Emile Disparu Vernet Retrouvé Mort – L’ambiance du lundi matin est complètement différente. La ville est complètement vide. Le maire a lancé un appel aux citoyens la nuit avant de leur demander de ne pas se présenter pour d’autres perquisitions inopinées.
Le temps des “moyens spécialisés” est arrivé, a-t-il dit. Les portes des maisons du quartier du Haut-Vernet, où habitent les grands-parents d’Emile et où il a été vu pour la dernière fois par au moins deux personnes, restent fermées.
Le seul bruit que l’on entend au petit matin dans ce hameau endormi de moins de vingt-cinq âmes est le caquètement de la population locale de canards. Après plus de 48 heures de recherches dans un rayon de 5 kilomètres, l’enquête prend une tournure “judiciaire”. Les forces de l’ordre ont donc besoin d’un changement de stratégie.
Ce mardi-là, il n’y avait pas de camions de pompiers ni de chiens de sauvetage de l’équipe cynophile, mais il y avait des dizaines de gendarmes. Parmi eux, un escadron de la gendarmerie de haute montagne, des enquêteurs de la préfecture de police de Marseille, des gendarmes mobiles ou encore des militaires du 1er régiment étranger de génie.
Naturellement, nous gardons toujours l’espoir de le retrouver vivant et en bonne santé ailleurs. Les chiens l’auraient flairé s’il était mort à l’intérieur de la clôture. Un commandant de gendarmerie de la Pointe estime que « s’il était vivant et se cachait, nous l’aurions retrouvé compte tenu des moyens qui ont été dépensés ». Par conséquent, les deux possibilités restantes sont l’enlèvement et l’accident.
Maintenant, la police recherche simplement les détails les plus cruciaux, tels que des auditions de témoins et un examen approfondi des enregistrements téléphoniques de toute personne qui aurait pu se. Il reste encore deux maisons qui doivent faire l’objet de “visites domiciliaires”, ou perquisitions. En outre, tous les résidents locaux qui sont inclus dans la base de données centralisée des délinquants sexuels et violents connus sous le nom de Fijais sont soumis à un examen minutieux.
La scène probable d’un accident de voiture ou de tracteur
La probabilité qu’un tiers intervienne a augmenté. Soit le corps a été caché après un accident, soit il a été volé, précise le chef de gendarmerie, avant d’ajouter : “C’est évident qu’au bout de 48 heures, on est basculé dans une autre dimension”. Actuellement, nous organisons des auditions. Selon La Provence, à ce stade, les enquêteurs se concentreraient principalement sur les lieux d’un accident de voiture ou de semi-remorque.
Le maire du hameau, François Balique, lui rappelle que même si la zone boisée est “escarpée”, il n’y a pas de lieux “accidentogènes” comme des mares ou des avens. Il semble hautement improbable qu’un pervers se retrouve un jour là-haut. Nous nous connaissons tous et nous gardons un œil sur les autres. De même, François Balique estime qu’à ce stade, “on saurait” si un inconnu avait été repéré.
L’édile a été chargé de « briefer » le 1er régiment étranger de génie sur la topographie locale ce mardi vers 7 heures du matin, à l’aide d’une carte papier. Ces agents sont chargés de mener des enquêtes “judiciaires”, de localiser des “indices” sur des “scènes de crime” ou “dans diverses caches”, comme l’indique leur supérieur. Un gendarme du Point confirme que la division de recherche de Marseille a sollicité ce régiment pour « un ratissage précis ».
Depuis la disparition du petit Emile samedi à Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), la police n’a pu retrouver aucune piste. Le maire a expliqué que l’appareil a été modifié pour mener des recherches plus “ciblées” en vue de la poursuite des opérations mardi.
Les coups de feu ont diminué. L’utilisation du téléphone est prévue. Et le niveau d’inquiétude augmente rapidement. Selon le procureur de la République de Digne-les-Bains, “toutes les théories restent pertinentes, aucune n’est privilégiée et aucune n’est exclue”.
Désormais, seuls des experts qualifiés prennent les choses en main. Dans l’épisode d'”Apolline Matin” d’aujourd’hui sur RMC et RMC Story, le capitaine de police et porte-parole de l’association Gendarmes et Citoyens, Marc Rollang, affirme que l’enquête sur les mystérieuses disparitions approche de sa première grande avancée.
L’attention se portera inévitablement sur un aspect plus important du système d’application de la loi. En se concentrant davantage sur les aspects techniques et procéduraux de la recherche, sans négliger le côté opérationnel.
