Général Georgelin Famille – L’ancien chef d’état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, 74 ans, est décédé vendredi soir lors d’une randonnée dans les Pyrénées. Le Président de la République l’a personnellement choisi en 2019 pour conduire la restauration de Notre Dame de Paris.
C’était un homme charmant qui appréciait profondément son origine et sa culture françaises. Lady Paris et connétable du Calvados ne cache pas sa tristesse face au décès inopiné du général Jean-Louis Georgelin, le vendredi 18 août.
L’ancien chef d’état-major de l’armée et responsable de la restauration de la cathédrale est décédé de causes naturelles à l’âge de 74 ans lors d’une promenade en solitaire dans les Pyrénées.
Vendredi soir, le gardien du refuge des Estagnous (2.246 m) a prévenu le PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) que le général n’était pas revenu. Le parquet de Foix a déclaré que les troupes avaient “accidentellement retrouvé la trace privilégiée” après avoir “découvert le corps d’un homme formellement identifié comme étant le général Georgelin”.
Jérémie Patrier-Leitus, l’un des partenaires les plus proches du général sur le chantier massif de Notre-Dame, a déclaré : « Je suis dévasté par la mort du général. Les trois années que j’ai passées sous sa direction lors de la restauration de Notre-Dame de Paris ont été les plus instructives de ma vie. Il avait une morale irréprochable et était intellectuellement curieux et drôle. Il a fait avancer le projet avec enthousiasme.
Au lendemain de l’incendie qui a endommagé Notre-Dame de Paris en avril 2019, le président français Emmanuel Macron a nommé l’ancien chef d’état-major de l’armée pour superviser l’effort de reconstruction.
Le président, à mon avis, a fait un bon choix en choisissant un catholique, un passionné d’histoire et une personne familière avec la façon dont le gouvernement fonctionne pour remplir ce rôle. Des centaines d’individus, ou « la famille du chantier », comme il l’a dit, ont travaillé ensemble vers un objectif commun grâce à son leadership. Le constable a observé qu’« il avait une maîtrise inégalée de la planification et du commandement ».
Le général cinq étoiles Georgelin a été chargé de superviser la reconstruction du « site présidentiel » jusqu’en 2024. Pour lui, la bataille de Notre-Dame a été décisive. Le Président de la République peut nommer qui il veut pour assumer ses fonctions.
Adepte dévoué
Le général né en 1948, originaire d’Aspet (Haute-Garonne) et diplômé de Saint-Cyr, avait été chef d’état-major particulier de Jacques Chirac en 2002, avant d’être promu au grade de général d’armée en 2003. De 2006 à En 2010, il est chef d’état-major des armées françaises (Cema), supervisant des missions en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, dans les Balkans et au Liban.
En 2019, la droite, le diocèse de Paris et les fidèles ont tous salué le choix politique d’Emmanuel Macron de choisir un catholique pratiquant pour coordonner la reconstruction de la cathédrale.
Il n’est pas rare d’envoyer un catholique dans une telle mission, a répondu le général Georgelin. Mon travail consiste à préparer la cathédrale pour le culte catholique dès que possible, avec le moins d’interventions possibles.
Ce dimanche 29 avril prochain aura lieu une messe commémorative à Paris.
L’archevêque de Paris, Laurent Ulrich, a indiqué samedi qu’une liturgie aurait lieu en l’honneur du général Georgelin le dimanche 20 août à Paris.Saint-Germain-l’Auxerrois, qui sera célébrée demain dimanche à 11h30. matin pour le général Georgelin.
Nous sommes tous dans une immense tristesse à la suite de la perte de l’un des ouvriers les plus fidèles de France et de l’Église aujourd’hui, a déclaré l’archevêque.
La mort du général Georgelin est une perte importante pour le pays, pour l’État et pour Notre-Dame de Paris, où il a œuvré pendant quatre ans pour redonner à la cathédrale sa splendeur, pierre après pierre. Concrètement, aider la France à se réapproprier l’histoire et la culture de ses architectes.
Sa disparition dans les montagnes est symbolique d’une vie constamment tournée vers les sommets aux yeux de ceux qui l’ont connu. Débutant sa carrière militaire à l’adolescence à l’école militaire de Saint-Cyr, il a ensuite été chef d’état-major privé du président Jacques Chirac de 2006 à 2010 puis chef d’état-major des armées, un poste au pouvoir et à l’influence sans précédent.
Il a supervisé les opérations militaires françaises à l’étranger, notamment en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, dans les Balkans et au Liban, et était responsable du maintien de la stabilité internationale et de la défense des valeurs de la France. Il a accepté le poste le plus élevé disponible au sein de la Légion d’honneur et en est devenu le grand chancelier.
