Joel Guerriau Sandrine Josso – Reste que, selon nos confrères qui se sont entretenus avec un responsable du MoDem, Sandrine Josso est “encore sous le choc et ne souhaite pas que l’instant pas prenne la parole”. Me Rémi-Pierre Drai, avocat de Jol Guerriau, a déclaré que les faits tels que présentés par son client “ne permettent pas à ce stade de l’enquête de caractériser une quelconque infraction envisageable”.
Le suspect Jol Guerriau a été mis sous enquête et suspendu par son parti, Horizons, vendredi soir, soupçonné d’avoir traîné une députée à sa demande. Le sénateur de Loire-Atlantique et la nouvelle élue Sandrine Josso, qui a porté plainte, ont eu une altercation. France Bleu le cloue sur la tête avec celui-ci.
Jol Guerriau, placé en garde à vue depuis mercredi, a été interrogé et placé sous contrôle judiciaire vendredi soir. Samedi, il a été suspendu par le bureau politique du parti Horizons. Le parti sénatorial auquel il appartenait, Les Indépendants, l’a suspendu par la suite. Sandrine Josso, députée, a accusé le sénateur de Loire-Atlantique de l’avoir traînée.
Un homme de 66 ans est accusé d’avoir “administré à une personne, à son insu, d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre une violation ou une agression sexuelle”. La peine maximale pour ce délit est de cinq ans de prison et 75 000 euros de dédommagement.
Le législateur l’a accusée de consommation de drogue.
La plaignante s’appelle Sandrine Josso. Actuellement en poste dans son deuxième mandat de députée, la Modem, 48 ans, représente la 7e circonscription de Loire-Atlantique (Guérande). Selon le ministère public, elle a déclaré s’être sentie malade après avoir bu dans la nuit de mardi à mercredi au domicile parisien d’un sénateur avec qui elle n’avait jamais eu de relation amoureuse.
L’avocat de Sandrine Josso affirme que son client est “tombé malade après avoir bu une coupe de champagne” et a vu Jol Guerriau “saisir un petit sac plastique contenant de la poudre blanche dans un tiroir de sa cuisine”. Elle “s’est alors rendu compte qu’il était en train de la droguer à son insu”, comme le dit Me Minkowski.
Niveaux élevés d’ecstasy dans le sang
Jeudi, la commission parisienne a confirmé une information de RMC selon laquelle les fouilles corporelles d’un représentant avaient révélé la présence d’ecstasy. Le bureau et le domicile du sénateur ont ensuite été perquisitionnés et les enquêteurs y auraient trouvé de l’ecstasy.
En revanche, aucune drogue n’a été retrouvée dans le sang de Joël Guerriau. Son avocat, Rémi-Pierre Drai, a déclaré : “Sur le fond, je ne fournirai aucune information”. Cette dernière personne s’est “indignée que des éléments de l’enquête reviennent dans la presse”.
Face-à-face de deux heures entre les deux élus
De l’affrontement qui a eu lieu vendredi pendant près de deux heures entre deux parlementaires de Loire-Atlantique dans la 3e circonscription de police judiciaire de Paris, on apprend que Jol Guerriau affirme avoir cru s’être procuré un “euphorisant” pour sa propre consommation, tandis que le législateur dénonce une « trahison ».
Un avocat de Sandrine Josso aurait déclaré à son client : “Sandrine Josso est toujours en état de choc”. Comme le dit Julia Minkowski, « elle a dû déployer des forces physiques et intellectuelles monumentales pour vaincre sa terreur et s’extirper in extremis de ce guet-apens ». Et pour être plus précis pour l’AFP : “A cela s’ajoute un sentiment de trahison et d’incompréhension totale. Joël Guerriau était un ami depuis une dizaine d’années, dans lequel elle avait toute confiance”.
Le conseiller juridique du sénateur, Maître Rémi-Pierre Drai, a conclu que la confrontation a aidé son client à confirmer fortement sa version des événements, rendant impossible à ce stade de l’enquête de caractériser un quelconque acte répréhensible. L’enquête se poursuivra normalement.
Vendredi soir, Me Rémi Pierre Drai a précisé que Jol Guerriau faisait l’objet d’une enquête pour “administration à l’instigation de (la députée MoDem) Sandrine Josso d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes, en vue de commettre une infraction”. Cette information a été relayée à l’AFP.
L’enquête est menée sous l’autorité du parquet parisien, qui a déclaré une enquête publique. En suivant cette procédure, une demande de prélèvement d’immunité parlementaire n’est plus nécessaire.
C’est pourquoi le législateur a désigné ce mercredi prochain comme une journée de divertissement en famille. “Je vais sortir avec mes enfants et jouer au tennis avec eux”, a-t-elle déclaré aux tabloïds du sud-ouest de la France. Cette courte phrase a suscité une réaction, notamment sur le réseau social Twitter, où plusieurs utilisateurs ont exprimé leur indignation face au manque de transparence concernant la rémunération des législateurs.
Mais Sandrine Josso maintient sa décision et la défend dans les pages de 20 Minutes. L’élue insiste sur le fait qu’elle ne sera absente que ce mercredi et tous les mercredis suivants. Tous les membres du Congrès sont libres de revenir au Congrès à tout moment jusqu’au vendredi 23 juin. Le moment venu, la centenaire reprendra place dans les rangs du palais Bourbon en préparation du “séminaire de travail et de cohésion » pour les 319 représentants du REM.
Selon son avocat, le sénateur français Jol Guerriau (Les Indépendants, centre droit) a été placé sous contrôle judiciaire après avoir été accusé vendredi d’avoir drogué et agressé la députée MoDem Sandrine Josso. Alors qu’il était assigné à résidence, Me Rémi Pierre Drai a précisé que Jol Guerriau faisait l’objet d’une enquête pour « administration à l’instigation de (la députée MoDem) Sandrine Josso d’une substance de nature à altérer son discernement ou son contrôle de ses actes, en vue de commettre un crime ».
Interrogé par l’AFP, le parquet parisien a confirmé l’enquête et précisé qu’il était interdit au suspect “de se rendre au domicile de la victime” et “de communiquer avec les victimes Après une confrontation de deux heures entre Jol Guerriau et Sandrine Josso, élue de Loire-Atlantique, vendredi dans le 3e arrondissement de police de Paris, l’élue est désormais mise en examen. Selon le ministère public, la plaignante s’est sentie malade après avoir bu de l’alcool au domicile parisien d’un sénateur de 66 ans avec lequel elle n’avait aucun lien amoureux.
Le sénateur de Loire-Atlantique, accusé de recours à la drogue pour commettre des violences, a fait l’objet d’une mise en examen après avoir été mis en examen par Sandrine Josso, députée de la région.