Jacqueline Sauvage Et Son Mari – Après l’assassinat de son mari Norbert Marot en 2012, Jacqueline Sauvage est au centre d’une action en justice.L’année 1947 voit la naissance de Jacqueline Sauvage. Elle épouse Norbert Marot en juin 1965 après l’avoir rencontré adolescente.
Elle a eu quatre enfants — un garçon, Pascal, et trois filles, Sylvie, Carole et Fabienne — après une carrière de couturière qualifiée. Au début des années 1970, la famille s’installe à Melun. Après avoir été licencié en 1981, Norbert Marot, qui avait de l’expérience dans la conduite de gros camions, décide de créer sa propre entreprise de transport.
Pascal, Sylvie et Fabienne rejoignent Jacqueline et son mari dans l’entreprise et en font une affaire de famille.Jacqueline Sauvage a utilisé trois balles dans le dos pour assassiner son mari le 10 septembre 2012. Lors de son procès, elle a déclaré avoir agi en état de légitime défense après 47 ans de violence conjugale. Les trois enfants du couple, tous témoins, ont condamné leur père violent et incestueux.
La condamnation de Jacqueline Sauvage à 10 ans de prison a eu lieu le 28 octobre 2014. Même si elle a fait appel, elle a été de nouveau condamnée à la peine initiale le 3 décembre 2015, lors de son procès en appel.
Peu de temps après, plusieurs célébrités et utilisateurs des réseaux sociaux, dont l’actrice Anny Duperey, ont commencé à faire circuler des pétitions demandant la grâce du président. Jacqueline Sauvage a été partiellement graciée par François Hollande le 31 janvier 2016.
Elle avait 72 ans lorsqu’elle est décédée le 23 juillet 2020. Le 28 juillet, ses funérailles se sont déroulées dans le plus grand secret.
Les Assises de Saône-et-Loire commenceront à entendre le 21 juin le cas de Valérie Bacot à Chalon-sur-Saône. Le conjoint de la mère l’avait battue, violée et prostituée ; elle l’a assassiné en mars 2016. Certains aspects de ce procès sont similaires à ceux de Jacqueline Sauvage il y a six ans.
Dans la presse, elle est comparée à Jacqueline Sauvage. Le procès de Valérie Bacot se tiendra du 21 au 25 juin devant la cour d’assises de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). La mère de quatre enfants a choisi de mettre fin à sa relation abusive avec son beau-père et a ensuite mari de vingt-quatre ans en lui tirant une balle derrière la tête le 13 mars 2016.
Il existe des parallèles entre l’expérience de cette femme et celle de Jacqueline Sauvage. Après 47 ans de violences conjugales, la femme a tué son mari le 10 décembre 2012. Beaucoup de choses sont identiques. La violence s’intensifie depuis un moment. “Ces femmes ont vécu des années de silence, de souffrance, de dénigrement et d’humiliation”, affirme Janine Bonaggiunta, qui défend Valérie Bacot aux côtés de Nathalie Tomasini.
Des personnages distincts
Les deux avocats ont également assisté aux procès de Jacqueline Sauvage en octobre 2014 et décembre 2015. Selon moi. Selon Janine Bonaggiunta, “chaque dossier, chaque personnalité, chaque cas est différent”, il n’est donc même pas nécessaire d’évoquer la question de la violence domestique dans ces deux cas. La distinction la plus importante est l’écart d’âge entre Valérie et Jacqueline Sauvage.
Après 24 ans de domination, celle qui vivait en Saône-et-Loire assassine son mari, Daniel Polette, alors qu’il avait 36 ans. A 65 ans, Jacqueline Sauvage décide de faire quelque chose. Contrairement à Valérie Bacot, la dame graciée par François Hollande en 2016 était également très amoureuse de son conjoint.
Finalement, Jacqueline a choisi d’épouser son conjoint. Il n’a pas été sélectionné par Valérie. Il a commencé à la violer quand elle avait douze ans. Janine Bonaggiunta précise qu’une prise avait déjà commencé auparavant. Un tel impact que le propre mari de Valérie Bacot a recours à la prostitution. Il a encore élargi sa domination. Une distinction notable est la prostitution.
