Edwige Alessandri 2022 – Edwige Alessandri, qui avait été condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari, a été libérée de prison en octobre de l’année dernière. Si elle ne peut pas s’exprimer sur les faits, son fils Yohan le fait dans Le Parisien du jour, clamant l’innocence de sa mère.
Il soutient pleinement le recours que sa mère et son avocat souhaitent déposer dans les prochains jours sur la base de nouveaux éléments de preuve. Je crois fermement qu’il faut dire la vérité. Richard Alessandri (Ndlr : la victime) a toujours été comme un père pour moi. Certains intérêts nous unissaient. Tout ce que nous faisons en ce moment est aussi pour lui. Il est important de laver le nom de ma mère et de respecter la mémoire de Richard.
De tous nouveaux ingrédients
En juillet 2000, à Pernes-les-Fontaines (Vaucluse), Edwige Alessandri est reconnue coupable du meurtre de son mari d’un seul coup de pistolet de calibre .38 alors qu’il dormait en pleine nuit. Trop d’erreurs ont été commises, moi. Michel Godest du Moi Parisien. Michel Godest écrit. Mme. La culpabilité d’Alessandri a été émise malgré le fait que les indicateurs n’ont pas été pleinement exploités.
Ensuite, nous avons vraiment commencé à fabriquer un masque de crime pour mon client. L’expertise acquise grâce à l’étude des lézards des jardins n’est qu’un exemple d’un développement récent. Me Michel Godest souhaite que cette piste soit étudiée puisque l’ADN retrouvé sur les méggots correspond à celui d’un homme du coin connu pour ses magouilles. Là encore, Edwige Alessandri a toujours défendu la position des penseurs cambriens. L’Affaire Alessandri : Vingt ans de mystère
Edwige Alessandri a été reconnue coupable à trois reprises pour le meurtre de son mari dans le Vaucluse en 2000. Mais le dossier a été classé sans suite en 2012. L’Heure du crime sur RTL revient sur une enquête tout sauf ordonnée. « Le mystère des masques », « Un couplage idéal », etc.
Pourtant, ce roman policier bien réel est à l’œuvre depuis dix ans et demi, déchirant les familles et mettant à mal un système judiciaire qui peine à tenir. La dixième et dernière décision sera prise la semaine suivante, le 6 juin. Ce ne sera pas la dernière, mais elle mettra l’ambiance et posera une question claire : Edwige Alessandri pourra-t-elle un jour avoir un quatrième procès devant un juge et un jury ?
L’histoire ascendante de cette affaire a commencé dans un petit coin de paradis à Pernes-les-Fontaines, dans le Vaucluse, le 16 juillet 2000. Les hommes d’Alessandri ont toutes les raisons de se réjouir ce soir.
Ils peuvent célébrer le succès de la « fête du melon » de leur supermarché deux jours plus tôt en se prélassant sur la terrasse de la piscine de leur manoir. Les caisses du magasin ont « explosé », comme disent les Français. Minuit arrive et la maison est réveillée par une nouvelle explosion.
Des briquets originaux
Richard, le chef de famille, dort sur son lit alors que son visage et son bras sont ravagés par une décharge de chevrotine. Edwige, qui dormait à ses côtés, a réveillé les pompiers. La police est arrivée. Edwige affirme que des cambriolets sont entrés par effraction dans sa chambre en pleine nuit. Cependant, la police n’a trouvé aucune preuve d’effraction lors de ses premières enquêtes. Rien n’a disparu jusqu’à présent.
Et puis il y a ces résidus de poudre sur les mains du plus jeune fils, Brice, 13 ans. En quelques heures seulement, les enquêteurs se sont concentrés sur une seule hypothèse : Edwige, ses deux fils et Richard Alessandri étaient les seuls présents dans la maison au moment de son décès.
La police n’a pas pu localiser l’arme. Étrange. Les étranges mégotes et empreintes de pas découvertes dans le jardin pourraient apaiser les soupçons de la famille de trois personnes. Il faudra neuf ans et trois procès avant que quiconque puisse mettre la main sur les paquets de cigarettes portant l’ADN d’un homme connu pour ses… cambriolages.
Des accusations infondées
Mais la foi des gendarmes est finalement mise de côté à l’automne 2000. Edwige et Yohan, son fils adulte, sont postés au belvédère. Dans un appartement proche du commissariat, le plus jeune suspect, Brice, a été soumis à un curieux interrogatoire. Dans son désarroi, Yohan accuse sa mère.
Juste le temps pour un seul interrogatoire. Cependant, la situation s’est désormais effondrée. Il n’y a pas de preuve. Mais ces convictions sont fortes. Le mariage ne se passait pas très bien ; les disputes étaient nombreuses et la réussite sociale du couple n’était en réalité qu’une illusion. Edwige part en prison. Sa progéniture l’a défendue devant un public. Rien ne s’est produit jusqu’à présent. Les innocents sont souvent très mal défendus, nous disait Yohan en 2011.
