Jean Victor Meyers Compagnon – L’année 2012 a été évoquée comme date possible pour ce transfert de pouvoir, qui aurait coïncidé avec la fin du mandat de Jean-Pierre Meyers au conseil d’administration du géant de la cosmétique.
En effet, les relations de Liliane Bettencourt avec les hommes ont toujours été marquées par une certaine méfiance. Mais Jean-Victor Meyers a toujours garanti la connexion. « C’est un jeune homme sympathique et posé. C’est le plus diplomate de la familia », promet un proche. L’héritier de la fortune de Liliane Bettencourt chez le géant des cosmétiques L’Oréal a lancé sa propre marque de correcteurs.
C’est un gars énorme. Jean-Victor Meyers, avec ses yeux et ses cheveux noirs, paraît encore plus grand lorsqu’il est habillé de couleur noire, ce qui souligne sa stature imposante. A 28 ans, l’aîné des deux petits-fils de Liliane Bettencourt apprécie chaque jour un peu plus son parcours entrepreneurial débuté en 2012 avec le lancement de sa marque de cachemire, Exemplaire.
Première femme à le faire, elle succède à sa grand-mère au Conseil d’administration de L’Oréal. Il sera le plus jeune à occuper le poste d’administrateur de l’indice Cac 40, qui suit les performances des 40 plus grandes sociétés cotées à Paris. Le premier conseil était assez impressionnant.
Aussi, bouger. Pour moi, ce fut un événement déterminant. Mais je ne ressens pas du tout cela comme un fardeau. Parce que mon frère et moi avons été élevés normalement, en utilisant tous les produits standards de notre groupe démographique. Cela nous tient à cœur.
Deuxièmement, cet aficionado de la mode haut de gamme s’associe à son ami de collège Louis Leboiteux pour lancer une entreprise. Le jour de leur première rencontre, les deux adolescents portaient des tenues assorties, paniers en tout. Et ils l’ont admis l’un à l’autre. J’ai suivi leur recommandation.
“Et j’en suis très content”, s’exclame Jean-Victor Meyers. Il a arrêté le piano et l’alto parce qu’il était trop grand pour eux, mais il n’a pas l’intention de changer de voie comme sa mère musicienne, Françoise Bettencourt-Meyers. Le meilleur avantage de son travail est de pouvoir passer du temps avec ses collègues.
Le rôle de chef d’entreprise lui plaît d’autant plus qu’il s’est entouré d’amis. Ne rechigne plus à déléguer volontairement à ses partenaires des tâches aussi banales mais essentielles que la gestion et le contrôle logistique. L’aspirant homme d’affaires attribue un stage de six mois chez YSL Beauty, sponsorisé par L’Oréal, comme le moment où il a “tout appris”.
Jean-Victor et Louis ont un plan simple pour fabriquer les choses qu’ils veulent acheter mais qu’ils ne trouvent pas actuellement sur le marché. Savoir où trouver des pulls en cachemire haut de gamme adaptés à chaque génération. Exclusifs. L’héritier d’un conglomérat multinational ne voit aucun inconvénient à diriger une petite entreprise où le bouche-à-oreille est plus efficace que la publicité.
Au contraire. Cette attitude raffinée et élitiste devrait lui convenir parfaitement. Pour éviter d’être accusé de céder à un « caprice », Jean-Victor Meyers a suivi le protocole en réalisant une analyse de marché avant de lancer l’entreprise avec ses propres deniers et sans recourir à aucun emprunt. Puisqu’il est un exemple de la petite maroquinerie, sa voix est douce et il peut s’exprimer longuement sur la qualité des tissus et des cuirs.
Sa devise est « Travailler dur, jouer dur » ou « travailler dur et s’amuser en même temps ». Même avec ses nouvelles responsabilités, elle trouve encore le temps de voyager fréquemment dans des endroits comme Londres et Berlin, ainsi que dans sa « résidence secondaire » à Los Angeles. C’est une vraie salope. Très facile “
Il a toujours résidé à Neuilly, en France, avec sa famille dans le même immeuble que ses grands-parents. Diplômé du programme de gestion accélérée de l’ISG le 27 janvier, il a reçu un diplôme d’honneur de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).
Jean-Victor Meyers, l’héritier présomptif de la famille Bettencourt, est un homme de 25 ans prénommé Jean-Victor. Le conseiller familial a déclaré : « Il ne veut pas du tout s’exprimer ; c’est juste un gars ordinaire qui prend le métro comme tout le monde. » Pas complètement, tout de même.
Jean-Victor Meyers a remplacé cette semaine sa grand-mère au conseil d’administration de L’Oréal. Il est également le tuteur de Liliane Bettencourt et l’administrateur de Téthys, la société chargée de gérer le patrimoine familial. Selon un porte-parole de la famille, “la tradition des Bettencourt est que les membres de la famille votent dans le même sens”. Coût entre 60 000 et 110 000 euros par an en frais de présence pour cinq à six conseillers.
