Flora Ghebali Origine – Son amie Elise Goldfarb “admire sa détermination” mais le trouve aussi parfois “trop intense”. Elle est très inflammable”, dit Eliane Contini. Que son livre vous terrifie ou vous captive, il est peu probable qu’il vous laisse indifférent. Et comme le disait un ami, “on n’arrête pas d’entendre parler” de cette Parisienne révolutionnaire non plus.
Pour Flora Ghebali, c’est une entrepreneuse militante. Elle a travaillé dans les secteurs politique et associatif, notamment à l’Elysée dans la communication présidentielle, et a rejoint la Fondation la France s’engage, où elle aide les entreprises du CAC 40 à financer l’entrepreneuriat social. Pour aider à guider les chefs d’entreprise dans le passage à des pratiques durables, elle a créé des coalitions en 2019.
Les coalitions travaillent à l’intersection des affaires, de la politique et des organisations à but non lucratif pour remodeler les institutions économiques afin d’avoir un plus grand impact social et environnemental positif. Elle prévoit de sortir son livre en mai 2020. Ma génération va faire la différence aux Editions de l’Aube en proposant des idées pour construire l’économie de demain et rétablir un contrat social plus équitable et pérenne.
Après l’obtention de son diplôme de journalisme, Eric Ghebali entre dans l’industrie des médias et fonde finalement deux magazines : Globe et Courrier International. Entre-temps, il rejoint Suez Environnement à la fin des années 1980 et gravit rapidement les échelons pour devenir directeur du développement de l’entreprise. Malheureusement, sa carrière en entreprise rencontre un problème lorsqu’il est mis à l’épreuve dans l’entreprise Elf.
Eric Ghebali est bien connu en tant que journaliste et homme d’affaires, mais il est également activement impliqué en politique. Dans les années 1980, il s’engage au Parti socialiste et se lie rapidement d’amitié avec d’éminents politiciens comme Julien Dray et Harlem Désir. Ils ont décidé de lancer SOS Racisme avec Bernard-Henri Lévy après une agression policière lors de la Marche pour l’égalité et contre le racisme. Il a longtemps été l’un des secrétaires généraux.
Flora Ghebali, responsable de la communication de la fondation, a posté sur Twitter un montage vidéo d’une conversation qui s’est déroulée dans un Uber tard dans la nuit du 1er décembre au cours de laquelle le chauffeur a tenu une série de propos antisémites qui semblaient se succéder.”Hier soir, dans un Uber, Ghebali – la fille de la journaliste Daniela Lumbroso – a présenté un dialogue ordinaire sur les manifestations des gilets jaunes qui a dévié en trois questions sur la responsabilité juive.
En regardant cette vidéo d’une minute et demie, les téléspectateurs découvriront les liens présumés entre les musulmans français et les juifs terroristes qui reçoivent des fonds du gouvernement français ; le fait que le chauffeur se réfère aux juifs français lorsqu’il parle d’Israël (car “c’est pareil pour moi”), de son soutien au peuple élu de Dieu et de la Shoah (qu’il appelle “le fléau du siècle”).
Flora Ghebali est une femme d’affaires socialement responsable qui a travaillé dans la politique, les associations et le secteur à but lucratif de l’économie sociale et solidaire. Coalitions, une agence d’innovation écologique et sociale qui accompagne les entreprises dans leur transformation, a été fondée par elle en 2019.
Ses yeux pétillent d’intelligence et de vitalité, et elle peut parler pendant des heures si vous la lancez sur un sujet qu’elle aime. Flora Ghebali est une vraie parisienne, et son nouveau livre aux éditions de l’Aube s’appelle “elle”. Ma génération inaugurera une nouvelle ère, celle qui donnera un sens à notre travail, à nos entreprises et à notre engagement politique. La jeune femme de 27 ans que nous rencontrons dirige une “agence d’innovation sociale” à partir de RaiseLab, un espace de coworking épuré qui accueille start-up et grands groupes.
Très vite, nous entrons dans le vif du sujet, son livre manifeste dans lequel elle tente de persuader ses lecteurs que les entreprises « doivent devenir politiques ». Selon Flora Ghebali, les entreprises devraient faire de la “responsabilité sociale” (ou “RSE”, en abrégé) leur “nourriture de l’âme” plutôt qu’une réflexion après coup. La vision RSE est requise pour tous les services. Et d’un autre côté, dit-elle, “l’économie sociale et solidaire est trop à la périphérie de la société”.
