Henri Annecy Nom De Famille – Les vidéos de l’attaque au couteau d’Annecy le montrent face à l’agresseur, le suivant, et contre-attaquant courageusement pendant ce qui semble être une éternité. On en sait maintenant un peu plus sur le “héros avec le sac sur le dos”, comme l’a surnommé Internet. Il s’appelle Henri et il a 24 ans. Il est diplômé en management international. Et il y a dix jours, il était déjà dans les colonnes du Dauphiné Libéré, ayant décidé de passer les neuf prochains mois à marcher et s’arrêter à travers la France pour voir chacune des cathédrales du pays.
La France entière est ébranlée par le drame. De nombreuses familles ont été aperçues profitant de la météo du jeudi matin à Annecy. Pendant que les plus grands étaient en classe, les plus jeunes jouaient sur la place. Et nous savons tous comment cette histoire se termine. Quelqu’un est sorti de sa cachette, un couteau à la main, et a commencé à attaquer les nourrissons et les tout-petits qui se cachaient dans leurs berceaux.
La plupart des spectateurs se sont figés de terreur, mais certains ont pressé la porte pour s’échapper et certains se sont contentés de filmer. L’assassin était sur le point de quitter le périmètre où se trouvaient les nourrissons lorsqu’un jeune homme avec deux sacs à dos est apparu, résistant physiquement à ses coups. Il utilisa l’un de ses sacs à dos comme bouclier, puis le jeta de côté pour poursuivre plus rapidement l’agresseur. Rapidement, il est devenu connu comme “le héros avec le sac à dos” sur les réseaux sociaux.
Il s’appelle Henri d’A., et il a 24 ans. Issu d’une grande famille catholique pratiquante de la banlieue ouest de Paris, il était en pèlerinage dans les cathédrales du pays depuis des semaines. Il a dit à Aleteia : “Avant toute autre chose, une approche personnelle et même spirituelle.” Le jeune homme de l’abbaye du Barroux a semblé joyeux et enthousiaste dans ses nombreux posts sur les réseaux sociaux, notamment sur son compte Instagram intitulé “Le chant des cathédrales”.
Cet ancien chef scout européen lors d’un voyage de neuf mois à travers la France qui s’est terminé à Annecy. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a été décrit par une jeune étudiante qui a travaillé avec lui lors d’un camp de ski il y a quelques années : « Le genre de bon scout, serviable et tranquille. Les plus forts protègent les plus faibles ; Henri a eu l’occasion ce jeudi matin de mettre en pratique cette fameuse idée scoute, au péril de sa vie.
De lui-même, l’ancien journaliste d’un média catholique où Henri avait passé près de deux ans en stage avant de repartir avec le sourire : « Je me souviens d’un garçon passionné, formidable et joyeux. Henri a étudié la philosophie à l’IPC et a obtenu un MBA, mais brièvement tenté par une carrière de journaliste (comme en témoignent les auditeurs de Radio Courtoisie), il a mis le tout entre parenthèses pour concrétiser son projet.
Le 26 mai, nous l’avons croisé alors qu’il visitait la cathédrale Notre-Dame de Grenoble. Il était ravi de passer un an à travailler sur un projet dont il rêvait depuis longtemps car il était “diplômé en tout début d’année” et profondément intéressé par l’histoire religieuse. J’ai décidé de rester avec un local en frappant aux portes et en voyant qui répond. Il s’agit de plonger tête première dans l’aventure. Cette approche est intimidante car elle nécessite une auto-exposition effrontée. Rencontrer de nouvelles personnes ne fait que rendre tout plus beau (…)
En raison de cette expérience, je me sens obligé d’aborder deux questions : premièrement, pourquoi nos ancêtres étaient-ils si enthousiastes à l’idée de construire des choses qui semblent si inutiles maintenant ? Y a-t-il quelque chose que nous puissions apprendre de cela sur l’état de notre nation aujourd’hui ? Mon objectif en voyageant dans chaque cathédrale est de démontrer qu’elles représentent le genre de beauté et d’unité qui peut nous nourrir tous.
Les vidéos de l’attaque au couteau d’Annecy le montrent face à l’agresseur, le suivant, et contre-attaquant courageusement pendant ce qui semble être une éternité. Nous avons enfin pu la rencontrer hier, le 9 juin. Il en donne sa parole. Henri, le “héros en sac à dos” qui a affronté l’auteur de l’attaque au couteau à Annecy le 8 juin, a rencontré Emmanuel Macron le 10 juin. Le président de la république, ainsi que des millions de citoyens français, ont salué sa bravoure.