“Toute la famille Bettencourt est apaisée”
Téthys est désormais entièrement gérée par la famille Meyers et reçoit de L’Oréal des dividendes s’élevant à environ 300 millions d’euros par an. Jean-Victor Meyers dispose d’un compte personnel signé et d’une carte Visa Infinite pour couvrir les coûts associés à son troisième secteur de travail en tant que tuteur d’un multimillionnaire de 89 ans.
C’est dire si ce garçon « réservé et bien dans sa peau » a soudain grandi en l’espace de quelques semaines. L’organisation durera probablement jusqu’en février 2111. C’est dans son avenir de…
Jean-Victor Meyers a suivi jusqu’à présent un cursus normal. Programmes d’été à l’Université de la Croix-Rouge ; Trimestres d’été universitaires américains. Diplômé de la Faculté d’économie de Nanterre, il a suivi ces deux dernières années un programme accéléré de management à l’ISG (classée 33e sur 43 écoles de commerce en France).
L’ironie de la situation est que Stéphane Courbit, l’ex-patron d’Endemol, est actuellement en conflit avec sa famille au sujet d’un investissement réalisé par le mandataire de l’époque, Me Pascal Wilhelm, il y a un an. Quoi, une vieille histoire ? La communication familiale nous assure : “Toute la famille Bettencourt est en paix, ils ont passé les vacances de Noël ensemble aux Caraïbes, et Liliane est en voie de guérison.”
“Elle a l’impression d’être prisonnière”
Un cri de grande envergure qui n’est pas partagé par tous : parce que je connais Liliane depuis cinquante ans et que je prends le thé avec elle trois fois par semaine, je peux vous dire qu’elle est assez mécontente de sa situation actuelle.
Elle est partie la semaine dernière pour Oman sans se rendre compte qu’elle avait été licenciée de L’Oréal, alors qu’elle détruit constamment les documents de l’entreprise. Les amis les plus proches du JDD ont déclaré qu’elle serait “infiniment triste” de le voir partir.
L’une des dernières personnes en dehors de sa famille proche à avoir vu Liliane Bettencourt est son avocat, Me Jean-René Farthouat, et il est tout aussi déconcerté que tout le monde. Selon nos sources, l’avocat a reçu des instructions contradictoires ces derniers jours. L’affaire a de nouveau été renvoyée devant le juge de Courbevoie.
Alors qu’un documentaire Netflix sur sa célèbre famille marche bien, l’héritier de la quatrième génération de L’Oréal s’emploie à accroître le patrimoine familial en investissant dans des entreprises haut de gamme. […]
Si le vieil adage est correct et que vivre secrètement est la clé du bonheur, alors Jean-Victor et Nicolas Meyers ont dû expérimenter une partie de ce bonheur. Pendant de nombreuses années, les héritiers Meyers-Bettencourt ont vécu dans un complet anonymat.
Mais depuis ce matin, les deux fils de Françoise et Jean-Pierre Meyers ont quitté l’ombre pour la lumière. Ils ont été nommés, aux côtés de leur mère, gardiens de l’héritage de grand-mère Liliane maintenant qu’ils ont 25 et 22 ans.
Jean-Victor, le frère aîné, est désormais seul chargé de veiller au bien-être et aux activités quotidiennes de sa grand-mère. Il a passé quelque temps aux États-Unis en tant qu’étudiant et reste proche de la vieille dame qu’il y a rencontrée. Même lorsque les choses s’échauffent entre Liliane Bettencourt et sa mère, il continue de se déplacer régulièrement pour la voir dans son appartement de Neuilly-sur-Seine.
Nicolas, lui aussi, a continué à voir sa grand-mère, comme en témoignent des extraits de leur témoignage devant le juge des tutelles de Courbevoie publiés hier par “le Monde” et confirmant l’état de vulnérabilité dans lequel se trouve actuellement l’héritière de L’Oréal.
» Parfois, elle ne sait plus que moi je suis son petit-fils. Jean-Victor parle d’une femme qui “n’est plus capable de se révolter contre la présence des gradins”, et elle “me demande qui est ma mère”. Je ne pense pas que ma grand-mère soit capable de prendre des décisions concernant son héritage, confirme son jeune frère Nicolas.
Les deux frères Meyers sont désormais aux avant-postes de l’action, entourés d’ennemis. Pour certains, cela ressemblerait à une victoire partielle de Liliane Bettencourt, ironiquement. Selon ses avocats, cette personne aurait exprimé dès août 2010 le souhait que Jean-Victor « monte » au sommet de l’organigramme de L’Oréal.