Flora Ghebali, 27 ans, semble sûre d’elle mais défend son droit d’exprimer autre chose que “sa vérité”.Il a été trouvé pour de vrai, sans aucun détour. Elle est très consciente du fait que son profil générationnel n’est pas universellement représentatif. Les “introvertis” et “introvertis” décrits dans son livre, les “jeunes leaders qui transforment l’entreprise de l’intérieur”. “Ce sont les gens conscients qui vont changer le monde.
Dans une interview accordée à 20 Minutes, elle a déclaré : “Évidemment, il n’y a pas toute une génération devant.” Je n’ai jamais convaincu une entreprise entière auparavant puisque “80 % des gens se moquent de moi”. Et d’élaborer : « La révolution se propage de l’intérieur vers l’extérieur. Ma génération a appris que si nous modifions nos routines, nous pouvons modifier notre environnement en conséquence.
Le mot “révolution” est un peu impropre, bien qu’il y ait une certaine ressemblance. Une de ses amies, Elise Goldfarb, la fondatrice de Fraîches âgée de 27 ans, “média engagé pour l’inclusivité”, le décrit comme “un révolutionnaire”. Un caprice de personnalité qu’elle aurait hérité de sa famille, à l’heure des repas dont la politique est souvent un sujet de conversation. Aussi, sa grand-mère Eliane Contini, une ancienne journaliste qui se dit « féministe » et était « en plein Mai 68 », se démarque. En effet, Flora Ghebali lui a consacré son livre.
Eliane Contini estime que sa fille est “en quête de sens” depuis qu’elle est toute petite. “Quand elle avait 14 ou 15 ans, elle a commencé à faire du bénévolat pour plusieurs organisations. Elle a dit qu’elle aimait la politique quand elle avait 2 ou 3 ans. Leur amie commune Elise a décrit une “rebelle” très critique envers ses professeurs et le système éducatif.
Des formules de capitalisation trop compliquées
Flora Ghebali a rejoint la fondation La France s’engage, créée en 2014 par François Hollande, avec pour objectif de faire grandir (ou « accélérer », comme disent les Français) des projets d’innovation sociale. Elle a d’abord travaillé au service de presse de l’Elysée. Cette épiphanie a été le catalyseur qui lui a permis de créer sa propre société de conseil, Coalitions, qu’elle utilise pour conseiller les entreprises sur la manière de se transformer.
Flora Ghebali s’est présentée à la mairie sur la liste d’Agnès Buzyn malgré ses principes capitalistes simplistes (par exemple, “l’engagement est louable”, “la diversité accélère la performance”) et son refus des étiquettes “néolibérale” et “macroiste”. Son espoir est qu’un jour les entreprises se concentreront davantage sur le « bénéfice indirect » ou les bénéfices socialement responsables, plutôt que sur le « bénéfice réel » ou le rendement des actionnaires. Elle explique que pour convaincre les décideurs, elle doit parler leur langue. Ce livre vise carrément à persuader les décideurs. Ma génération n’a pas besoin d’entendre ce que j’ai à dire car elle connaît déjà le contenu de ce livre.
Son passage à l’Elysée, où elle a été soumise aux rigueurs de l’administration, a été formateur : « Sur le plan personnel, j’ai été bouleversée, mais j’ai finalement conclu que c’était trop éloigné du monde réel. Et puis, en même temps que la COP21, nous avons signé des accords pour acheter de l’huile de palme à la Malaisie. Puisqu’elle plaide pour un “Etat facilitateur”, avec des élus locaux en son centre : “Un élu local qui fait du bon travail est un élu qui comprend qu’il doit faciliter la vie de tous.”
Elle a beaucoup à dire sur sa ville natale de Paris, où elle réside désormais, qu’elle décrit comme “dure, hostile” en raison de la pollution, des loyers élevés, des vélos et des trottinettes qui harcèlent les habitants. Après des années à être une romantique obsédée par Paris, elle et son premier amour ont récemment rompu de manière quelque peu dramatique.
Il faut avoir au moins 30 ans et être en bonne santé pour vivre ici. Pour prendre l’air pendant sa grossesse, elle a loué une maison près de Fleury-en-Bière (en Seine-et-Marne, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Paris) avec des amis. C’est une vraie Parisienne urbaine qui a beaucoup d’amis, qui sort, mais qui en même temps aime bien prendre un avion, aller trois jours à Barcelone », révèle sa grand-mère, éclairant l’une de ses contradictions.