Jean-Pierre Flahaut Bruay-En-Artois

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Jean-Pierre Flahaut Bruay-En-Artois
Jean-Pierre Flahaut Bruay-En-Artois

Jean-Pierre Flahaut Bruay-En-Artois – J’ai des photos, je me souviens d’avoir vu le notaire au moment de la reconstitution, et mon cousin était policier à Bruay, donc je suppose qu’on peut dire que j’étais au premier rang. Et donc, tout le monde a été affecté par cet incident ; il était souvent évoqué dans la conversation. L’un des scandales qui a le plus choqué le public à l’époque ; Je dirais même plus que “l’affaire Gregory” quelques années plus tard.

C’était la lutte des classes, la fin de l’exploitation forestière, une pauvre fille tuée au bout de son jardin par un « ogre plein d’argent », etc. Depuis combien de temps enquêtez-vous sur ce sujet et qu’est-ce qui vous a amené à cette conclusion ? Cinq années d’enquête ont été consacrées à cette affaire.

J’ai abordé ce cas en supposant que je faisais une enquête policière typique. En tant qu’ancien flic et natif du pays, j’ai réalisé que de nombreuses portes s’ouvriront pour moi en ce qui concerne cette enquête. Il y a eu des défis, certes, mais j’ai aussi reçu de nombreux appels et témoignages, notamment lors de la sortie du premier volume de mon enquête. Evidemment, il fallait “tester”, et j’ai aussi pu m’appuyer sur quelques “amis d’investigation”, des gens qui connaissaient les ruelles.

Après la parution de mon premier livre, un homme s’est approché de moi et m’a dit : “Tu m’as trompé, je connais le véritable assassin” — Daniel Bourdon. Pendant ce temps, il explique que son grand-oncle basé sur l’alliance a assassiné Brigitte puis a blâmé sa mère, qui était sa tante. J’ai eu un rendez-vous téléphonique avec une dame âgée dans la foule, et elle m’a tout raconté sur sa vie.

Elle et son mari ont élu domicile à Bruay-en-Artois. Ce n’était pas inhabituel pour son mari de rentrer tard le soir du crime, bien qu’il soit arrivé vers 2 heures du matin avec les lumières éteintes. C’était un homme violent avec un appétit sexuel torride, et elle avait peur de lui.

Et puis il aurait fait cette déclaration, puis il l’aurait menacée : si jamais elle en parlait à leur fils, il le prendrait personnellement. La famille s’enfuit six mois plus tard et s’installe en pleine journée, alors qu’elle vient d’achever la construction de sa maison à Bruay, non loin du lieu du drame.

Cet individu n’était pas seulement un petit voleur, mais il avait déjà été expulsé de l’académie de police pour des problèmes de comportement. Une fois au Moyen-Orient, il commence à amasser un grand nombre de maîtresses et à visiter régulièrement des jeunes femmes qu’il manipule. Sa femme et lui avaient finalement rompu.

Pendant de nombreuses années, elle est restée silencieuse, ne rompant son silence que lorsque son fils est décédé d’un cancer il y a environ six ou sept ans. Elle prend alors la décision de signaler l’incident aux autorités locales. Il a été revérifié et elle a fait du bon travail. Oui Monsieur. Puisque la situation était prédéterminée, rien ne pouvait être fait.

Je sais sans l’ombre d’un doute que c’est lui car toutes mes vérifications le corroborent. On m’a donné des détails très précis. En fait, j’ai fini par rencontrer cet homme, et il a décliné mon offre d’amitié. Sa femme dit : « il prie avec sincérité ». En fait, il a attendu pour la menacer qu’après l’avoir vue.

Bourdon, Daniel. Même si je savais que ce n’était pas le notaire, j’ai continué à creuser pour plus d’informations sur son éventuelle implication car le corps était si proche de la propriété de sa maîtresse et le public n’avait pas une opinion favorable du couple à cause de leurs nuits “torrides” avec des adolescentes.

En fait, j’ai entendu des témoignages à l’appui de cela. C’est probablement le jeune sans-abri de Bruay, Jean-Pierre Dassonville, sous la direction du couple, qui a déplacé le corps. Et puis, mystérieusement, Dassonville disparaît définitivement un an plus tard… On peut raisonnablement se demander si lui aussi n’a pas été assassiné pour le faire taire.

Cinquante ans après l’affaire Bruay, “ma contre-enquête a érodé la confiance”. (3/4)
L’affaire Bruay-en-Artois débute le 6 avril 1972, lorsque le corps de Brigitte Dewèvre, 15 ans, est découvert. En 2015, Daniel Bourdon, un ex-flic à Paris mais originaire de Bruay, a ouvert sa propre contre-enquête sur l’incident non résolu.

L’histoire de Bruay-en-Artois reste l’une des intrigues criminelles les plus connues des années 1970. Elle se passe dans les Houillères, en plein pays charbonnier, alors que les boues paresseuses des mines suintent de leurs différentes fosses à boues. Le 6 avril 1972, Brigitte Dewèvre, 15 ans, est retrouvée morte et partiellement nue dans un champ à Bruay-en-Artois, Pas-de-Calais. Elle a été étranglée et son corps porte les marques de plusieurs coups, mais elle n’a pas été agressée.

