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Funerailles Jacques Delors
Funerailles Jacques Delors

Funerailles Jacques Delors – Décès de Viviane Le Guen et nomination ultérieure de Jacques Delors à la présidence d’un mémorial national aux Invalides le 5 janvier L’Élysée a annoncé vendredi que la nation se rassemblerait aux Invalides le 5 janvier pour une cérémonie nationale de commémoration en hommage à Jacques Delors, décédé mercredi à l’âge de 98 ans. Le chef de l’Etat sera le maître de cérémonie.

“Une cérémonie nationale d’hommage” à Jacques Delors, géant de la construction européenne disparu mercredi à l’âge de 98 ans, sera présidée par le président Emmanuel Macron aux Invalides le 5 janvier, selon l’Élysée qui a confirmé une information venue de France. Inter.

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Le qualifiant d'”architecte inépuisable de notre Europe”, le Président s’est félicité de la nouvelle de sa disparition. Ancien ministre français de l’Économie sous François Mitterrand pendant la crise d’austérité, Jacques Delors est aujourd’hui un défenseur indéfectible de la construction européenne, l’ancêtre de l’euro, et une lueur d’espoir éphémère pour la gauche française lors de l’élection présidentielle de 1995.

Le média français franceinfo a appris auprès de l’Élysée que Jacques Delors sera l’invité d’honneur d’une cérémonie d’hommage national, vendredi 5 janvier, présidée par Emmanuel Macron. Le site parisien des Invalides accueillera le rituel à partir de 11 heures.

À l’âge de 98 ans, l’ancien chef de la Commission européenne, celui vénéré comme le “Père de l’euro”, est décédé mercredi 27 décembre. Selon sa fille Martine Aubry, qui en a fait l’annonce, il est décédé parti “dans son sommeil” à son domicile parisien.

Par la suite, les hommages se sont poursuivis de manière séquentielle. Macron a salué X comme un « architecte inépuisable de notre Europe » et un « homme d’État au destin français », comme il l’a dit à propos de X.

Bien qu’il ait été largement considéré comme le favori de l’élection présidentielle de 1995, l’ancien ministre de l’Économie de François Mitterrand (1981-1984) a choisi de ne pas se présenter, brisant les aspirations de gauche.

Alors que Jacques Delors dirigeait la Commission à Bruxelles de 1985 à 1995, il a joué un rôle déterminant dans la construction de l’Europe moderne. Parmi ses réalisations : l’Acte unique européen, la création du programme d’échange étudiant Erasmus, les réformes de la politique agricole commune, le marché unique, la signature des accords de Schengen, le début de l’Union économique et monétaire, qui aboutira à terme à la création de l’euro et le lancement du programme d’échange d’étudiants.

Jacques Delors était un artisan acharné de l’Europe et la France a perdu un gourou politique qui était là depuis quatre décennies lorsqu’il est décédé.

Il s’est inspiré de deux lieux pour sa carrière politique : la montée parlementaire du Paris en temps de guerre et le massif accidenté du Massif Central, la maison de ses grands-parents paysans et le lieu de leur migration forcée.

Dans cette terre aussi riche en personnalités remarquables qu’en prairies luxuriantes, il a dérivé un sens chrétien de responsabilité et de justice, une éthique de travail basée sur le respect de la valeur inhérente de chaque objet et un pragmatisme ancré dans le sol.

Ses débuts à la Banque de France sont marqués par un fort sentiment de responsabilité solidaire, qui le conduit à s’engager dans le syndicalisme après avoir terminé ses études de droit et d’économie politique. Activement impliqué auprès des ancêtres de la CFDT, il a fait pression en faveur d’une idéologie socialiste plus démocratique et a tenté de la déconfessionnaliser. Même s’il a fait ses débuts au parti socialiste, il y a appris la médiation et la négociation, et ils ont fait des miracles.

