Claude Barzotti Mariage – Le chanteur de « Rital » n’est pas seulement connu pour sa renommée ; il se serait également suicidé à plusieurs reprises. Après une sélection nationale en 1992, le public belge a envoyé une jeune, belle et talentueuse chanteuse du Liechtenstein nommée Morgane à la finale de l’Eurovision. Claude Barzotti a écrit spécialement pour elle la chanson “Nous, on veut des violons”. Elle a été le catalyseur du premier procès de Claude.
Cet Eurovision 1992 était prévu le 9 mai à Malmö, en Suède. Le 14 avril, la première plainte est déposée. La chanson “Décalcomanie” avait été reprise par un autre chanteur italo-liégeois, Claude Michel, un an plus tôt sur son plus récent album. Michel a cosigné la chanson avec Luciano Manente, qui a beaucoup travaillé avec Frédéric François. Seul Manente s’est plaint de l’incident.
Qu’il y ait parfois une ressemblance est indéniable. Les spécialistes ont identifié 24 notes de musique communes tout au long d’une chanson. Claude Michel lui-même n’avait aucun intérêt à ce que Claude Barzotti soit traduit en justice.
D’abord parce qu’il était l’un de ses amis les plus proches, et ensuite parce qu’il se souvenait d’une autre chanson qu’il avait enregistrée quelques années auparavant et qui avait retenu beaucoup d’attention et méritait bien plus. le même air, les mêmes notes coupables. Cette musique, évidemment, lui avait été offerte par…
Un certain Claude Barzotti. D’ailleurs, Claude Michel et Manente ont collaboré à toutes les chansons du mythique album Décalcomanie. Peu importe à quel point tout le monde travaille dur. En filigrane, Claude Michel a révélé qu’il était à l’origine de la chanson en question. De plus, c’était une sorte de tendance à l’époque, plusieurs artistes de l’Eurovision étant accusés de plagiat. C’était la situation de la bande Clouseau il y a un an.
Quant aux autres, le procès Manente a lancé encore davantage. Compte tenu du volume de musique disponible, il n’est pas surprenant que certaines mélodies sonnent de la même manière. Ce qui est vraiment remarquable, cependant, c’est qu’en 10 ans d’écriture de chansons, je n’ai jamais reçu la moindre plainte.
Ambiance de soldes, mais belle récompense
Il a été accusé d’avoir plagié la chanson “Je ne t’écrirai plus” de 1984 lors de la première vague de plaintes déposées contre lui en 1992. Pas une seule fois ! Trois mélodies différentes pour une même chanson !
La première venait d’un musicien qui avait écrit sa chanson avant moi, mais je ne l’aurais jamais entendue car son album était sorti après le mien. Nous avons cherché des ancêtres contre lesquels témoigner lors du procès. Nous en avons trouvé des dizaines.
Quelques années après le début de la procédure, Claude a pu remporter le procès de l’Eurovision grâce à un problème de précédent ; dix des vingt-quatre notes trouvées dans les chansons récupérées étaient identiques. Il est immédiatement apparu que Claude Barzotti n’avait copié personne.
Cependant, l’ambiance au sein de l’équipe belge de l’Eurovision 92 a été affectée par le scandale. De très mauvaises choses se sont produites. Tandis que la deuxième chanteuse de la finale belge, une autre chanteuse liégeoise nommée Mara, refusait obstinément de se laisser influencer d’une quelconque manière, certains des moins aisés profitaient de la situation pour exiger la disqualification de Morgane de la compétition et proposer de relancer la finale belge. La RTBF s’y oppose fermement.
Tout cela a probablement ruiné le beau rêve de Morgane (alors âgée de 16 ans) de porter une si lourde charge sur ses épaules. Incroyablement composée au milieu de la tempête, elle a déclaré : “Claude m’a pris à part et m’a expliqué en détail que cette affaire ne me concernait pas, que c’était une dispute entre compositeurs et rien d’autre.” Elle s’est classée 20e sur 23 à Malmö. Cependant, “Nous, on veut des violons”, d’une durée de 45 minutes, a été le best-seller de l’année en Belgique.
La fille aînée de Claude, Vanessa, avait 15 ans lorsque sa sœur cadette, Sarah, est née en décembre 1990. La chanteuse chante alors une chanson pour Marie-Pierre, la mère de ses deux filles. Cette chanson s’intitulait “Ma femme” (ou quelque chose de similaire). Ils n’étaient pas mariés en réalité.
Claude Barzotti n’en fait jamais partie. Et la fin de leur longue et commune vie viendrait rapidement. C’était un ami malhonnête. Il a toujours été comme ça. Il le sait depuis toujours. Même une émission de télévision française l’a invité et l’a présenté comme l’homme le plus malhonnête de la planète.
Il a obtenu le DH en 2017 à l’âge de 64 ans dans sa villa du centre du Brabant wallon. Il s’installe à Court-Saint-Étienne, où il peut poursuivre son deuxième amour : l’immobilier. Claude Barzotti, le courtier immobilier, clame fièrement : « J’ai parcouru toutes les rues ici ». La chanson est éphémère, donc c’était bien. Je ne cherchais pas à changer complètement de carrière, juste à faire autre chose à côté. Cela ne l’a cependant pas empêché de se marier.
