Jean Pierre Treiber Mort – Jean-Pierre Treiber en avait assez d’être toujours présenté comme le méchant. Il s’agissait soit d’une évasion, soit d’un suicide, a déclaré son avocat Eric Dupond-Moretti à de nombreux médias en décembre.
En 2004, Géraldine Giraud et son amie Katia Lherbier sont assassinées dans l’Yonne, et cette condamnation laisse présager la mort du principal suspect de cette affaire. Jean-Pierre Treiber “a été retrouvé mort ce matin par des gardiens dans sa cellule” au centre de rétention de Fleury-Mérogis (Essonne), selon le ministère de la Justice. Ses amis et sa famille savaient apparemment depuis des semaines qu’il envisageait de se suicider, comme le rapporte Aziz Zémouri du Figaro.
Selon le cabinet du ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, le drame s’est produit entre 6 et 7 heures du matin. Une information judiciaire a été ouverte et les inspecteurs de l’administration pénitentiaire effectueront une visite sur place conformément à la politique. Le suspect s’est “pendu” avec un drap, selon Europe1. Un petit message griffonné indique que le détenu en a « marre » d’être qualifié de « criminel », selon lepoint.fr.
“Roland Giraud s’est effondré”
Interrogé à ce sujet sur i-Télé, Christophe Marques, secrétaire général de FO-prison, a précisé que même si le suspect était « surveillé » car « incarcéré pour évasion », « il y a plus de 500 détenus à Fleury-Mérogis et, pour les gardiens qui ne sont pas psychiatres, il est particulièrement difficile de déceler une fragilité, de prédire une tentative de suicide.” Cependant, dès samedi après-midi, de nombreuses organisations de détenus ont signalé que le suspect ne disposait pas d’un “kit de protection” (*) destiné à prévenir le suicide.
La cour d’assises de l’Yonne devait entendre fin avril le cas de Jean-Pierre Treiber pour le double meurtre en 2004 de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, dont les restes ont été retrouvés au fond d’un puisard dans sa propriété de Villeneuve-sur- Yonne. Treiber a toujours clamé son innocence.
Avec sa mort, la justice ne peut plus être rendue. En septembre, il s’est enfui de la maison d’arrêt d’Auxerre et, en cavale, il a écrit des lettres promettant qu’il serait « présent » à son procès. La police de Melun a déployé des efforts considérables et médiatisés pour l’appréhender vers la fin du mois de novembre. Roland Giraud, le père de Géraldine, est un acteur cité comme “furieux et dévasté” sur Europe1.
Deux mois avant le début de son procès, Jean-Pierre Treiber s’est suicidé samedi matin dans sa cellule de la maison d’incarcération de Fleury-Mérogis dans l’Essonne. L’unique suspect du double meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier en 2004 s’est enfui avec ses vêtements.
Par ailleurs, lepoint.fr est en mesure de révéler qu’il a écrit un seul mot avant de se suicider. Dans la lettre, il explique en gros à quel point cela lui fait mal d’être qualifié de « criminel » et comment il ne supporte pas l’idée d’être coupé des personnes qui lui tiennent à cœur.
La nouvelle du suicide de Jean-Pierre Treiber a été rendue publique samedi matin, peu avant 10 heures. Le porte-parole de la chancellerie a ensuite précisé : “Cette ronde a lieu toutes les heures, et rien d’anormal n’a été constaté lors de celle de 6 heures.” “Le corps a été découvert par les gardiens pénitentiaires à 7 heures lors d’une ronde.” Une source judiciaire affirme que ces tournées étaient réservées spécifiquement à Treiber.
D’après ce que nous avons appris, la cellule de Jean-Pierre Treiber était dotée de dreadlocks car les autorités pénitentiaires ne pensaient pas qu’il était suicidaire. En fait, les détenus considérés comme à risque de suicide ne reçoivent pas de literie, mais dorment sur des matelas anti-incendie et portent des pyjamas en papier.
Dans un communiqué obtenu par lepoint.fr, le ministère français de la Justice a déclaré attendre les résultats d’une enquête administrative menée par la garde de Sceaux, Michèle Alliot-Marie.
Pourtant, dans des lettres adressées à ses proches, l’ancien gardien avait souvent évoqué des pensées suicidaires. Le 8 décembre, Jean-Pierre Treiber expliquait pourquoi il avait fui la maison d’arrêt d’Auxerre en septembre : il projetait de se suicider derrière les barreaux. A son avocat, maître Éric Dupond-Moretti : « C’était ça ou je m’accrochais » devant un juge d’instruction.
“De toute façon, il ne voulait pas aller à son procès”, raconte François Vivant, un ami de Treiber que lepoint.fr a pu joindre. En novembre, le gardien était revenu à Melun avant d’être transféré à Fleury-Mérogis.
En matière d’administration pénitentiaire, “L’administration pénitentiaire est incompétente” (Me Bouzrou).
Interrogé par lepoint.fr, l’avocat de Marie-Pascale Treiber, l’épouse du chien de garde qui devait témoigner au procès, n’a pas retenu sa colère. Cette mort par suicide est un chocroi. Je condamne l’incompétence de l’administration pénitentiaire.
D’abord, Treiber s’est enfui, et maintenant il envisage de se suicider, selon les conseils. Le gouvernement n’a pris aucune mesure pour empêcher une telle tragédie. Elle aurait dû se préparer à une véritable surveillance du détenu. Il est temps que le veilleur de Sceaux prenne des mesures pour éviter de nouveaux drames.
Le parquet d’Évry a ouvert une information judiciaire. L’enquête est menée par les enquêteurs de la Direction des recherches de la Préfecture de police de Paris et de la Brigade de recherches de la Préfecture de police d’Évry.