Proche collaborateur du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas, il a contribué à faire avancer l’initiative de la « société nouvelle ». Secrétaire général du Premier ministre chargé de la promotion sociale et de la formation professionnelle de 1969 à 1974, il participe à la rédaction des contrats de progrès et est l’un des moteurs de la loi sur la formation professionnelle continue votée en 1971.

Fidèle allié de François Mitterrand lors de son accession à l’Élysée, il fut ministre de l’Économie, des Finances et du Budget de 1981 à 1984 dans le cabinet de Mitterrand. a mené une guerre sévère contre l’inflation et a recherché l’équilibre monétaire comme principe de sa politique budgétaire rompue, caractérisée par la rigueur et la reprise.

On ne peut plus séparer sa vie de l’épopée européenne. Après son mandat de président de la Commission européenne en 1985, Jacques Delors, alors maire de Clichy-la Garenne, s’appuie sur son expérience antérieure de député européen de 1979 à 1981, lorsqu’il supervisait les affaires financières de la Communauté.

Delors a apporté une nouvelle vie à la terre européenne tout au long de son long mandat de dix ans, en façonnant des accords tels que Schengen et Maastricht, en facilitant l’intégration du Portugal et de l’Espagne et en accueillant les Allemands de l’Est pendant l’ère du rideau de fer.

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Dans sa quête de l’unité européenne, motivée par un idéal humaniste de liberté et d’échange transcendant les particularités nationales liens, il a laborieusement réformé la politique agricole commune, institué la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes et lutté contre la résistance à la création de l’euro.

Il n’a jamais laissé le vertige de la gloire ternir sa décence personnelle ; il était le fils d’un employé de banque et le petit-fils d’agriculteurs.

Il était clairement le favori à l’élection présidentielle française de 1995, mais il ne voulait pas se présenter parce qu’il ne pensait pas pouvoir se donner à fond dans ce rôle et ses initiatives de réforme ne bénéficiaient pas d’un soutien politique suffisant.

L’humilité d’un professeur était la seule chose qu’il voyait en lui. L’un des premiers à avoir proposé le concept Erasmus est l’ancien professeur de gestion à l’Université Dauphine, profondément attaché aux idées de transmission et d’éducation.

“Si je suis utile, alors ma vie a un sens”, a-t-il déclaré. Il se voulait rebelle même face aux problèmes de l’ordre établi, aux injustices de toutes parts, à l’addiction et à l’autosatisfaction. Il avait un principe clair : il ne se contenterait jamais de ses réalisations jusqu’à présent.

Dès l’âge de quatre-vingt-dix ans, Jacques Delors participe activement aux travaux de l’institut de réflexion sur l’unité européenne qu’il a fondé et qui porte son nom. Cette détermination n’a pas faibli le moins du monde.

Ensemble, le président de la République et son épouse rendent hommage à l’architecte de la France et de l’Europe modernes qui a réuni le drapeau tricolore et les douze étoiles ; ils expriment également leurs plus sincères condoléances à ses proches et amis et offrent leurs prières pour leur perte. Toujours très présent aujourd’hui, son héritage nous met au défi de poursuivre son œuvre pour une Europe libre et unie qui regarde vers l’avenir avec détermination.

A la suite du décès de Jacques Delors, mercredi 27 décembre, à l’âge de 98 ans, une cérémonie d’hommage national aura lieu aux Invalides le 5 janvier à 11 heures. Elle sera présidée par le président Emmanuel Macron, a annoncé vendredi l’Élysée, confirmant les informations de France Inter. Le président de la République a immédiatement salué “l’architecte inépuisable de notre Europe” en apprenant le décès de cet éminent Français de gauche.

Ancien ministre français de l’économie sous la présidence de François Mitterrand, Jacques Delors a été président de la Commission européenne de 1985 à 1995. C’est en refusant de se présenter à la présidentielle, fin 1994, qu’il s’est réellement imposé.

