Denis Mannechez Wikipedia – Ce récit dramatique est revisité par Dominique Rizet, spécialiste de Faits Divers Justice chez BFM TV/RMC, et Rachid M’Barki, qui raconte dans un style sobre et élégant. D’après l’histoire vraie de Denis Mannechez, un haut cadre de l’industrie automobile devenu père incestueux et qui a assassiné sa fille et son patron dans un garage de Gisors (Eure) alors qu’ils tentaient de se construire une vie décente.
Le père de Betty l’a forcée à avorter trois fois après qu’elle soit tombée enceinte. Mais ce ne sera pas le cas de Virginie, enceinte, qui aura un garçon qui ressemble à son papa. Denis Mennechez sera à la fois grand-parent et parent.
Les remords du père étaient si grands que ses filles essayaient de le défendre pendant longtemps en mentant et en changeant leurs histoires, notamment en disant au juge que les actes de violence s’étaient produits après leurs 15 ans. Et que toutes les personnes impliquées dans ces relations savaient que tout allait bien.
Denis Mennechez, reconnu coupable en 2011, sortira de prison après avoir purgé seulement vingt mois. Le procès en appel rocambolesque doit avoir lieu à Amiens (Somme) en novembre 2012. Ainsi, Denis Mennechez est désormais en liberté.
Il se présente au pub en tenant la main de Virginie aujourd’hui, malgré le fait qu’elle et sa sœur Betty soient toutes deux civiles. De cette relation incestueuse est née un garçon de 10 ans. Les sœurs sont alors défendues par un ténor du barreau, Me Eric Dupont-Moretti aujourd’hui Garde des Sceaux et ministre de la Justice.
Bizarrement, toutes les plaidoiries vont dans le même sens et visent à assurer la sécurité de Denis Mannechez. Après avoir été reconnu coupable et condamné à cinq ans de prison (dont deux à purger dans un établissement sécurisé), le père incestueux sera libéré du tribunal.
En 2014, la saga reprend de la pire des manières. A 32 ans, Virginie tente de s’éloigner de son père. Elle trouve ensuite un emploi dans un atelier automobile de Gisors et s’y installe. L’idée de “perdre” sa fille et son amour était trop forte pour Denis Mannechez. Il a d’abord tué le riche mécène Frédéric Piard qui croisait son chemin, puis il a tué la fille de Frédéric. Froidement.
Mannechez retournera l’arme contre lui, mais il ne fera que se blesser. Et il comparera ses notes dans un fauteuil roulant à la cour d’assises d’Evreux en décembre 2018. Après deux semaines de procès, le 19 décembre 2018, le père de famille de Compiègne a été condamné à la prison à vie.
Père de famille et meurtrier
L’inceste. Denis Mannechez a tué sa fille en 2014 à Gisors alors qu’elle venait de le laisser avec leur fils. Il a ensuite tenté de se suicider. Il est si gravement handicapé que le juge n’a jamais pu l’entendre parler, mais il a été déclaré apte à être jugé.
Elle imaginait une « relation amoureuse typique ». Vivre une vie indépendante et indépendante. Et elle avait laissé son enfant de 13 ans aller voir la Tour Eiffel “parce qu’elle ne l’avait jamais vue”, a-t-il déclaré. Virginie Mannechez, 33 ans, n’est plus disponible pour évoquer ses projets.
C’est pourquoi elle a voulu rompre avec son père et le meilleur ami de son père, tous deux pères de leur fils, après dix ans et demi d’amour incestueux. Denis Mannechez l’a égorgée le 7 octobre dans le garage où elle travaillait à Gisors (Eure). Le directeur de l’entreprise, Frédéric Piard, 31 ans, a également été assassiné.
Le patriarche de la famille a retourné l’arme et lui a tiré dessus après avoir reçu une balle. La balle a trouvé un refuge confortable dans sa tête et ne l’a pas tué. Après plusieurs mois de soins, il est transféré à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne) pour y être examiné pour “assassinats”.
Cependant, le juge n’a pas pu l’entendre en raison de son état de santé (pour plus d’informations, veuillez lire notre encadré). Sans son histoire, les enquêteurs ont reconstitué le piège qui a conduit à la tragédie en discutant avec les amis et la famille de ses victimes.
Betty Mannechez a été élevée par son père violent et une famille incestueuse. Même si personne de l’extérieur ne voit la violence, elle et sa sœur Virginie vivent un enfer. En 2014, sa sœur sera tuée par son père, ce livre “Ce n’était pas de l’amour” lui rend hommage.
