Jean-Marie Arthaud Wikipedia – Anne-Marie Arthaud, 85 ans, vit seule dans une maison au fond d’une impasse de la rue de la Tour dans le 16e arrondissement de Paris. Le 9 mars 2015, quelques mois seulement après le décès de son mari Jacques, sa fille disparaît.
Depuis, elle a arrêté de sortir de la maison et a arrêté de s’habiller pour la journée parce que “Pour qui devrais-je le faire ?” Elle a accepté de se remémorer auprès de Paris Match cette époque d’insouciance où Florence, “la petite épouse de l’océan”, se lançait dans un tourbillon d’activités et de relations.
Rendez-vous parisien. Quelles sont vos pensées et vos sentiments un an après le décès de Florence ? Marie-Anne Arthaud. La date de l’événement n’a aucun rapport avec une quelconque douleur ! La souffrance est constante.
Est-ce qu’elle vous a parlé de la série d’aventures de TF1 “Dropped” ?
Oui. Je me suis demandé : « Que va-t-elle faire dans ce désordre ? » Même le pays du lieu lui était inconnu. Plus tôt dans la journée, elle m’a envoyé un texto depuis l’avion : “Nous allons en Argentine, je suis la seule du groupe à le savoir.” Si elle n’avait pas été éliminée d’ici là, elle aurait prévu de revenir lui rendre visite après deux semaines.
Comment avez-vous entendu parler de la catastrophe survenue le 9 mars 2015 ?
Heure : 5h00 du matin. Je n’ai pas dormi, comme d’habitude. Soudain, une photo de Florence apparaît sur ma télé. Cela serait alors considéré comme un événement anormal. Cela m’encourage. Hubert, mon enfant, connaît la vérité depuis deux heures.
mais il me laisse un peu de répit et supplie tout son entourage de ne pas me le dire. C’est lui qui me téléphone toujours vers 19 heures. Je suis tellement choqué que je ne peux pas le traiter. Au lieu de rester un cauchemar, c’est désormais notre réalité quotidienne. Aujourd’hui, Hubert se bat pour qu’aucune autre mère ne subisse ce que j’ai vécu.
Malgré cela, la petite mariée de l’océan est née sous le signe de la joie.
Nous avions la meilleure famille de tous les temps. Ma sœur faisait partie de l’équipe de France de ski et je suis allé à Chamonix pour la soutenir. Ils sont tombés amoureux au premier regard. Chacun de nous avait 17 ans à l’époque. Nous avons accueilli Jean-Marie Florence et Hubert au monde à l’âge de 29 ans. Nous avons passé les vacances dans la maison que possédait ma belle-famille aux Issambres.
Malgré cela, la petite mariée de l’océan est née sous le signe de la joie.
Nous avions la meilleure famille de tous les temps. Ma sœur faisait partie de l’équipe de France de ski et je suis allé à Chamonix pour la soutenir. Ils sont tombés amoureux au premier regard. Chacun de nous avait 17 ans à l’époque. Nous avons accueilli Jean-Marie Florence et Hubert au monde à l’âge de 29 ans. Nous avons passé les vacances dans la maison que possédait ma belle-famille aux Issambres.
L’accident qu’elle a subi à l’âge de 17 ans “aurait déjà pu lui être fatal…”
Quel âge avait Florence lorsqu’elle a embarqué pour la première fois ? Ma fille a trouvé l’océan en moi. Même si je portais un enfant, je passais beaucoup de temps en mer. De là est incontestablement la source de cette fameuse « intuition de la mer » pour laquelle lui et ses amis marins étaient sans cesse loués. Et sa forte personnalité.
Il développe très tôt un intérêt pour les bateaux…
Son frère aîné Jean-Marie était son professeur. Ils ont participé à autant de courses que possible. Même s’ils ne sont pas de mon sang, le bateau de 4,45 mètres “Zoubida” de mes enfants a remporté la première place dans toutes les courses auxquelles.
il a participé. Avec une nouvelle course chaque semaine, ils ne manquaient jamais de quelque chose à faire en attendant. Il n’était pas nécessaire de les inciter à se coucher le soir puisqu’ils étaient épuisés.Parlez-moi de la jeune Florence et de la Florence de la jeune Florence.
Très actif et aventureux, pas comme ces enfants qui sont coincés là où ils sont placés. C’est une excellente élève qui a fréquenté l’école locale, l’Institut de La Tour. Elle a commencé à protester à l’âge de 14 ou 15 ans contre le fait qu’elle était retenue à la maison alors que son frère aîné était autorisé à sortir. Son père et moi étions fermes sur ce point.
Elle n’avait que 17 ans lorsqu’elle a été victime d’un accident de voiture presque mortel. Un de leurs amis avait emprunté la BMW de son père et la conduisait sans permis lorsqu’ils sortaient ensemble. Six fois ont été lancés au premier tour.
Alors que mon mari et moi étions à l’aventure dans le désert du Sahara, au sud de l’Algérie, ma mère a lancé un terrible avertissement. Quelle expérience terrifiante de retrouver notre fille aux urgences de Fontainebleau.
Elle a subi une fracture du crâne et une hémorragie cérébrale, la laissant paralysée et marquée. La mort n’était pas loin. Sa période de convalescence a pris du temps. Malgré cela, elle a pu terminer ses études de premier cycle et entrer à la faculté de médecine.
