Inès Lagdiri-Nastasi Taille – Son début de carrière prometteur a été écourté par un mal de dos alors qu’il n’avait que 15 ans. Le journalisme est devenu son deuxième centre d’intérêt. Interrogée sur ses aspirations d’enfance, elle déclare : “J’ai toujours dit que je voulais être joueuse de tennis professionnelle ou journaliste sportive à la télévision.” Elle entame une double majeure histoire et sciences politiques à la Sorbonne après avoir obtenu sa licence avec mention, puis termine par un diplôme de l’Institut français de la presse.
Son seul et unique objectif de carrière est de devenir rédactrice sportive pour France Télévisions. Elle me dit que sa mère est une grande passionnée de sport. Nous sommes habitués à regarder des émissions comme “Stage 2” à la maison, où la télévision publique présente “Tous les sports” et des événements importants comme Roland-Garros, les Six Nations et les Jeux olympiques.
Elle a obtenu son diplôme d’études secondaires en 2017 et a travaillé en tant qu’indépendante jusqu’à ce qu’elle obtienne son CDI de France 3 Lorraine en mai de cette année. En octobre de l’année dernière, elle a finalement obtenu son poste du Saint Graal dans la division des sports.
Commentaires en dessous
Son parcours atypique d’ancienne joueuse a attiré l’attention des dirigeants du réseau qui l’ont invitée à commenter les rendez-vous de Roland-Garros à partir de 2020 pour l’offre numérique du réseau et, à partir de cette année, en diffusion. A cette occasion historique, Inès Lagdiri-Nastasi innove en devenant la première commentatrice tennis de France Télévisions.
Lorsqu’elle ouvre une porte, elle ne cache pas sa joie. Bien que je connaisse bien le tennis, je ne me suis jamais imaginé en tant que joueur de tennis. Je ne pense pas que ce serait comme ça si j’avais un modèle en grandissant, se dit-elle. Cela m’intrigue si, même à petite échelle, je peux démontrer que les femmes peuvent offrir des commentaires perspicaces.
Surtout compte tenu des avantages que son ancienne casquette de joueur lui donne dans la section des commentaires. Selon le pro du tennis, “grâce à mon expérience dans le tennis, j’ai certainement un regard différent qui me permet de sentir où je dois emmener le consultant”. Cela change aussi le ton de l’émission.
Lorsqu’on lui demande, elle dit que le tennis prime sur la conversation. Quelque chose qu’elle est capable de faire grâce à qui elle est et à quel point elle aime jouer. Le rythme est essentiel, bien qu’elle affirme : “Je ne peux pas faire de grandes envolées lyriques ; ce n’est pas dans ma nature.” Peut-être que d’autres trouveront rafraîchissant que je sois moins bavard et ouvre plus de possibilités de débat que la personne moyenne.
Brillant comme les étoiles
Inès Lagdari-Nastasi est une travailleuse dévouée malgré sa connaissance approfondie du tennis et son vaste réseau d’amis et de famille d’athlètes (elle est mariée à un ancien joueur franco-luxembourgeois devenu entraîneur). Elle passe des heures chaque nuit à se préparer à commenter les réunions de la journée. Et ce, malgré le fait que sa journée de travail se termine bien après minuit. Je dois l’avoir. J’en ai marre”, s’exclame-t-elle.
Encore plus maintenant qu’elle travaille avec les mêmes personnes qui l’ont aidée à réaliser ce fantasme. Même si elle maintient son professionnalisme, elle doit avoir les yeux étoilés. Ayant grandi en grande fan de Justine Hénin, elle explique, “l’année dernière, quand je me suis retrouvée pour la première fois dans la cabane avec Justine Hénin, Je voulais le faire depuis que je suis gamin, donc ce serait génial.
Si je veux être pris au sérieux en tant que journaliste, je vais devoir me débarrasser de mes yeux de biche. La survie continue de notre pion est de la plus haute importance. Je suis un peu un pionnier, et j’aime penser que ça se voit…”
Inès Lagdiri-Nastasi a une nouvelle fois accompagné les après-midi tennis français sur France Télévisions lors de Roland-Garros. Une première pour une femme fonctionnaire. L’ancienne joueuse de tennis a toujours aspiré à devenir journaliste sportive, mais elle ne s’est jamais imaginée commentatrice. Ses connaissances approfondies du tennis lui ont permis de s’affirmer avec confiance.
Inès Lagdiri-Nastasi ne manque jamais une conversation sur les courts parisiens depuis son perchoir du stand France Télévisions travées à Roland-Garros. Pour la deuxième fois, elle commente Roland-Garros avec les plus grands du tennis.
La remarque n’était pourtant pas à l’ordre du jour. Je ne m’attendais pas à être commentateur à un si jeune âge, ni même dans dix ans. Mary Pierce et Justine Hénin étaient auparavant entrées dans la régie de France Télévisions, mais Inès Lagdiri-Nastasi est la première journaliste à le faire. Un mélange de fierté et d’appréhension pour la pro du tennis lors de ses premiers pas l’an dernier.
