jeunes individus ont été électrocutés dans une sous-station électrique alors qu’ils se cachaient de la police, déclenchant une vague de violence qui a débuté dans la banlieue parisienne de Clichy-sous-Bois et s’est finalement étendue à tout le pays.

Lors d’un procès tenu dix ans plus tard, deux policiers ont été déclarés non coupables.

Selon un représentant de la police nationale française, le meurtre de mardi était la troisième fusillade mortelle lors de contrôles routiers en France jusqu’à présent en 2023, contre un record de 13 en 2022.

Selon un décompte de Reuters, la majorité des victimes depuis 2017 étaient des personnes d’origine noire ou arabe, et il y a eu trois meurtres de ce type en 2021 et deux en 2020.La conseillère municipale de Blanc Mesnil, Karima Khatim, a déclaré que la tolérance des habitants s’amenuisait.

“Nous avons déjà vécu cette injustice à plusieurs reprises”, a ajouté la femme.

Benoit Van Overstraeten, Layli Foroudi, Noémie Olive, Leigh Thomas et Michel Rose ont réalisé le reportage ; Richard Lough a écrit ; John Stonestreet, Frank Jack Daniel, Alexandra Hudson, Daniel Wallis et Gerry Doyle ont réalisé le montage.

Nous sommes inquiets. Quand on remorque dans les quartiers, on regarde derrière nous”, confie Mohammed Chérif. Avec Karima Khatim, cette candidate non affiliée du canton du Blanc-Mesnil (qui comprend une circonscription de Drancy) s’est prononcée contre l’atmosphère de division de cette départementale. élections.

Il y a eu deux plaintes formelles. Le 10 mars, au commissariat de Drancy, Karima Khatim a déposé la première plainte après avoir découvert qu’une photo de son affiche officielle avait été retirée et apposée sur une publicité pour une exposition érotique. La seconde, le 12 mars.

Au Blanc-Mesnil, par le docteur Amar Amrane, adjoint de Mohammed Chérif et ancien adjoint au maire (UMP) Thierry Meignen, pour menaces et injures sur les réseaux sociaux.

Le magasin Carrefour Contact et un opticien attenant, place de la Nation à Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), ont été cambriolés dans la nuit du 29 au 30 juin 2023.Il est choquant qu’une décision de justice ait été publiée comme un exploit après son exécution.

La préfecture du Val-d’Oise indique avoir procédé à l’expulsion locative d’un jeune qui avait notamment pillé un magasin d’optique à Deuil-la-Barre dans la nuit du 29 au 30 juin. Les précédents locataires de l’appartement ont été expulsés ce passé. Mercredi 23 août.

Pour son rôle dans les troubles qui ont éclaté fin juin à Deuil-la-Barre, commune résidentielle UDI située à la lisière de la forêt de Montmorency, il a été condamné à douze mois de prison.

La personne perd alors son appartement subventionné par le gouvernement. L’un de ces jeunes qui “ont participé aux violences urbaines de juin dernier” a déjà été expulsé de sa location par la préfecture du Val-d’Oise.

En effet, « tous les occupants du logement social où il résidait » seront également concernés par la loi, et pas seulement le coupable.Le 4 juillet à Pontoise, le voleur a été jugé pour avoir braqué plusieurs magasins d’un seul coup.

« Croissance des loyers pour tous les résidents »

Les visages des personnes sont masqués sur les images qui accompagnaient la publication préfectorale et étaient accompagnées du hashtag #DroitsEtDevoirs. Les photos montrent des personnes assemblant des cartons et retirant des matelas et des planches à repasser d’un immeuble sous l’œil vigilant de la police nationale et municipale.

La préfecture ne précise ni la ville où se situe l’appartement ni le nombre de personnes qui y résident actuellement. L’identité et l’origine n’ont aucune importanc. Celui qui est interpellé “après avoir pillé le magasin de l’opticien”L’homme expulsé des HLM mercredi a été placé en garde à vue le 30 juin “après avoir pillé un magasin d’opticien à Deuil-la-Barre”, comme l’explique la préfecture.

Après avoir été arrêté pour son implication dans l’incident, un juge a condamné l’émeutier à « douze mois de prison », selon ses propres termes.

Plusieurs nuits d’agitation, incendies de voitures, saccages d’édifices publics et pillages de magasins à travers la France ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, tué le 27 juin par un policier déséquilibré par le démarrage rapide du conducteur.

Après que le conducteur d’une puissante Mercedes à Nanterre (Hauts-de-Seine) a refusé de s’arrêter pour un contrôle sur place pour conduite sans permis.C’est un contrôle d’identité d’un père en situation irrégulière qui a compliqué le devenir de deux enfants scolarisés à Deuil-la-Barre (Val-d’Oise)”, incrimine la Gazette du Val-d’Oise, propriété de le groupe Publihebdos, propriété du groupe Sipa – Ouest France, dont la maison mère est l’.

Association de soutien aux principes de la démocratie humaniste », un partenaire commercial avantageuxt et un moralement honnête.La police a découvert que mon visa d’un an était expiré en vérifiant mon identité, j’ai donc été assigné à résidence”, ajoute le père de famille de 48 ans.

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