Les enquêteurs se sont rapidement concentrés sur Pierre Leroy, notaire de 37 ans à Bruay-en-Artois. Sa voiture a été aperçue très près du lieu de l’accident. Leroy insiste sur le fait qu’il est allé voir sa maîtresse le soir du crime, mais ses justifications sont évasives. Il a été inculpé (l’ancienne expression pour examiné) puis enfermé.

L’opinion publique est divisée sur la question. C’est le premier événement du genre que la télévision s’efforce de couvrir en direct. Le juge d’instruction Henri Pascal, ou “le petit juge” comme les journalistes l’appelleront bientôt, s’oppose au maintien de la confidentialité des pratiques éducatives et participe à la fondation du Syndicat de la magistrature. Il est un commentateur fréquent des médias.

Des groupes d’extrême gauche veulent que la tragédie représente la lutte entre les classes sociales. D’un côté, nous avons le notaire éminent et donc inévitablement coupable, et de l’autre, nous avons une victime, une pauvre fille de la classe ouvrière. Le 1er mai 1972, le titre du journal maoïste La Cause du peuple disait : « Et maintenant, ils massacrent nos enfants ».

https://youtu.be/PDnxAnvDYVU
Jean-Pierre Flahaut Bruay-En-Artois

Cependant, faute de preuves et d’accusations tangibles, le notaire a été récusé. Bientôt il sera l’heureux récipiendaire d’un non-lieu. L’affaire contre le juge Pascal a été abandonnée au profit d’un de ses confrères parisiens.

Jean-Pierre Flahaut, un jeune délinquant de Bruay-en-Artois, s’accuse d’un crime puis retourne à ses anciennes habitudes. Après trois ans de prison, il comparaît devant un juge. Il sera déclaré non coupable dans les deux cas. Avant que l’affaire ne soit définitivement classée en 2005, l’enquête traîna longtemps.

Daniel Bourdon, policier à la retraite de Bruay-en-Artois qui avait 13 ans au moment du meurtre, a repris son enquête et affirme avoir identifié le véritable assassin de la jeune Brigitte. Mais ce nouveau suspect, un ancien facteur, ne risque rien du tout, à moins, bien sûr, qu’il soit vraiment le coupable. L’affaire étant résolue, il est à l’abri de toute poursuite judiciaire.

Daniel Bourdon a écrit trois livres sur le scandale de Bruay-en-Artois et a fondé une maison d’édition consacrée exclusivement à la littérature policière appelée Flag Edition.INTERVIEW. C’est l’un des mystères non résolus les plus intrigants du XXe siècle.

En 1971, Brigitte Dewèvre, 15 ans, est brutalement assassinée à Bruay-en-Artois, dans le Pas-de-Calais. Le crime choquant est initialement attribué à un notaire corrompu de la ville, et l’enquête devient rapidement une affaire politique.

Le « riche bourgeois » qui assassine la « pauvre fillette » a fait quelque chose pour mériter la colère de tout un groupe social. Mais le coupable a finalement été démasqué. Et l’enquête se resserre. En 2005, l’affaire a finalement été classée en raison d’une série de fausses pistes. L’assassin de Brigitte n’ira jamais en prison. Mais un ex-détenu du nom de Daniel Bourdon mène depuis cinq ans une contre-enquête minutieuse.

Et il pense qu’il a traqué l’agresseur.

Le 5 avril 1972, Brigitte se rend chez sa grand-mère pour y passer la nuit. Elle n’atteindra jamais sa destination. Son corps a été retrouvé dans un marais voisin l’après-midi suivant, supplié et partiellement déshabillé. La jeune fille a été étranglée avec une chaîne. Elle n’a pas été agressée.

Les soupçons se sont rapidement répandus dans le quartier au sujet du notaire Pierre Leroy et de sa gouvernante, Monique Bégin-Mayeur, dont la maison est adjacente à une zone de marée. De plus, le notaire a une réputation louche ; tout le monde sait que c’est un célibataire qui fréquente les bordels de la ville.

Le 13 avril, il a été interpellé dans le cadre d’une enquête pour “homicide volontaire”. Mais au bout de trois mois, tout le monde lui avait pardonné. Des preuves insuffisantes empêchent une accusation ferme, même si le grand public a été convaincu de la culpabilité de l’accusé après avoir été plongé dans le scandale. Le petit peuple est furieux parce qu’un « riche bourgeois » a tué la fille d’un pauvre. Cinq ans de contre-enquête, et pourtant un seul suspect dans l’affaire Bruay-en-Artois.

Dans le même temps, l’enquête s’est immédiatement heurtée à un certain nombre d’impasses et de fausses pistes. La patronne du notaire est mise à l’épreuve puis renvoyée. Et l’espion de Brigitte, Jean-Pierre Flahaut, s’est accusé d’un crime en 1975 alors que tout le monde s’attendait à son innocence.

Innocent il le sera aussi. Mais cela n’a pas empêché Daniel Boudon, natif de Bruay et ancien agent de la BAC à Paris, de mener une contre-enquête de cinq ans qui, selon lui, l’a conduit à l’identité de l’auteur 50 ans plus tard. Entretien.

Je suis né à Bruay, où ma mère réside toujours, et j’y ai passé les 19 premières années de ma vie. A environ deux cents ou trois cents mètres de notre maison vivait la famille Dewèvre ; J’étais de bons amis avec le jeune frère Dewèvre et jouais souvent au soccer avec lui sur le célèbre banc de sable. J’avais 13 ans quand cette pièce a été écrite.

Jean-Pierre Flahaut Bruay-En-Artois
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