Jacques Delors, icône de la gauche française âgée de 98 ans, était l’ancien chef de la Commission européenne, l’ancêtre de l’euro, et une figure de mort mercredi. Les réactions face à ce drame sont rapportées depuis le siège de l’organisation européenne par Jean Jacques Hery, correspondant de France 24 basé à Bruxelles.

Perte tragique : Jacques Delors, un homme de foi sans prétention

Jacques Delors, 98 ans, est décédé le 27 décembre. Il fut un acteur majeur du développement de l’Europe et l’homme qui a créé l’euro. Un homme de foi “mais qui ne mettait pas sa foi en avant comme par-dessus son épaule”, rappelle Mgr Antoine Hérouard, vice-président de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE).

La fille de l’ancien président de la Commission européenne “est décédée ce matin (27 décembre) à son domicile parisien dans son sommeil”, a rapporté à l’AFP la maire socialiste de Lille Martine Aubry. Le président avait 93 ans.

Après avoir grandi dans une modeste famille catholique à Paris le 20 juillet 1925, Jacques Delors quitte le patronage de l’Église et devient un membre durable des Jeunes Ouvriers Chrétiens (JOC).

Participation aux procédures CFTC

Diplômé de la Faculté de droit de Paris avec une spécialisation en économie politique en 1950, il débute son activité de « rédacteur » à la Banque de France. Jacques Delors s’est d’abord engagé dans le syndicalisme au début des années 1950 lorsqu’il a rejoint la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), d’extrême droite chrétienne-démocrate.

Il s’est inscrit dans l’organisation marginale connue sous le nom de « Reconstruction » qui, avec le soutien de Paul Vignaux, promeut l’idéologie socialiste et œuvre à la déconfessionnalisation de ce syndicat. Aux côtés des idéaux unionistes socialistes et démocratiques, cette organisation luttera contre les « chrétiens progressistes » proches des marxistes.

Son épouse, Marie Lephaille, qu’il a épousée en 1948 et décédée en 2020, était une camarade de travail qui partageait ses convictions religieuses et syndicales. Le couple a accueilli une fille, Martine Aubry, en 1950, et un fils, Jean-Paul, en 1953, tragiquement décédé en 1982 d’une leucémie.

À la fin de la guerre, Paul Vignaux reçoit un financement des syndicats américains, qu’il utilise en partie pour créer Témoignage Chrétien, une publication prônant la dévotion chrétienne.

Les reconstructionnistes, qui étaient autrefois minoritaires, finiront par devenir majoritaires et contribuer à transformer la CFTC en CFDT, ou Confédération française démocratique du travail. La déconfesionalisation de la CFTC s’accompagne d’un mouvement au sein du syndicat, du MRP conservateur aux partis libéraux.

Une première pour un pape, Jean-Paul II a effectué une visite historique en 1985 au siège de la Communauté économique européenne pendant la présidence de Jacques Delors de la Commission européenne. « Les paroles avec lesquelles M.

Trivialement, en octobre 1988, Jean-Paul II rendit visite au Conseil de l’Europe à Strasbourg, trois ans plus tard. La rencontre la plus récente entre les deux remonte à 2008, lorsque Jacques Delors a rencontré Benoît XVI au Collège des Bernardins à Paris.

Jacques Delors était un parisien et bruxellois connu de Mgr. Antoine Hérouard comme « un homme modeste, qui ne mettait pas sa foi en avant comme par-dessus son épaule, mais la vivait au quotidien ».

Depuis son point d’observation de Bruxelles, où il a présidé la Commission de 1985 à 1995, il a habilement façonné l’Europe moderne. De là, il a supervisé la création du marché unique, les accords de Schengen, l’Acte unique européen, le programme d’échange étudiant Erasmus, les réformes de la politique agricole commune, le début de l’Union économique et monétaire, qui aboutira finalement à la création de l’euro, et bien d’autres grands projets.

En mars 2020, alors que les dirigeants de l’Union européenne se disputaient encore sur la manière de répondre à l’épidémie de COVID-19, il les a une nouvelle fois exhortés à être plus unis.

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