Leur personnalité est également différente entre les deux femmes. Valérie Bacot est dépeinte comme quelqu’un d’extrêmement réservé, calme et soucieux de son intimité. Elle et son conjoint ont élevé quatre enfants dans un isolement relatif lorsqu’elle était adulte, interagissant rarement avec qui que ce soit en dehors de leur famille immédiate.
La personnalité de Jacqueline Sauvage était plus forte. Elle a travaillé comme couturière jusqu’à ce qu’elle et son mari Norbert Marot démarrent une entreprise de transport qu’ils dirigeaient avec leurs trois enfants.
Dans les deux cas, la question de la légitime défense se pose.
Malgré leurs différences, les préoccupations que la vie, les procès et les expériences de ces deux femmes mettent en lumière sur la justice et la société sont interconnectées. Le traitement de la violence domestique est remis en question par eux. Nous devons également considérer le concept de légitime défense à la lumière de ces événements.
Juste pour vous rafraîchir la mémoire, cela n’a pas été utilisé tout au long des procès de Jacqueline Sauvage. Dans les polémiques autour de Valérie Bacot, Janine Bonaggiunta et Nathalie Tomasini déclarent qu’elles s’abstiendront d’en parler.
Par conséquent, le temps entre l’acte de violence et la réaction doit être contemporain. Après une agression, le délai de prescription pour se défendree est épuisé. Par ailleurs, « l’exécution d’un crime ou d’un délit » doit être stoppée par l’acte de défense.
L’équipe de défense représentant Jacqueline Sauvage n’a pas réussi à convaincre les cours d’assises de Blois en décembre 2015 et d’Orléans en octobre 2014 d’accepter leur plaidoyer de légitime défense reporté. L’essentiel était de souligner qu’un mariage violent est un décor permanent. Toute réaction, à tout moment, doit être considérée comme un acte de légitime défense.
Nous devrions réviser les normes. Leurs règles sont rigides. Nous voici dans ces limbes avec un mari dont les accès de violence vous laissent à vous demander quand il va vous assassiner. Prédire l’acte mortel est une forme de légitime défense, selon Me Bonaggiunta.Si le système judiciaire français veut sérieusement protéger Valérie Bacot, il devra adopter le concept de légitime défense différée codifié dans le code pénal canadien depuis 1990.
L’affaire du meurtre de Valérie Bacot et la condamnation de Jacqueline Sauvage
Histoire de vous rafraîchir la mémoire, Valérie Bacot fait face à des accusations d’« assassinat » plutôt que de « meurtre ». La notion d’intentionnalité distingue les deux mots en droit français. La notion de préméditation est confirmée dans l’affaire Bacot.
C’est donc elle qui aurait tué Daniel Polette. Une mère a tenté d’empoisonner son mari le jour même du meurtre, le 13 mars 2016, avant de recourir à une arme de poing. Les tribunaux estiment qu’elle était bien préparée pour sa prestation.
Cela diffère encore du scandale Jacqueline Sauvage d’une autre manière. La mort de la femme, le 29 juillet 2020, a été qualifiée de « meurtre », ce qui signifie qu’elle a été commise sans aucune planification préalable. Elle a été condamnée à 10 ans de prison en première instance le 28 octobre 2014. Verdict : 3 octobre 2015, condamnation confirmée en appel.
Le 28 décembre 2016, François Hollande a finalement gracié Jacqueline Sauvage après qu’elle ait été défendue par un groupe de soutien, comme Valérie Bacot.Il s’agit d’une circonstance aggravante si le délinquant entretient une quelconque relation avec la victime, comme le prévoit le Code pénal. Une peine de 30 ans de sûreté pourrait conduire Valérie Bacot en prison pour le reste de sa vie.
Paralysée après une condamnation pour le meurtre de son mari, Jacqueline Sauvage est décédée.