Bien que des recherches approfondies et méthodiques aient été menées, l’enfant n’a pas pu être retrouvé. Cet expert en recherche explique qu’à ce moment-là, on suppose qu’il a disparu. Ou, hélas, il est présent mais la mission de recherche a échoué. Il y a des moments où l’on est amené à quelques mètres d’une autre personne ou d’un objet.
Mais le nombre de personnes travaillant sur le problème, compte tenu des ressources disponibles, du délai et de la zone touchée, devrait être en mesure de localiser le garçon, mort ou vivant. Mais nous devions le retrouver. Ce qui implique, tout simplement, qu’il n’est pas présent.
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LES CHIENS SAINT-HUBERT N’ONT RIEN TROUVÉ Les chiens ont aidé dans les recherches avec les habitants et la police. Et d’autres choses auraient dû être évoquées. Les chiens Saint-Hubert, avec leurs capacités innées et les 300 millions de cellules olfactives dans leur museau (c’est 100 millions de plus que le chien moyen), sont au sommet de la gamme lorsqu’il s’agit de missions de ce genre, comme l’explique Marc Rollang.
Ils ont des compétences extraordinaires en matière d’enquête, de recherche et d’espionnage. Le fait que ce chien ait échoué dans la tâche qui lui a été assignée suggère qu’autre chose est en jeu. Il y a toujours espoir de retrouver Emile vivant, malgré tout ce qui s’est passé. Le capitaine de police a souligné que tous les membres de la force sont un homme ou une femme de famille, ce qui donne des raisons d’être optimiste.C’est une partie de ce qui nous est le plus cher. Nous espérons tous retrouver ce petit, sain et sauf. Nous espérons un miracle.”
ALa police n’a pu localiser le garçon à aucun moment.
C’était le 2 mai 1989. Yannis More, trois ans, de Ganagobie, dans les Alpes de Haute-Provence, s’amuse aujourd’hui en construisant une cabane avec ses frères à côté de la maison familiale. Ses frères et sœurs le laissent seul quelques minutes à la fois. Lorsqu’ils retournent à la cabane, Yannis est introuvable.
Yannis, avec ses jouets ronds, ses cheveux hirsutes et son sourire menaçant, apparaît sur des photos qui sont diffusées dans le cadre d’appels de témoins et d’avis de recherche. La police mène une enquête à Ganagobie, une petite ville de seulement 90 habitants. Sans chance.
Au bout de 16 mois, les parents de Yannis retrouvent les vêtements qu’il portait le jour de sa disparition, à seulement 300 mètres de chez eux. Ils ont été laissés par une main inconnue. Ils n’ont jamais acquis d’autres connaissances.
A l’époque, les enquêteurs fouillaient sous tous les angles : enlèvement d’enfant par un couple malade, meurtre, réseau pédophile, etc. Aucune de ces pistes n’est utile. Les habitants, comme Emile, participent aux battues, arpentent les sentiers forestiers et recherchent des trésors dans les crevasses rocheuses.
Le chef de l’enquête, Gerard Puig, s’en souvient encore très bien trente ans plus tard : “On essaie tout pour se rapprocher de la solution, et on ne la trouve toujours pas. Quelque part, on dit qu’une solution existe, mais jusqu’ici personne n’a découvert L’échec, ça ne s’oublie pas. A cause de cela, il a déclaré à France Info en 2019 que les gens se souviennent encore de lui même après dix ans de retraite. Il se souvient encore de la nuit où la mère forestière de Yannis a appelé son fils.
En ce moment, Yannis aurait 37 ans. Trente ans plus tard, l’attente de sa mère est toujours insupportable. C’est toujours aussi dur et toujours là. Selon Pascaline Moré, “le pire, c’est de ne pas savoir comment c’est arrivé, où il est, s’il est vivant ou mort”.
Dans un reportage sur la Journée internationale des enfants disparus, elle a déclaré à France Info : “Je pense que jusqu’à la fin, ce sera toujours pareil.” La réquisition est arrêtée pour l’instant. Le tribunal a suspendu l’affaire. Les seules choses qu’il a laissées à sa mère étaient quelques photos et trois grands récipients remplis de souvenirs de la vie de Yannis.
Le jardin de la maison en pierre est aussi négligé que sa façade. Le tracteur du petit enfant jaune était garé devant la cabane accrochée à l’épais tronc d’un arbre. C’est ici qu’Émile S., 2 ans, a disparu samedi à 17h15. Plus de 800 personnes se sont rassemblées ce week-end dans le village du Vernet, dans les Alpes de Haute-Provence, au nord-est de Digne-les-Bains, pour tenter de retrouver un petit-enfant disparu.