Dino Scala Enfants – Paul Bensussan identifie deux mécanismes distincts d’entrée dans l’action chez Dino Scala. Selon la logique de son chasseur, il devrait battre en retraite avant d’attaquer.
Mais il y a eu d’autres attaques beaucoup plus impulsives, s’inspirant de la femme qu’il avait d’abord tenté d’agresser sauvagement avant de changer brusquement d’avis et de s’enfuir. Le docteur Benussan confirme que c’est l’impulsion dans de telles situations qui dominent le débat. C’est comme vivre avec le Dr Jekyll et M. Hyde au manoir Dino Scala.
A 12h35, entre les années 2013 et 2018, pourquoi cette pause ?
Dino Scala aurait mis fin à ses comportements violents entre 2013 et 2018. Son avocate détaille : « Il s’occupait à ce moment-là tous les jours de son beau-père malade, un être qui était beaucoup plus qu’un. père de substitut pour lui.
Margaux Mathieu, consultée par l’expert Paul Bensussan, se demande à voix haute s’il n’y aurait pas un lien entre la fin des agressions et le fait qu’on lui avait confié la responsabilité de son beau-père bien-aimé . Si la question est de savoir si les sentiments de protection envers le malade ont été un facteur dans la perpétration des agressions, alors la réponse est oui.
Paul Bensussan observe : « Si l’on fait l’effort intellectuellement de se détacher des faits pour lesquels on voit monsieur Scala, il est en réalité facile de le trouver touchant, attachant. Le médecin affirme également avoir été interloqué par les interrogatoires de l’accusé en présence des amis proches et de la famille qui le soutiennent depuis sa détention. “C’est assez incroyable”, poursuit le consultant.
La plupart des gens nous disent qu’ils n’auraient pas pu survivre sans le soutien de leur femme. D’un autre côté, Dino Scala s’étonne que sa femme n’ait pas demandé le divorce et est consterné par son soutien continu.
12 h 00. Les divagations de Dino Scala
Les incohérences dans la méthodologie de Dino Scala ont été pointées par les professionnels. Lui qui s’est mis à porter des gants ou des préservatifs à partir du moment où il a pris conscience de sa possible identification par ADN. “Mais en même temps, il y avait une prise de risque inconsidérée à agir si près de son domicile et de son lieu de travail”, comme le dit Paul Bensussan. Lequel fait allusion à un « abîme » entre la personnalité sociale de l’accusé et ses actes de prédation.
11 h 50. L’attente qu’il ressentait était agréable.
Le bon docteur, le Dr Bensussan, est toujours à la barre, interrogé cette fois par les avocats civils des deux parties. Le gourou passe à nouveau en revue les techniques de Dino Scala, y compris sa section répertoire.
11 h 35. La passivité ou le rire le « désarment ».
Il est intéressant de noter que le mode opératoire de l’agresseur présumé inclut une tendance à redoubler de violence et à renforcer son comportement dominant en réponse aux cris et aux mécanismes de défense exprimés par ses victimes. Cependant, le docteur Bensussan conclut que le comportement agressif du patient a été stoppé parce que les femmes qu’il agressait sont devenues passives ou ont pleuré.
11 h 25. Faut-il faire confiance à Dino Scala ?
Les parties civiles qui ont accusé Dino Scala de “manipulation” ont été pour la plupart étouffées par les propres déclarations de l’accusé, dans lesquelles il a volontairement admis certains faits mais en a nié avec véhémence d’autres. Devons-nous alors faire confiance à Dino Scala ?
Le bon docteur Bensussan n’a qu’une théorie à proposer : “Dino Scala a été changé à jamais par la confiance que ses proches lui ont témoignée même après son arrestation. Il n’a pas été diabolisé, donc il peut encore éprouver de la honte s’il le souhaite.
Il est donc important d’évaluer si les agressions sexuelles qu’il condamne représentent un vecteur de honte sociale particulièrement puissant : si elles sont cohérentes avec d’autres agressions dont il a été témoin, je serai plus enclin à le croire lorsqu’il nie toute responsabilité.
Dino Scala, soupçonné d’être le tueur de la Sambre, a été jugé le 10 juin devant la cour d’assises de Douai. Dix jours ont été consacrés à l’audition des témoignages des victimes présumées de l’extrémiste nordiste accusé. Lundi dernier, nous avons entendu des experts en psychologie.
