Evelyne Askolovitch Fils

Répandez l'amour du partage
Evelyne Askolovitch Fils
Evelyne Askolovitch Fils

Evelyne Askolovitch Fils – Rencontre d’Evelyn et Claude Askolovitch chez Léa VeinsteinPour célébrer leur mémoire commune immortalisée sous forme imprimée (Grasset),Evelyn Askolovitch, aujourd’hui âgée de 85 ans, a été envoyée au camp de concentration de Bergen-Belsen alors qu’elle n’avait que quatre ans.

Cela fait déjà longtemps qu’elle transfère son récit, le partage avec les écoles et témoigne devant les tribunaux. Pour son fils Claude, journaliste, habitué à écrire et à parler en public, la transition brutale de sa mère vers le statut de “témoin” fait craindre qu’elle ne soit endommagée dans sa quête de ses souvenirs d’enfance oubliés.

Les deux ont du mal à communiquer puisque Claude aime entendre les mots des autres et les adapter aux siens, tandis qu’Evelyn en apprend davantage sur sa propre histoire et sur la meilleure façon de la transmettre à chaque histoire qu’elle entend. La mère transmettra sa sagesse à son fils, et son fils l’absorbera de sa mère. Alors, dans un effort de partager des souvenirs, ils ont tous deux mis la plume sur papier.

Evelyn, aujourd’hui âgée de 85 ans, a été enlevée de chez elle aux Pays-Bas alors qu’elle avait quatre ans et emprisonnée à Bergen-Belsen, en Allemagne. Elle était toute petite à l’époque et s’est cachée pendant de nombreuses années dans le déni et l’oubli, mais aujourd’hui elle raconte ses souvenirs aux écoliers.

Et c’est l’histoire de son fils Claude, un écrivain parisien d’une soixantaine d’années qui n’a rien d’autre dans sa vie à aimer que sa mère, dont il se souvient comme avec son chagrin. Il craint qu’elle ne se fasse du mal alors qu’elle tente de récupérer ses années de formation perdues.

Il craint que si elle pense trop aux morts, elle ne se souvienne plus des vivants. Parce que la plupart du temps, il ne l’écoute pas ; pas plus qu’elle ne lui parle, en vérité, il craint qu’elle meure à force d’en dire trop ou s’il lui accorde finalement la grâce d’écouter.

Tout au long de l’écriture de ce livre ensemble, Evelyn et Claude finissent par s’ouvrir l’un à l’autre, se chercher, se frustrer, se blesser et s’apaiser. Ensemble, nous nous souvenons d’une communauté juive décimée en Allemagne, d’une communauté juive détruite en Hollande et d’une communauté juive pleine d’espoir en France.

Quelques semaines avant son expulsion, nous avons pris des photos d’une petite fille joyeuse portant un cardigan en laine ; que doit-on faire de ces photos ? Que faites-vous si vous découvrez que votre mère est en réalité une petite fille qui n’est pas morte .

Que devons-nous faire face à un fils qui exige de savoir ce que nous ne pouvons pas lui dire et qui refuse d’accepter les réponses que nous sommes prêts à lui donner ? Sommes-nous liés ? ” ” Qu’est-ce qui t’est arrivé? Ce qui nous est arrivé? De quoi tu te rappelles?

Une conversation extraordinaire et charmante qui traverse l’amour, l’incertitude, le judaïsme, un souvenir impossible, Israël, la joie et le deuil. Les mots, parfois doux, parfois humoristiques, souvent angoissants, nous donnent l’envie douloureuse et glorieuse de se souvenir.

Léa Salamé reçoit Evelyn et Claude Askolovitch comme invités. Une mère et son fils écrivent ensemble une histoire et l’appellent « Se souvenir ensemble » (Grasset). L’histoire raconte l’époque où la mère a été déportée avec son fils âgé de 4 ans.

Stage critique de presse et journaliste Claude Askolovitch

Pour paraphraser Evelyn Askolovitch Mère du journaliste Claude Askolovitch ; survivant du camp de concentration et témoin oculaire Evelyn Askolovitch, survivante de l’Holocauste. La voix de Claude Askolovitch est familière aux auditeurs de France Inter puisqu’il lit la revue de presse tous les matins à 8h48.

Ensemble, dans leur livre Remembering Together, Claude Askolovitch et sa mère Evelyn luttent pour se souvenir et donner un sens aux expériences de leur mère dans les camps de concentration. Mais est-ce même possible ?

Ce livre raconte l’histoire d’une mère et de son fils qui partagent une conversation extraordinaire, généreuse, attentionnée et nuancée, mais finalement angoissante. Il ne s’agit pas d’un livre sur la Shoah, mais plutôt sur les souvenirs brisés d’une famille, selon l’auteur Claude Askolovitch.

Rappelons que la déportation de leur mère était connue de Claude Askolovitch et de sa sœur, même si elle n’en parlait jamais, même si cela la consumait. Et finalement, elle a dû commencer à témoigner devant des étudiants parce qu’elle n’avait nulle part où aller.