Puis, pour l’aider à se détendre, votre conjoint lui donne la permission de visiter Newport, lieu de la conclusion de la Transat en solitaire anglaise.
Lorsqu’elle le fait enfin, Jean-Claude Parisis lui propose de payer son passage transatlantique. Nous sommes d’accord; nous avons des amis basés à New York qui peuvent l’héberger. Elle n’a que dix-neuf ans.
Au cours de ce voyage, elle réalise que l’océan est son seul véritable amour. Elle a abandonné ses cours d’anatomie et abandonné son diplôme. Au début on se bat comme des fous, mais on finit par céder. Même un bateau, un Frioul, est fourni par Jacques.
Dans une vague d’activités impliquant son proches, elle faisait des courses et réalisait des projets. Lorsqu’elle termine la première Route du Rhum en 1978, elle est la première femme à terminer la course et la onzième au classement général.
Lorsqu’il courait une course, je ne manquais jamais de l’encourager à la fin. En Guadeloupe, j’ai séjourné dans un hôtel modeste. Je lui ai conseillé de se coucher tôt après son retour au port tard dans la nuit. Si proche de l’insomnie, elle est venue. Ses yeux fatigués se gonflaient toutes les 35 minutes alors qu’elle se précipitait pour vérifier l’heure. Cependant, sa renommée lui a permis d’attirer l’attention des sponsors et des médias.
Quelle était son humeur à l’époque ?
Oui ! Elle faisait des courses et réalisait des projets au milieu d’une vague de visites de ses proches. Le monde était pour elle une nourriture. L’indépendance et le frisson de l’exploration de nouveaux océans l’avaient libérée.
A 33 ans, elle est la première femme à préparer le célèbre trimaran « Pierre Ier » pour parcourir la Route du Rhum. Son oncle adoré, mon petit-fils Charles, l’a baptisé dans la Seine. Il a brisé l’habituelle bouteille de champagne au fond du bateau. Fortuitement, il a découvert cela.
Mais la course n’a pas été simple…
Une véritable épreuve de douleur. Elle a une hernie discale et doit porter une minerve tout au long du trajet. Le pilote automatique cesse de fonctionner quelque part le long de l’itinéraire. Épuisée, elle fait des hémorragies, sa radio ne fonctionne plus.
Depuis que Florence a perdu son indicateur météo, l’équipage a été contraint de faire appel à son instinct pendant 22 ou 23 heures chaque jour. On aperçoit déjà La Désirade, et la Guadeloupe n’est pas très loin. Kersauson, qui est à bord de l’avion, découvre qu’elle est à la première place.
Ce doit être le chaos absolu là-bas.
En mer aussi ! J’ai peur qu’elle heurte un bateau parce qu’ils sont éparpillés partout. Nous allons tous voir Florence, après tout. Lors de la célébration de la victoire, ma fille et moi emmenons à bord des Saintes Jean-François Deniau, qu’elle a rencontré à terre.
Florence doit porter Jean-François sur son dos jusqu’au sommet de la colline où elle a réservé un hôtel pour sa famille et ses amis car il ne peut pas s’y rendre à pied. Ma fille est une force puissante dans ce monde. La joie que je ressens aujourd’hui est sans précédent.
Elle voulait seulement être seule pendant qu’elle était sur son bateau. Pour lui donner le maximum de potentiel”Il y avait beaucoup d’affection pour elle… mais la presse et ses camarades marins ne lui étaient d’aucune aide.
Le processus d’admission prend un certain temps. Au début, on se moquait d’elle comme d’une fille à papa, une version du XVIe siècle de la gamine de la classe supérieure. Et pourquoi avait-elle choisi d’entrer dans le monde dominé par les hommes des marins, où les femmes n’avaient pas vraiment une excellente réputation ? Après le combat, tout le monde a vu à travers son déguisement. Quelqu’un d’authentique. Facile à comprendre et à suivre.
Sa générosité a également été saluée.
Sans penser à elle, elle aurait fait don de sa chemise. Rendre les autres heureux était sa principale source de plaisir. La population permanente du fort de Bretagne où elle vivait avec sa petite fille Marie était comprise entre cinq et dix personnes.
Quel genre de maman était-elle ?
Aimante mais souvent absente, comme toutes les dames qui ont une activité difficile. Elle m’a fait remarquer après la naissance de sa fille : « Il y a quelque chose de divin dans le fait de donner la vie. »
Nous discutons également de son amour pour l’organisation de fêtes.
Elle les triait tout le temps. Elle aimait ses rencontres nocturnes avec ses amis. Elle pouvait goûter ce que les autres mangeaient. Quand elle était plus jeune, j’avais l’habitude de faire sortir la moitié de sa classe dans mon jardin le jeudi, notre jour de congé. Elle avait soif de solitude, mais seulement sur son bateau. Pour l’exprimer dans toute sa splendeur.
Vous semblez garder l’urne avec ses restes dans votre espace personnel.
Je les ai rassemblés avec les affaires de mon fils aîné, décédé en 2001. Mon mari est décédé juste avant l’arrivée de Florence et, en tant que personne spirituelle, j’aime penser qu’il est maintenant avec notre fille.