Daniel Cohen Mort – Depuis dimanche après-midi, date à laquelle la nouvelle du décès de Daniel Cohen a été annoncée pour la première fois, les mémoriaux en ligne affluent. Borne a écrit sur X (anciennement Twitter).
Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie, l’a salué comme “un immense économiste, mais aussi un pédagogue hors pair, un pionnier des idées nouvelles, un auteur brillant et convaincant” (toujours sur X). Daniel Cohen “alliait rigueur et sens de la pédagogie”, comme l’a souligné Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie. Olivia Grégoire, ministre déléguée aux Petites et Moyennes Entreprises, est bouleversée par la nouvelle.
Le célèbre professeur de l’Ecole Normale Supérieure est né à Tunis en 1953 et jouit d’une large notoriété dans les domaines académique, politique et des affaires. Tant “Homo Economicus, prophète (perdu) des temps nouveaux” (Albin Michel, 2012) que “Nos temps modernes” (Flammarion, 2000) de cet auteur ont reçu le Prix du livre d’économie.
Il rejette l’hypothèse d’acteur purement rationnel de l’homo economicus au profit d’une approche interdisciplinaire et anthropologique de l’économie. Lui et ses disciples croyaient que chaque branche de la sociologie pouvait éclairer la nature de la condition humaine.
Professionnel de la dette souveraine
Il avait écrit de nombreuses publications, la plus récente étant “Homo numericus”, parue en 2010. L’édition “non-fiction” de l’année dernière comportait un événement intitulé “La ‘Civilisation’ qui arrive” (Albin Michel, 2022).
Le membre fondateur de l’École d’économie de Paris a décrit les façons dont la révolution numérique a modifié nos vies, à la fois positivement et négativement, dans ce livre qui servira en quelque sorte de témoignage intellectuel. Il a critiqué ses conséquences négatives, telles que la pauvreté des travailleurs blancs et le capitalisme de surveillance, et a démontré que son potentiel utopique pouvait être réalisé.
De plus, il était un expert de la dette souveraine. Il écrivait à ce sujet dans les colonnes des “Echos” en novembre dernier, affirmant que la France n’investissait pas assez dans son industrie.
L’économiste a souvent fait la une de la presse et a souvent été l’invité de l’émission de France inter de Patrick Cohen “L’Esprit public” le dimanche. Outre son activité de chroniqueur à “L’Obs” et de membre du conseil de surveillance de “Le Monde” (dont il est l’auteur de plusieurs analyses), il a également été membre du conseil d’administration des deux publications de 2010 à 2021. Ainsi, la disparition de “l’un des économistes français les plus respectés” a été célébrée par nombre de journalistes.
Pour son dernier ouvrage, “Homo numericus, la ‘civilisation’ qui vient”, qu’il a publié en mars 2015 et qui a reçu le prix Montaigne en mai, Daniel Cohen, décédé dimanche, était un récipiendaire méritant.
Albin Michel, l’éditeur du regretté économiste et essayiste prolifique Daniel Cohen, a confirmé la nouvelle de son décès dimanche à l’âge de 70 ans, rapportée pour la première fois par Le Monde.
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Cet expert de la dette souveraine, né à Tunis en 1953 mais qui s’est fait connaître par ses apparitions médiatiques, est surtout connu comme l’ancien président de l’École d’économie de Paris.Daniel Cohen a été le dernier récipiendaire du prix Montaigne, qui lui a été décerné en mars 2023. La citation du prix disait : “Daniel Cohen a étroitement associé ses activités d’enseignant et d’expert pendant des années”.
Ses romans très populaires soulèvent des questions importantes sur le développement de la société post-industrielle. Dans son livre Homo Numericus: The Next “Civilization”, il examine les répercussions de la révolution des technologies de l’information sur la société, l’économie et la vie des individus. Devrions-nous craindre d’être aliénés, d’être manipulés politiquement ou peut-être, à long terme, d’être remplacés par une machine.