Parce que cela ne m’était pas encore arrivé”, a expliqué Evelyn Askolovitch. Non, ce n’était pas moi. Je n’étais pas quelqu’un que le conflit avait blessé. Ma mère et mon père l’ont fait. Personne de ma génération ne l’a jamais amené.

Nous avons complètement évité le sujet. Et puis tout est sorti, mais je ne voulais pas en parler avant d’être un vieil homme parce que je ne pensais pas que ce que j’avais vécu était significatif.Elle dit qu’elle veut transmettre, mais je sais que c’était vraiment pour se retrouver après avoir tant oublié, explique Claude Askolovitch.

Evelyne Askolovitch Fils

Et j’ai été témoin de sa métamorphose totale. Et je détestais cette métamorphose. » Toutes les émotions qu’il éprouva lors de ce changement sont détaillées dans lelivre. Pour les mêmes raisons pour lesquelles il se sentait dépossédé étant enfant et parce qu’Evelyn ne lui disait pas toute la vérité.

J’ai été témoin de son angoisse, j’ai témoigné. Bien que son témoignage ait été utile, je pouvais voir la douleur qu’il ressentait. Comme elle conserve une partie de ses expériences passées, elle nous a transmis ses cauchemars.

Mais cela n’a pas dégénéré au-delà de cela, et je l’ai vue plus tard s’adresser aux enfants avec assurance. Ma mère est vraiment dure, c’est incroyable.Claude Askolovitch rejette catégoriquement l’idée de décrocher le téléphone et de parler de sa mère.

Comme dans “J’ai besoin de te voir pour parler d’Evelyn”. Le lendemain matin, retrouvons-nous dans une brasserie proche de la Maison de la Radio pour discuter avec le journaliste pétillant. Claude Askolovitch, responsable de la revue de presse matinale de France Inter, a écrit un article dans lequel les propos de sa mère Evelyn alternent avec les siens.

Evelyn Askolovitch possède un appartement ennuyeux dans le 17e arrondissement de Paris. Claude et sa sœur ont passé leurs années de formation ici. Leur mère parle avec un léger accent allemand ; elle est née aux Pays-Bas de parents juifs déportés d’Allemagne à Amsterdam.

Ce n’est pas un personnage en plein essor, mais ce n’est pas non plus une femme timide ; elle est douce, amicale et c’est un plaisir d’être avec elle. Elle n’avait que quatre ans lorsque sa famille fut dénoncée et emprisonnée le 12 mars 1943. La première étape de leur voyage vers Bergen-Belsen en Allemagne fut le camp de concentration néerlandais de Vught.

Jusqu’à présent, ils ont réussi grâce à de fausses pièces d’identité. Après la libération du camp par la Croix-Rouge en 1946, la famille put retourner en Hollande. En décrivant son séjour dans les camps de concentration, Evelyn dit : « J’étais une enfant et je les avais vécues comme si j’étais engourdie.

Je ne pouvais rien faire d’autre, concédai-je. Evelyn, dont les parents ont continué à pratiquer, a longtemps gardé secrète son expulsion. L’auteur octogénaire de Remembering TogetherEvelyn Askolovitch, une survivante de la Shoah originaire de Saint-Étienne, partage son histoire.

Samedi matin, Evelyn Askolovitch a rencontré des adolescents du quartier à la Crèche de Montreynaud.

Elle a parlé à son auditoire pendant deux heures de la vie des Juifs européens avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, évoquant des événements comme la Nuit de Cristal (1938) et la Conférence de Wannsee (1942).

Récemment mis à l’honneur pour avoir interviewé le musicien populaire Patrick Bruel pour son livre Conversation avec Claude Askolovitch (Plon), l’écrivain Claude Askolovitch a exprimé sa tristesse.

Le Carnet du jour du Figaro rapporte que son père, l’écrivain et journaliste Roger Askolovitch (alias Roger Ascot), est décédé le 27 novembre à l’âge de 83 ans. Ses œuvres, comme les romans Les Juifs meurent aussi (Fayard) et Les Enfants du Square des Vosges (Fayard) et le recueil de poésie Itinéraire (Métropolis) ou les essais Le sionisme trahi ou Les Israéliens du dimanche (Balland) et Les Futés et les Fous (Balland), se concentrent sur le sort des juifs en France.

Roger Ascot laisse dans le deuil son épouse Evelyn, son frère Félix, sa progéniture ainsi que ses neveux et nièces. La figure littéraire sera inhumée au cimetière de Bagneux à Paris le mercredi 30 novembre 2011 à 15 heures.

Evelyn Askolovitch, survivante des camps de concentration nazis, se souvient très vaguement de sa déportation vers les camps. Elle se lance dans une mission pour se retrouver avec l’aide de son fils Claude Askolovitch. Et il a enfin pu rencontrer sa mère. Les terribles événements d’aujourd’hui trouvent des échos dans cette œuvre écrite à une époque de tranquillité.

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