Henri, un Français de 24 ans, est devenu en une seule journée le “héros du sac à dos” du pays. Son action courageuse du jeudi 8 juin a permis de contrer celle glaçante d’un homme armé d’un couteau qui a blessé six personnes, dont quatre jeunes enfants, dans un parc d’Annecy. Le jeune homme n’a pas hésité à confronter l’auteur de l’attentat alors qu’il se trouvait à Annecy dans le cadre de son pèlerinage dans les cathédrales de France, dont il avait discuté avec Aleteia quelques semaines auparavant.
Au final, il a déclaré sur TF1, “J’ai agi comme n’importe quel Français”, avant de rassurer tout le monde sur le fait que ses actions étaient complètement instinctives. Cet ancien chef scout européen a déclaré sur Europe 1 : “J’avais l’impression d’un homme possédé par quelque chose de très mauvais, et j’étais poussé par quelque chose de très puissant en moi.” Il poursuit : “C’est très mystique à dire, mais une grande force en moi m’a poussé à le faire, quelque chose de très intime m’a poussé à agir.” Henri possède une force intérieure comparable à celle des bâtisseurs de cathédrales, une force connue uniquement sous le nom de foi.
Sa bravoure a été universellement saluée par l’establishment politique, les médias et le public. Un “#mercihenri” est même devenu viral sur Twitter. Vendredi 9 juin, le président Emmanuel Macron s’est rendu à la veillée des victimes et en a profité pour rencontrer ceux dont le témoignage a été déterminant dans l’interrogatoire de l’agresseur, dont Henri.
Emmanuel Macron a remercié le jeune homme à la préfecture d’Annecy, louant sa bravoure et lui demandant de décrire son expérience. Le jeune homme, avant de faire une demande spéciale au président de la République, a déclaré : « Nous espérons que la leçon de tout cela est que si l’on se nourrit de belles choses, les Français peuvent relever la tête face au mal.
Il a une personnalité admirable. Dévoué aux principes qu’il prétend défendre. Elle s’est toujours concentrée sur l’extérieur, sur la communication et l’apprentissage des autres. La visite de la cathédrale dans laquelle il s’est lancé est un projet qui lui rend justice divine. Ce n’est pas un hasard s’il est de retour à Annecy en ce moment. Un collègue promoteur de l’alma mater d’Henri, l’EMD Business School de Marseille, a attesté que la ville de Marseille tient toujours Henri en haute estime.
Selon un autre, “Henri a été cohérent avec qui il est; il a agi comme n’importe quel Français décent le ferait.” L’éducation d’une personne, que ce soit par la famille, la religion, le scoutisme ou la philosophie, devrait inclure l’apprentissage de la défense des opprimés. C’est la clé de voûte qui doit convaincre les Français que chacun est responsable de la sécurité du pays. Et en cela, il a modestement rempli son rôle.
Agressé par “quelque chose de très puissant”
Témoignant avec beaucoup d’humilité, sans cacher la foi ardente qu’il habite, Henri explique avoir agi à l’instinct et rejette l’étiquette de héros, soulignant que d’autres personnes étaient intervenues et avaient porté secours aux victimes. Henri a informé le président de la République qu’en plus du professeur de mathématiques, deux agents municipaux armés d’une pelle sont intervenus pour empêcher l’agresseur de commettre de nouveaux actes de violence. Un autre jeune, lui aussi âgé d’environ 19 ans et louant des pédalos sur le lac avec Henri, tente d’arrêter l’agresseur.
Le but du scout est de servir et de sauver son prochain. Quand Henri a prêté serment alors qu’il n’avait que 13 ans, il n’avait aucune idée qu’il deviendrait un jour l’article 3 de la loi de Baden Powell. Le 8 juin 2008, dix ans plus tard, alors qu’il se promenait dans le parc du Pâquier au bord du lac d’Annecy, il aperçut un homme qui semblait armé d’un long boiteux blanc et qui s’apprêtait à attaquer des nourrissons qui semblaient être dormir paisiblement dans le parc.
Il n’hésite pas une seconde à tenter d’arrêter l’agresseur, malgré le fait qu’il porte deux sacs lourds. Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 24 ans, a déclaré à CNEWS : “J’ai agi par instinct. J’ai ressenti une compulsion intérieure à défendre l’enfant innocent qui s’est attaqué à lui-même.
D’autres jeunes se réjouissent de l’exemple de bravoure et de volonté d’Abdalmasih H. et tentent de garder leurs distances avec le réfugié syrien qui vient de demander l’asile en France. Henri, encore ébranlé par les « atroces » dont il a été témoin, poursuit : « Je pense qu’il s’est rendu compte qu’il n’allait pas pouvoir agir comme il le voulait.
Les quatre bébés qui ont nécessité une intervention chirurgicale immédiate en raison du drame ont été mis au monde avec succès à Grenoble et à Genève le lendemain. Leur état s’est stabilisé, selon Elisabeth Borne, qui s’y trouve depuis jeudi. Le décompte final serait bien pire si Henri n’était pas intervenu.