Je suis un peu timide et maladroit, et j’avais l’impression de ne pas pouvoir improviser pendant des heures. Nous lui avons posé des questions à ce sujet et elle a dit: «Je n’avais pas de modèle féminin. La nervosité initiale, cependant, s’est rapidement dissipée. Honnêtement, j’ai été choqué, mais les réponses ont été encourageantes. Tout le monde a été utile, tant au sein de mon propre personnel qu’à l’extérieur.
Le journaliste natif du Val-de-Marne ne s’attendait pas à se retrouver dans ce métier. Cependant, les cartes ont été jetées par une compétition inattendue. Comme il fallait plus de commentateurs, le réseau a modifié son horaire de diffusion pour commencer à 23 heures. plutôt que 15h avec l’avènement d’Amazon. Inès Lagdiri-Nastasi est l’option parfaite, selon les dirigeants de l’entreprise. Cependant, elle a une expérience limitée de l’exercice. La première version de celui-ci remontait à 2020.
Un commentaire qu’elle avait fait à l’époque était apparu sur l’application France Télévisions. Pourtant, elle a un atout dans le trou : “Je m’y connais en tennis car j’ai joué à haut niveau quand j’étais plus jeune, et je connais bien les techniques de ce sport”, nous confie-t-elle. Inès Lagdiri Nastasi n’a que quatre ans lorsqu’elle touche sa première raquette.
A l’âge de six ans, elle débute sa formation de détective à la ligue du Val-de-Marne à Créteil, où elle restera jusqu’à l’âge de trente ans. Puis elle se rend à Nîmes pour disputer tous les tournois majeurs juniors. Une blessure au dos met immédiatement fin à sa carrière. Désormais, un seul objectif : devenir journaliste sportif.
Depuis début octobre, Inès Lagdiri-Nastasi arpente régulièrement les couloirs de France Télévisions. Et là, un rêve s’est réveillé en elle. Elle a vu un de ses héros d’enfance, Rafael Nadal, quelques jours avant Roland-Garros, au Stade 2. Elle a toujours nourri cette vocation en moi.
Alorsn dirige l’Institut français de la presse pour parvenir à son but. Après ses études, elle décroche sa première grande percée en tant que CDD d’été pour France Télévision Sport. Elle traverse une période de sécheresse, mais en 2019, elle sort diplômée d’un CDI de France 3 Lorraine. Alors le Graal sera là.
Inès Lagdiri-Nastasi rejoindra l’équipe sportive de France Télévisions en octobre 2020 à temps pour Roland-Garros. Son objectif depuis le début. Malgré cela, elle n’a jamais cessé de se voir avant tout comme journaliste. J’aime le sport en raison du frisson qu’il me procure et du talent incroyable des athlètes qui y participent.
Pour Inès Lagdiri-Nastasi, il n’y a qu’un seul commandement : persévérer. Je ne connaissais personne dans l’industrie de l’information. En effet, j’ai souhaité, et on m’a donné les moyens d’y parvenir. Le pari est désormais gagné. Cette discipline a été apprise dans ses premières années en tant que joueuse de tennis.
J’ai appris la valeur du travail acharné en jouant au tennis et je l’ai transposée dans mes efforts académiques et professionnels. Cette obstination a été récompensée. Inès Lagdiri-Nastasi sera de retour au micro de France Télévisions après Roland Garros. Cette fois, cependant, elle commentera la natation synchronisée aux Championnats d’Europe à Rome. Un nouvel obstacle à franchir pour la journaliste de France Télé maintenant qu’elle n’a plus rien à défendre dans son commentaire.
La championne du simple féminin Iga Swiatek affronte Karolina Muchova en finale de Roland Garros. La journaliste sera présente pour livrer sa réflexion avec Mary Pierce sur France Télévisions. GARROS-ROLAND – Le 10 juin, deux grands débuts auront lieu à Roland-Garros.
La première sur le terrain est la Tchèque Karolina Muchova qui, à 26 ans, participera à sa première finale du Grand Chelem contre la Polonaise Iga Swiatek. Et dans la tribune de la presse aussi. Selon son Twitter, Inès Lagdiri-Nastasi entrera dans l’histoire en étant la première femme journaliste à commenter en direct une finale de Roland-Garros.
Il y a vingt ans, je m’assoupissais sur mon canapé devant le livre de Justine Henin. Qui elle est, elle commentera la finale Messieurs de dimanche. Elle a remercié France Télévisions pour l’opportunité et écrit : “Je veux croire que les petites filles qui nous écoutent penseront qu’elles aussi peuvent rêver de commenter le sport à la télé.”
La journaliste de 29 ans a plaisanté : “Ps : je suis épuisée, mais ça finira par s’arranger” lorsqu’on l’interroge sur son prochain commentaire aux côtés de Mary Pierce, la dernière Française à avoir remporté le tournoi de Paris en 2000. Ines Lagdiri-Nastasi, la vie est un rêve devenu réalité. La journaliste de France Télévisions commente quotidiennement le tournoi de Roland Garros avec les anciens champions qu’elle admirait enfant.