Denis Mannechez a été reconnu coupable du meurtre de sa fille Virginie et de son mari en décembre 2018 aux assises de l’Eure (27), et il a été condamné à la prison à vie. Une longue histoire d’inceste qui a commencé lorsque Virginie et sa sœur Betty étaient petites filles et qui s’est poursuivie tout au long de leur vie. Cette femme de 37 ans vient de terminer l’écriture d’un livre retraçant l’histoire tragique de sa vie. La date de sortie de “Ce n’était pas de l’amour” est fixée au 24 mars 2021.
“Tout a commencé un dimanche après-midi… j’avais 8 ans”
Ce livre a été écrit par Betty Mannechez et le journaliste Julien Mignot, amis de longue date. Chapitre après chapitre, elle décrit l’horreur qu’elle a endurée : les abus de son père et le silence complice de sa mère. Elle avait 8 ans lorsque les violences ont commencé, et sa sœur Virginie, qui en a également été victime, en avait 10 à l’époque.
Tout a commencé un dimanche après-midi, quand j’avais huit ans ; maman n’était pas de la maison, papa est venu me chercher à la cuisine, m’a emmené à l’étage dans sa chambre et je me souviens qu’il m’a déshabillé et m’a mis au lit. Nous croyons que notre mère est notre sauveuse, mais elle n’a pas répondu à nos appels à l’aide et nous ne savons pas pourquoi.
Dix ans de folie « invisible » pour le monde extérieur
Denis Mannechez et son épouse Laurence se sont rencontrés dans leur nord de la France natal et envisagent d’y élever trois filles et deux garçons. Les deux ainées, Virginie et Betty, sont soumises à des violences régulières, tandis que leurs jeunes frères sont tenus à distance pendant que leur père s’affaire dans le vaste jardin de leur maison de l’Oise.
Nous ressemblons à des gens aisés, bien habillés, de la classe moyenne… La direction de l’école a pris connaissance des dossiers disciplinaires de notre famille et il y a des dossiers d’événements, mais il y a toujours la figure parentale qui explique les choses et rien ne se passe ensuite. Les gens ne pouvaient pas nous voir parce que nous ne sommes pas des cas sociaux.
À l’âge de 18 ans, Betty s’enfuit une fois de plus pour révéler la vérité sur son éducation abusive, qui comprend 10 ans de maltraitance, trois avortements et la grossesse de sa sœur Virginie, qui porte l’enfant de son père. Elle a déposé plainte en 2002, et la police de l’Oise va mener une enquête et rassembler des preuves pour étayer son dossier. Betty va rester quelque temps chez des amis puis partira pendant cette période en famille d’accueil à Compiègne.
Les semaines passent et je n’ai aucune nouvelle de la police, alors je commence à paniquer, persuadé que ses parents vont déraciner la famille et disparaître dans un endroit où personne ne les retrouvera jamais. J’ai l’impression que les enquêteurs ne font rien, mais en réalité ils ont mis Denis, Laurence et Virginie en écoute pour constituer un dossier “béton” avant l’interrogatoire.
Les parents de Betty ont été arrêtés et placés en détention préventive en avril 2002 ; ils ont été libérés après avoir purgé moins de deux ans avant d’être jugés une première fois en 2011, puis de nouveau en appel en 2012.
Une fois libéré, son père « n’a aucune interdiction de nous rencontrer ; il prend les rênes et choisit ses avocats et les nôtres sur un pied d’égalité. En attendant, Betty raconte avoir dû revoir son témoignage pour pouvoir aider sa sœur Virginie à garder la garde de son fils nouveau-né issu de l’inceste.
J’ai l’impression de vivre un cauchemar en ce moment… Le discours qu’ils m’ont préparé n’est pas la vérité. Voici Betty après avoir été éditée par Denis ; Je dois avouer que j’aimais mon père et que je l’ai supplié de m’aimer autant que ma sœur.
Meurtre de Virginie en octobre 2014 à Gisors (27)
Denis Mannechez, qui a eu sa relation incestueuse avec sa fille Virginie et leur fils, né en 2002, a repris après avoir purgé trois des cinq années de prison pour lesquelles il avait été condamné en novembre 2012. Mais “Ninie”, comme la surnomme Betty , va prendre la fuite en septembre 2014 avec son enfant, épaulée par une organisation.
Son patron, garagiste à Gisors dans l’Eure, est décrit comme “un homme bon qui donne un coup de main à ma sœur”, et il l’hébergera quelques jours. Ici, son père va la retrouver et tuer le garagiste et sa fille avant de retourner l’arme contre lui et d’être grièvement blessé. Après avoir été reconnu coupable de deux chefs de meurtre en décembre 2018, il passera ses derniers jours à la prison de Fresnes.