Lors d’un appel en décembre 2006 à Nîmes, d’autres jurés ont confirmé le verdict initial. Cependant, la Cour de cassation n’autorisera pas un nouveau procès. Lors d’un nouveau procès en février 2009 à Lyon, le président prend la décision exécutive de comparer l’ADN extrait des cendriers de cigarettes avec la base de données nationale des empreintes génétiques.
Il n’attend cependant pas les résultats des avis d’experts pour captiver son auditoire. Quelques semaines plus tard, un autre verdict était rendu : l’ADN du vif d’or du tabac correspondait à celui d’un homme déjà connu pour ses cambriolages.
Vers une reconsidération de la condamnation ?
Après avoir été libérée de prison, Edwige Alessandri a immédiatement commencé à se battre pour que sa condamnation soit annulée. Un processus laborieux avec de faibles chances de succès.
La Cour de révision exige des documents supplémentaires en octobre 2012. Une porte s’ouvre, révélant une fenêtre. Les enquêtes menées par la PJ de Montpellier (Hérault) ont esquissé un nouveau mobile possible du meurtre de Richard Alessandri.
La piste menant à une invasion de domicile par une bande de brigands se réchauffe à nouveau. Pourtant, en 2013, lorsqu’un nouveau juge reprend le dossier, la police de Montpellier n’est plus sollicitée pour enquêter. Le dossier est traité par leurs collègues d’Avignon et les gendarmes de Carpentras (Vaucluse).
“C’est bizarre, fait peur Me Brossier. C’est presque un sabotage délibéré. Après une enquête assez superficielle, le juge a écarté un procès le 20 avril 2018. Retournez-vous, il n’y a plus rien à voir. La classe va devoir peser avec son évaluation la semaine suivante, en s’inspirant de la décision de la Cour suprême sur le processus de révision.
Il n’y a pratiquement aucune annulation de condamnations pénales.
Ceux qui prétendent avoir été condamnés à tort pour un crime ont une dernière chance de retrouver leur liberté devant une cour de révision. Tout d’abord, vous devrez vous présenter devant le collège de cinq juges de la Commission de révision des condamnations pénales de la Cour de cassation. Toutes les demandes de modification ou de suspension de la peine doivent être soumises à ce comité, et son travail consiste à examiner et à éduquer les candidats.
Ces nouveaux éléments de preuve dans l’affaire Alessandri proviennent de l’identification d’un échantillon d’ADN sur un filtre de cigarette et d’un nouveau témoin. Après cela, le comité mènera toutes les enquêtes qu’il jugera nécessaires. Après cela, elle décide si la demande révisée est valide ou non.
Même si des milliers de demandes ont été déposées au cours des quinze dernières années, seule une poignée d’entre elles ont été acceptées, notamment dans le système de justice pénale, qui n’a accédé qu’à une poignée de demandes.
Si la Cour d’appel estime que la requête est fondée, elle annulera la décision précédente et renverra l’affaire au tribunal inférieur pour réexamen. Edwige Alessandri ne peut donc pas être assurée d’une seconde chance. Incertain, comme la vérité de cette histoire.
Edwige Alessandri, qui a toujours nié avoir tué son mari Richard, 42 ans, directeur de l’Intermarché de Pernes, d’un seul coup de fusil de chasse dans la nuit du 16 au 17 juillet 2000, a lancé un appel pour un nouveau procès aujourd’hui. Après avoir été reconnue coupable par trois tribunaux différents,
Edwige Alesanssdri s’est pourvu en cassation en demandant un nouveau procès sur la base de nouveaux éléments de preuve : une signature ADN sur deux mégotes retrouvées dans la pelouse du mas familial, qui “concordaient” après le troisième procès. , qui eut lieu en 2209 devant la Cour des Asses du Rhône.
L’équipe de défense devait à nouveau évoquer l’idée d’un cambriolage bâclé, le profil ADNA correspondant à celui d’un cambrioliste récidiviste. L’assassin présumé ainsi que le groupe des auteurs auraient pu être identifiés au cours de l’enquête.
Cependant, la Commission d’instructions sur le réexamen et le réexamen a statué hier que la demande n’était pas valide. Étant donné que l’ordonnance ne peut être contestée devant les tribunaux, la Cour d’appel n’utilisera pas l’affaire dans ses délibérations et il n’y aura pas de quatrième procès.
Sauf nouvelles preuves, les tribunaux du Vaucluse, d’appel et de cassation du Rhône et du Gard ont déjà reconnu Edwige Alessandri coupable du meurtre de son mari et de la modification de la scène du crime. Par ailleurs, le 20 février 2009, un tribunal de Lyon l’a condamnée à dix ans de prison.