Je ne suis pas un pickpocket et mes seuls compagnons sont mes chiens et mes chats. Quand je rentre à la maison, je ne veux pas qu’une femme me traîne dans mon lit. Éloignez-lui du sujet du mariage. « Cela ne marchera pas, non monsieur ! Et pourtant, j’en ai eu beaucoup.
Cela n’est jamais arrivé à personne auparavant, à ma connaissance. J’ai accompli entre 3 000 et 4 000 choses au cours de ma vie. Il m’a même fait coucher avec cinq femmes à la fois lors d’une tournée au Canada. Dix femelles le même jour, occasionnellement.
Son public était presque entièrement féminin et elles étaient toutes complètement amoureuses de lui. L’homme les a captivés. Cela aide d’être un chanteur célèbre avec beaucoup d’argent. Mais sans aucun air de prétention ni d’arrogance, il racontait que tel était l’état des choses avant même la gloire et la fortune.
En plus, il ne pouvait pas dire non. Après son divorce d’avec sa femme et la mère de ses filles, Marie-Paule, il décide de devenir un joyeux séducteur célibataire et n’a plus jamais été en couple depuis. Malgré cela, il maintient un mur entre ses deux mondes : chez lui à Court-Saint-Étienne avec la famille et les chiens et chats qu’il a toujours aimés et au travail à Bruxelles, où il dispose d’une chambre séparée et d’un majordome.
A Affaire de crimes violents : la chute d’un acquittement Tout s’écroule en 1996 lorsqu’une de ses conquêtes dépose une plainte pour abus qui remontait à 1993 : “Il a fermé la porte à clé et ne m’a pas laissé le choix”.
Le chanteur a donné un tout autre récit en disant : “Cette fille est une chanteuse à qui, sincèrement, j’ai trouvé du talent”. Elle m’a demandé de faire le CD qu’elle préparait. J’avais montré un certain enthousiasme. Mais à l’époque, je venais de terminer la production du disque de Morgane, qui a fait un flop. Le marché belge était assez compétitif. J’ai reculé pendant un moment.
Cette fille voulait m’empoisonner la vie et elle a fait tout son possible pour le faire. Dire qu’elle n’a pas pris de mesures extrêmes serait un euphémisme. En fait, j’ai eu des interactions amoureuses avec elle, bien qu’à plusieurs reprises. Elle peut difficilement prétendre que je l’ai constamment violée. Je n’ai jamais été l’image de la loyauté, mais une femme n’a jamais pu me forcer à faire quoi que ce soit.
Prouver son innocence dans une affaire aux enjeux élevés est l’un des plus grands défis de la vie. Le tribunal inférieur et le tribunal supérieur ont convenu que le chanteur n’était pas coupable.
Quoi qu’il en soit, l’incident a laissé des traces. À l’époque, le Canada était son marché le plus important. Alors qu’à ce moment-là, toutes les personnes impliquées étaient complètement inébranlables sur cette question.
Il lui faudra plusieurs années pour retrouver son ancien statut et reprendre le rôle qu’il jouait avant la plainte. “Cette femme m’a tué ! C’est terrible quand votre fille d’âge scolaire rentre à la maison et demande : “Papa, c’est quoi un violent ?”
Même si je n’ai bu mon premier verre de vin qu’à l’âge de 33 ans, j’ai des antécédents d’alcoolisme. Mais j’ai commencé à boire du whisky, puis quelques-uns, pour simuler la pression du spectacle. Il m’était arrivé aussi, après les lunettes, de prendre des repères fermes avec très peu de verres.
C’était probablement une réaction à une combinaison de médicaments que je prenais. Le diagnostic de cancer de ma mère m’a poussé à porter plainte pour coups et blessures. Là, je l’ai totalement perdu. Je suis allé jusqu’à boire six bouteilles de whisky par jour. Je tremblais partout. Je ne pouvais plus utiliser une cuillère pour manger ma soupe.
Alcool, insomnie, caillot de sang, stimulateur cardiaque…
Les vingt-cinq dernières années de la vie de Claude Barzotti ont été consacrées aux combats. Un effort pour lutter contre l’alcoolisme : J’ai été libéré en réalisant qu’il s’agissait d’un problème médical. Une maladie grave pour laquelle il n’existe actuellement aucun traitement. Quand je vais mieux, je reste à l’hôpital pendant cinq semaines.
Ce n’est même pas près d’être un hôtel trois étoiles. Il s’agit d’une opération d’urgence accompagnée de médicaments de survie. C’est vraiment très difficile. Ils prévoient que 30 % des personnes qu’ils soignent ne reviendront jamais. Je n’y crois pas du tout.
Je doute sérieusement que 10 % des tentatives réussissent. Toutes les personnes avec qui j’ai gardé contact au fil des années sont revenues. Pourtant, j’ai réduit ma consommation d’alcool et j’ai arrêté de trembler.
En 2012, il sort une chanson intitulée « Je reviens d’un voyage » qui approfondit le sujet. “Je suis revenu après un voyage plein de tentations, d’angoisses, de rires et d’hallucinations. Je reviens tout juste d’un pays au milieu du désert. Un tout petit pays juste à côté de la porte de l’enfer…”