Le procès n’aura pas lieu.
L’ancien PDG de Star Événement, François Vivant, estime que c’est “le dernier pied dans la porte de la justice” pour Treiber. Il emporte tous ses secrets avec lui. Il n’y aura pas de procès. Personne ne saura jamais toute la vérité”, a-t-il fustigé.
En fait, la poursuite de la justice s’est arrêtée à cause de la mort de Treiber. Jean-Pierre Treiber, qui a toujours clamé son innocence, devait être jugé fin avril ou début mai devant la cour d’appel de l’Yonne pour le double meurtre de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier, dont les corps ont été retrouvés dans un puisard le sa propriété à Villeneuve-sur-Yonne. Roland Giraud, le père de Géraldine, a qualifié la nouvelle d'”effondré” sur Europe 1 : “Je suis furieux et effondré. Ça ne me ramènera pas ma copine. Tout ce qui peut arriver arrivera, et plus encore.
L’ancien évadé s’est pendu dans sa cellule deux mois avant le début de son procès, et la modeste église de la ville était remplie de personnes en deuil. Sa mère et son père, sa sœur et son frère, sa fille, aujourd’hui âgée de 20 ans, et sa petite amie actuelle étaient tous assis au premier rang.
Je ne sais pas comment tu as pu tenir aussi longtemps. Vous avez foi en la bonté innée de l’homme. Vous avez gardé cet espoir, mais le samedi 20 février, votre courage vous a lâché”, a déclaré la sœur du défunt, Paulette, lors des funérailles.
Le prêtre Gérard Ballast a cité l’enseignement de Jésus : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ». Pour préciser, il a précisé dans son homélie que ces paroles “ne sont pas une invitation à ne pas comparaître devant le tribunal des hommes”, mais plutôt “une exhortation à ne pas prononcer de jugements hâtifs, pleins de haine envers autrui, et surtout à ne pas les condamner”. “.
Le prélat a déclaré : “Nous ne pouvons et ne voulons pas remplacer la justice humaine, mais nous pouvons et devons porter dans notre prière tous ceux qui ont été tragiquement touchés par ces événements”.
Aussi, “Dieu sait ce que le cœur d’une mère ou d’un père peut ressentir lorsque leur fils fait la une des médias dans les circonstances que nous connaissons”. aux proches de Jean-Pierre Treiber.
La cour d’assises de l’Yonne devait commencer le 20 avril le procès de Jean-Pierre Treiber pour les meurtres de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, commiss en 2004 par pendaison dans sa cellule de Fleury-Mérogis, en banlieue parisienne.
Cinq années de drame médiatique et juridique ont brusquement pris fin avec sa mort, mettant fin à tout espoir de procès et laissant de nombreuses questions sans réponse pour les familles des victimes.
Samedi matin, dans sa ville natale de Soppe-le-Bas (Haut-Rhin), Jean-Pierre Treiber a été inhumé.
Deux mois avant le début de son procès, le principal suspect des meurtres de Géraldine Giraud et Katia Lherbier en 2004 s’est commis en se pendant dans sa cellule le 20 février à la prison de Fleury-Mérogis, en banlieue parisienne.Les obsèques de l’ancien évadé a réuni entre 150 et 200 personnes dans la modeste église du village.
Deux mois avant le début de son procès, le principal suspect des meurtres de Géraldine Giraud et Katia Lherbier en 2004 s’est commis en se pendant dans sa cellule le 20 février à la prison de Fleury-Mérogis, en banlieue parisienne.
Entre 150 et 200 personnes ont assisté aux funérailles de l’ancien évadé dans la modeste église du village.Ses parents, son frère, sa sœur, sa fille (alors âgée de 20 ans) et son partenaire étaient tous présents lors du service religieux. La nouvelle épouse de son ex était assise derrière eux à l’église.
La procédure judiciaire dans l’affaire Giraud-Lherbier s’est conclue samedi par le suicide de Jean-Pierre Treiber. Le procès a été annulé après cinq ans de feuilleton médiatique et judiciaire lorsque Jean-Pierre Treiber s’est finalement évadé.
Puisque l’unique suspect est décédé, nous ne connaîtrons peut-être jamais toute la vérité sur ce qui a conduit à cette tragédie.
Une asphyxie et un suicide par pendaison ont été confirmés lors de l’autopsie de Jean-Pierre Treiber, selon le parquet d’Evry (Essonne). L’autopsie a été pratiquée dimanche 21 février. Avant de se suicider, Jean-Pierre Treiber avait enregistré une note de suicide.
Un syndicat pénitentiaire affirme que dans cette note, Treiber, qui s’est suicidé en se pendant avec un drap, révèle qu’il en avait « marre » d’être traité de « criminel » et qu’il ne supportait plus d’être séparé de ceux qu’il aimé.
Le ministère de la Justice a affirmé que les gardiens de prison avaient retrouvé son corps à 7 heures du matin lors d’une ronde, alors que rien de suspect n’avait été découvert.
Un représentant de la Chancellerie a déclaré : “Il a été découvert pendu”, sous-entendant que l’enquête révélera les causes de sa mort. Jean-Pierre Treiber faisait l’objet d’une “surveillance renforcée”, compte tenu notamment de sa récente évasion, il était donc détenu dans une unité d’isolement où il se trouvait seul dans sa cellule.
Après le décès de Jean-Pierre Treiber, la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a demandé une enquête judiciaire et ouvert une enquête administrative.
Après la découverte des corps de Géraldine Giraud et de son amie Katia Lherbier au fond d’un cloaque dans la propriété de Jean-Pierre Treiber à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), la cour d’assises de l’Yonne devait juger l’innocent autoproclamé Jean-Pierre Treiber. Pierre Treiber fin avril ou début mai.