Ce qu’il faut savoir
Le procès de Dino Scala s’est ouvert le 10 juin à 14h30 heure locale dans la salle d’audience Nord du tribunal de Douai. Entre 1988 et 2018, il est soupçonné d’avoir commis 56 actes de violences, tentatives de violences, agressions et agressions sexuelles dans la vallée de la Sambre. Plus d’une cinquantaine de ces événements ont été ouvertement reconnus par lui. Le Pontois de 61 ans risque au minimum 20 ans de prison pour son crime.
Les parties civiles ont reçu des réponses de Dino Scala, qui reconnaît avoir “commis des violations et des agressions sexuelles” et d’autres crimes, vendredi 10 juin. Lundi, les proches de l’accusé ont pu partager leur choc et leur consternation face aux allégations. contre leur proche. Les enquêteurs ont été interrogés en mars. L’avocat des parties civiles dresse le bilan de cette douzième journée du procès du violence de la Sambre consacrée aux expertises psychiatriques et psychologiques.
16 h 15. L’audience est suspendue.
La journée des experts est terminée. Le public ne se réunira pas pour le reste de la journée. Demain matin à 8h30, les plaidoiries finales des parties civiles seront entendues dans le procès Dino Scala.
16 h 10. Est-ce vrai que tu as peur de qui tu es ?
Cette fois, c’est l’avocate de l’accusé, Margaux Mathieu, qui a soulevé la question. Est-ce vrai que tu as peur de qui tu es ? Et non pas de demander à son client s’il pourrait ou non reprendre son comportement agressif une fois sorti de prison. Dino Scala est catégorique : « Recommencer c’est pas possible. Quand vous voyez le traumatisme qui subissent les victimes. Quand on lit les rapports et qu’on voit les victimes au pub, on se rend compte de certaines choses.
Caty Richard poursuit les questions à Dino Scala. L’avocat revient notamment sur les experts psychologues qui ont noté, chez Dino Scala, une certaine joie de revenir au centre de l’attention après l’éclatement du scandale. L’accusé se ferme complètement : « Si vous pensez que je suis fier de ce que j’ai fait, répétez après moi. Je n’ai jamais été fier de moi. Mon incarcération m’a enfin permis de redevenir une personne normale.
15 heures par mois à 50,60 € par victime, chaque mois
Lorsque l’avocate civile Caty Richard a interrogé Dino Scala, celui-ci a reconnu avoir mis de côté soixante euros par mois pour indemniser les victimes répertoriées dans le dossier.
15 h 35. “J’ai trouvé la paix”
Après la lecture des rapports psychologiques au tribunal, Dino Scala s’adresse au juge et au jury en disant : « On aurait pu dire au début du procès que j’étais à l’aise en prison, mais ce n’est pas le cas. En revanche, oui, j’ai enfin trouvé la paix. J’ai eu quelques pensées vengeresses envers certaines personnes, mais depuis, je les ai laissées partir. La prison m’a permis de me protéger des informations empoisonnées.
Dino Scala est de retour face au psychothérapeute expert qui a enquêté sur l’agression de février 2018 à Erquelinnes. Il dit avoir ressenti quelque chose comme une prémonition. Comme une intuition, corrigez-moi si je me trompe. Sachant que c’était la dernière fois, j’ai mis ma main dans sa gorge de soutien et lui ai dit de partir. C’est lors de cette dernière attaque que la police a pu récupérer sa plaque d’identification, permettant ainsi de enfin l’identifier après 30 ans de cavale.
15 h 05. “Le choc et l’effroi”
La meilleure façon de surprendre une femme qui marche seule est de la regarder par derrière. Selon le rapport du psychothérapeute, « la surprise et l’effroi étaient chez lui beaucoup plus recherchés que le plaisir génital ».
Même si Dino Scala l’a nié lorsqu’il a été interrogé par un psychologue, la police et les enquêteurs ont souvent évoqué un ressentiment latent de sa part. La frustration persiste malgré les efforts visant à l’atténuer. Il se sent « exploité » car « je n’ai pas été reconnu à ma juste valeur ». La tendance à la paranoïa de l’accusé s’est atténuée depuis l’intervention du médecin.
14 h 45. La seule et unique victoire de toute ma vie
Dino Scala a déclaré au psychologue venu l’interroger : “Le seul succès dans ma vie, ce sont mes trois enfants”. Le rapport montre que ses enfants lui rendent régulièrement visite en prison. L’accusé a également affirmé que ses relations amoureuses faisaient défaut.
14 h 30. La foule applaudit à nouveau.
Les débats au sein de la Cour d’assises ont récemment repris.
12 h 50. Silence de la foule
L’entretien du docteur Bensussan touche à sa fin. Le public ne sera revu qu’à 14h15. A midi quarante-cinq : “Docteur Jekyll et Mr.