Lorsque Jacqueline Sauvage est décédée le 23 juillet, elle était devenue une icône de la violence domestique en raison de ses poursuites pour le meurtre de son mari violent.Jacqueline Sauvage, 72 ans, est décédée jeudi 23 juillet après avoir purgé une peine d’emprisonnement à perpétuité pour le meurtre de son mari violent. En 2016, François Hollande lui a gracié.
Selon l’une de ses filles qui s’est confiée à l’Agence France-Presse (AFP), son enterrement s’est déroulé mardi 28 juillet dans le plus grand secret.Selon Nathalie Tomasini, l’avocate de Mme Sauvage, qui s’est entretenue mercredi 29 juillet avec le quotidien.
La République du Centre, Jacqueline Sauvage “nous a quittés tranquillement, alors que son affaire mobilisait la France entière dans un chaos retentissant”. Le journal qui a annoncé la nouvelle précise qu’elle est décédée le 23 juillet dans sa maison du village de mille habitants de La Selle-sur-le-Bied (Loiret), où s’est déroulé le drame conjugal.
Après un appel couronné de succès, Jacqueline Sauvage a été condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari par trois coups de feu dans le dos. Son petit ami avait agressé sexuellement ses trois enfants et l’avait soumise à des tortures physiques, psychologiques et sexuelles pendant 47 ans.
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Suite à sa condamnation, Jacqueline Sauvage a obtenu un large soutien du public et l’approbation de nombreux hommes politiques et personnalités du monde du divertissement influents, renforçant ainsi son statut de symbole pour les victimes de violence domestique.
Interrogée sur Jacqueline Sauvage, Nathalie Tomasini a déclaré à l’AFP que son récit et sa liaison ont contribué à attirer l’attention sur les femmes qui ont lutté pendant des années en silence chez elles et dans la société.
François Hollande a gracieusement commué la peine restante de sa peine de prison sans effacer sa condamnation après quatre ans de prison et le rejet de sa demande de libération conditionnelle, rendue possible par une première grâce partielle. A 69 ans, Jacqueline Sauvage retrouve sa maison d’enfance à La Selle-sur-le-Bied.
La perte tragique de la vie de Jacqueline Sauvage rappelle de terribles souvenirs d’un mariage controversé qui a horrifié la nation, selon l’ancien président de la république. Même si son absence m’a affecté, je sais aussi que Jacqueline Sauvage est morte libre parce que de nombreuses femmes victimes se sont vues en elle”, a-t-il déclaré.
Jagoline Sauvage a été libérée. Dans la lutte contre les violences basées sur le genre, elle était devenue une icône. Emmanuel Macron a déclaré sur Twitter qu’ils poursuivraient sans relâche ce combat, grande cause du quinquennat.
Ce n’est pas en vain que Jacqueline a enduré cette douleur.
À la fin du mi Conseil ministériel, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait également quelque chose à dire à une dame devenue le « visage » d’une organisation. “Cette bataille contre les violences domestiques et pour éradiquer ce fléau national ne cessera pas”, a-t-il proclamé.
L’homologue de Jacqueline Sauvage en 2018, Muriel Robin, a exprimé sur Europe 1 sa conviction que les épreuves du personnage n’auraient pas été vaines. Pendant ce temps, les appels à l’aide de nombreuses autres personnes restent lettre morte.
L’actrice et présidente du comité de soutien Eva Darlan a déclaré à l’AFP qu’à son avis, “elle n’a pas beaucoup profité de sa tranquillité”. Elle personnifiait l’agressivité et l’injustice. “Je ne sais pas.”Le fait que Jacqueline Sauvage “aura passé plus de quarante ans sous les coups de son mari” a également été pointé par Ségolène Royal, ancienne candidate PS à la présidentielle, dans un Tweet.
Elle n’a eu que quatre ans de repos avant de décéder. “Nous avons encore un long chemin à parcourir dans notre lutte contre les violences domestiques et intrafamiliales”, a-t-elle déclaré en conclusion.