Il a laissé l’impression d’un homme de devoir partout où il est passé, universellement reconnu pour son intégrité face à l’absence de compromis ou de calculs d’intérêts. Des générations d’officiers, en particulier les Saint-Cyriens qu’il a promus (les « cadets de la France libre »), se souviennent de sa vigueur, de son tempérament et de sa voix tonitruante, où retentissait un profond sens du pays qu’il savait transmettre à eux.
Il était une influence motrice. Mais sous ce pouvoir intimidant se cachait une culture d’une finesse et d’une sensibilité incroyables. Lorsque les voûtes du transept de Notre-Dame ont été posées l’hiver dernier, il a été tellement bouleversé par l’émotion que même son sang-froid n’a pas pu retenir les larmes de ses yeux.
Au lendemain de l’incendie d’avril 2019, on lui confie la tâche de reconstruire le bâtiment et il s’y met avec le même enthousiasme indéfectible dont il a toujours fait preuve. Il n’a pas été déphasé par la tâche intimidante qui l’attendait – restaurer 42 000 mètres carrés de voûte et de murs – ou par les 1200 chênes prévus pour la nouvelle charpente.
Il a mis tout son cœur et toute son âme pour redonner au bâtiment sa gloire d’antan. Pour sa religion d’homme de foi et son amour de la France de Français, la nécessité et l’urgence de faire remonter la flèche de Notre-Dame dans le ciel décuplèrent.
L’avenir hérite toujours, et ceux qui choisissent de ne vivre qu’en surface le paieront à long terme. Il aimait à répéter cette formule de Sertillanges, et la reconstitution qui en résulta fut vraiment unique : exemplaire tant par le ton que par l’objet, et empreinte d’un sentiment de fierté et de joie qu’il sut transmettre à ses concitoyens français.
Grâce à ses efforts, le parvis est aujourd’hui une galerie sculpturale où le patrimoine vivant des artisans au travail se mêle au patrimoine de la pierre. Pour restaurer le plomb, le bois, la pierre et le verre comme l’avaient fait les pères de la cathédrale en leur temps, il avait mis au jour le savoir perdu des générations passées et chéri la richesse des connaissances détenues par nos petites entreprises.
Le Président et la Première Dame de la République de France expriment leurs plus sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses frères d’armes, ainsi qu’à tous ceux qui travaillent à la restauration de Notre-Dame, un groupe qu’il a habilement organisé et rallié.
La réouverture de Notre-Dame aux Français, dont le général Georgelin fut l’artisan sans pareil, interviendra après sa mort, mais il ne vivra pas pour en être témoin. Lorsqu’il rouvrira le 8 décembre 2024, cependant, il sera avec nous d’une manière différente, dans la dette d’appréciation que nous ressentirons envers lui et ses efforts et dans le lien que nous partagerons sur des principes partagés que la mort ne peut pas détruire.
Le général Jean-Louis Georgelin, l’ancien chef des forces armées françaises qui a été choisi par le président élu Emmanuel Macron pour superviser la rénovation de Notre-Dame, est décédé vendredi soir lors d’une randonnée dans les Pyrénées à l’âge de 74 ans. Samedi, un représentant du parquet de Foix a déclaré : « Le PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) est intervenu sur les pentes du Mont-Valier », ajoutant :
“Le chef-d’œuvre de la Renaissance de Notre-Dame”
La nouvelle de la mort du soldat a suscité une vague de condoléances. La réaction du président français sur l’ancien réseau de type Twitter : “Notre-Dame perd le chef-d’œuvre de sa renaissance.” La maire de Paris Anne Hidalgo a déclaré sur le Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a déploré : « La France perd un énorme fonctionnaire ».
En revanche, l’évêque du diocèse de Paris a annoncé que la messe de dimanche prochain à Paris serait dédiée à la mémoire du général Georgelin à la basilique de Saint-Germain-l’Auxerrois. L’archevêque de Paris, Mgr.
Extrêmement dévoué à la tradition religieuse
Moins d’un mois avant sa mort, le 21 juillet, lors de la répétition générale de l’érection du premier étage de la flèche de la cathédrale à Briey (Meurthe-et-Moselle), le général Georgelin exprime son enthousiasme à l’idée que la flèche soit visible dans le ciel de Paris d’ici la fin de l’année. Au lendemain de l’incendie qui a détruit ce monument de renommée internationale en avril 2019, il a été sélectionné pour diriger le projet de réparation extrêmement complexe.