Aussi avancés que soient les algorithmes et l’IA, aux yeux de Daniel Cohen, ils ne pourront jamais remplacer les émotions humaines, la créativité ou la valeur des relations interpersonnelles. Un avertissement sur les dangers de la déshumanisation qui a retenu l’attention du jury.
Dans un tweet, Emmanuel Macron a exprimé sa tristesse face à la disparition “d’un grand intellectuel, un économiste qui a fait rayonner notre recherche française, un humaniste sincère”.
C’est avec “tristesse” que la Première ministre Élisabeth Borne a appris l’absence de Daniel Cohen, et elle a exprimé sur X (ex-Twitter) à quel point la “vision de Cohen sur l’économie française et les grandes révolutions, notamment numériques”, lui manquerait. le public discourse.
Sur X, Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie, l’a salué comme “un immense économiste mais aussi un pédagogue hors pair, un pionnier des idées nouvelles, un auteur brillant et convaincant”. Pendant la crise du Covid, il a fourni de précieux conseils. L’ecclésiastique a déploré: “Nous perdons tous une voix et un ami.”
Il était bien connu du public en raison de ses fréquentes apparitions dans la presse. Le dimanche 20 août, le journal Le Monde, dont l’économiste a été pendant de nombreuses années à la rédaction, fait état de la mort de Cohen. Il avait 70 ans. Il est professeur à l’Ecole Normale Supérieure et co-fondateur de l’Ecole d’Economie de Paris ; ses livres Nos Temps Modernes (Flammarion) et Homo Economicus, Prophète (Perdu) des Temps Nouveaux (Albin Michel), Rappelle le Quotidien du Soir ont respectivement remporté le Prix du livre d’économie en 2000 et 2012.
Le Monde donne plus de détails, notant que le “spécialiste de la dette souveraine” d’origine tunisienne a été conseiller à Lazard Bank et membre du Conseil d’analyse économique de 1997 à 2012. Albin Michel, l’éditeur, a déclaré à l’AFP qu’il était “extrêmement triste ” à propos de l’actualité.
Conseils utiles tout au long de l’urgence Covid
L’actuel président de la France, Emmanuel Macron, a été le premier homme politique de premier plan à lui rendre hommage sur X (anciennement Twitter). Pionnier d’idées nouvelles, auteur intelligent et convaincant, et source de “précieux conseils pendant la crise du Covid”, c’est ainsi que le décrit le locataire de Bercy.
Son travail s’est concentré sur les causes et les effets des inégalités sociales, y compris le développement et la chute du capitalisme et ses crises périodiques. Daniel Cohen, économiste, est décédé le 20 août à l’âge de 70 ans et sa mort a été largement pleurée dans les communautés académiques et politiques.
Originaire de Tunisie, cet expert de la dette souveraine est né en 1953 et s’est fait connaître à la tête de la prestigieuse École d’économie de Paris. La maison d’édition Albin Michel a confirmé à l’AFP ce qu’avait rapporté le quotidien Le Monde : que l’auteur Daniel Cohen avait disparu après avoir été gravement malade pendant des mois.
Professeur Daniel Cohen. Celui qui transmet des valeurs et des aspirations aux autres. Un temps de débat et de dédicace. Le président français Emmanuel Macron a déploré la perte d’un “grand intellectuel, économiste qui a fait rayonner notre recherche française, un véritable humaniste” sur X (ex-Twitter).
Elisabeth Borne, la première ministre française, s’est adressée à X pour exprimer sa “tristesse” face à l’absence de Daniel Cohen, affirmant que sa “vision de l’économie française et des grandes révolutions, notamment numériques, manquera dans le débat public”.
Ses conseils pendant l’épidémie de COVID auraient été précieux. L’ecclésiastique a déploré: “Nous perdons tous une voix et un ami.Homo numericus : The Coming Civilization, le dernier livre de Daniel Cohen, est sorti en 2022. Lors de l’élection présidentielle de 2012, il a soutenu François Hollande. En 2017, il a été influencé par la proposition de Benoît Hamon d’un revenu de base universel, et il a voté pour lui.