Christine Guérard Wikipedia – Elle me parle de son père, le génial inventeur Adrien Barthélémy ; il était autodidacte et fils d’un humble agriculteur aveyronnais. On lui attribue le développement de la chaîne solaire thermique.
Elle m’a raconté son parcours, notamment son passage à HEC et sa récente décision de revenir d’un passage dans la banque au Mexique pour rejoindre son père à Eugénie-les-Bains. Même si je me demande pourquoi une femme de son calibre s’intéresserait à une modeste cuisinière comme moi, je suis ravie qu’elle ait accepté de me revoir.
Dans quelques mois, je rendrai visite à sa famille aux Pays-Bas. Même si le quartier me semble attrayant, je n’envisage pas de mon installateur. J’ai été contraint de quitter mon restaurant et je cherche un nouveau spot à Paris. Lapérouse ? C’est Laurent, non ?
Un Maxime ? Jusqu’à ce que nos liens se renforcent et que je me dis : “Si Bocuse peut bien réussir en Côte-d’Or et les frères Troisgros peuvent bien réussir à Roanne, pourquoi pas moi à Eugénie-les-Bains ?” En février 1974, nous nous sommes mariés. Au bout d’un an, j’ai pu récupérer mes deux étoiles. Et je suis prêt à relever le nouveau défi de proposer des plats pour les curistes.
La naissance de la cuisine hachée. Avec des recettes nouvelles et faciles qui m’ont valu la reconnaissance du magazine “Time” et ont fait de mon livre de cuisine un best-seller mondial. J’ai réussi à obtenir une troisième étoile en mêlée. Notre dynamique avec Christine est fluide, et Eugénie va de mieux en mieux.
Après avoir été terrassées par la maladie pendant trois ans, je trouve du réconfort en voyant nos filles, Eléonore et Adeline, s’enthousiasmer autant pour le foyer que nous leur avons créé. Et je n’ai pas encore assez remercié Troisgros et Régine d’avoir contribué à ce que ma fortune tourne ainsi.
Quand je me lève le matin, je regarde le paysage, la rivière, la lumière, et je me demande comment tout cela est arrivé. !” Michel Guérard, l’un des fondateurs de la nouvelle cuisine, raconte sa vie et son époque dans une biographie co-écrite avec Benoît Peeters (aux éditions Albin Michel) : soixante-six ans aux fourneaux, des innovations qui ont bercé notre des palais, des rencontres extraordinaires. Même à 87 ans, il continue de diriger l’entreprise familiale qu’il a créée avec les thermes d’Eugénie-les-Bains, ses restaurants et son école de cuisine saine.
Talleyrand a dit un jour : « Derrière chaque grand homme se cache une grande femme ». Il serait impoli de ne pas utiliser cette remarque lorsqu’on parle de feu Christine Guérard, une grande dame récemment décédée. Car même si Eugénie est essentiellement Michel Guérard à bien des égards, rien n’aurait été possible sans les compétences de Christine, son alter ego, sa compagne, son inspiration.
L’histoire de sa vie est une belle histoire. Considérons plutôt que c’est le père de Christine, Adrien Barthélémy, l’homme derrière la Chaîne thermale du Soleil, qui a acheté le domaine thermal Eugénie et les hôtels environnants en 1961. Après cinq années d’études sérieuses à HEC et un séjour prolongé au Mexique, elle visite enfin la ville et tombe amoureux au premier regard. Elle s’installe et commence à rénover le lieu pour qu’il rejoigne le groupe Relais & Châteaux.
En 1972, elle fait une rencontre passionnée avec Michel Guérard, un chef réputé qui vivait à Asnières, en France, derrière le périphérique parisien. Elle n’a aucun mal à le convaincre que la cuisine mérite un changement de style.
C’est ici que commence le conte Guérard à Eugénie. Ceux qui n’y sont jamais allés passent à côté d’une expérience magique qui rivalise avec la beauté des lieux. Faisant partie d’une marqueterie digne des plus beaux châteaux du monde, cette propriété présente des jardins soigneusement entretenus, dont ceux du curé, du kiosque, des lutins, de l’eau, du potager de La Ferme aux Grives et de l’amphithéâtre de végétation.
C’est la création de Christine. La famille a publié un communiqué disant : « Madame Guérard nous a quitté ce midi, paisiblement », ajoutant qu’elle « exige de respecter le caractère familial et intime de ce triste moment ».
Depuis 1974, Christine Guérard fait partie de l’équipe de cuisine du restaurant trois étoiles Michelin. Elle est née à Eugénie-les-Bains et était la fille d’Adrien Barthélémy, l’homme de la Chaîne thermale du Soleil. En 1961, son père avait acheté la station thermale Eugenia et les hôtels associés. Elle y consacre beaucoup de temps et d’énergie dès 1966. Elle aidera Michel Guérard à faire connaître ce domaine à l’échelle internationale.
La communauté est laissée en ruine par le décès de la personne responsable du succès de l’hôtel Les Près d’Eugénie. Le décès de Christine Guérard, annoncé mercredi depuis son domicile de Bachen, a dévasté la commune d’Eugénie-les-Bains. Aujourd’hui encore, la nouvelle de son décès à l’âge de 73 ans continue de susciter un deuil général. Florence, son adjointe administrative, sanglote : “Je suis dévastée, orpheline…” Christine Guérard, ça fait trente ans de ma vie… »«
Dans chaque conversation, il évoque son « amour pour Eugénie et ses habitants », « sa qualité d’écoute » et « sa générosité ». Quand ce fut au tour de Christian Laffargue de répondre, il dit : “C’était une grande dame que j’aime bien”. Et puis elle soutient le club cycliste financièrement et moralement depuis longtemps, dit-il avec gratitude.
“Très attentionné”
Elisabeth Lucmort, coprésidente des infrastructures de divertissement de la ville thermale, a déclaré : “C’était la bonne fée qui, par son intelligence et sa volonté magique, a réveillé notre petit village”. Elle louait Christine Guérard comme « une grande dame timide et réservée en public qui savait se montrer très attentive, franche et chaleureuse dans les relations individuelles », tandis qu’Elizabeth Lucmort était proche de cette dernière.
La même chose peut être dite à l’envers : “Je ne dirais pas qu’elle était féministe, mais elle accordait aux femmes beaucoup de respect et de confiance et les aidait à réaliser leur potentiel afin qu’elles puissent assumer les responsabilités qu’elle leur confiait volontiers.”
Elle était « une de ces femmes extraordinaires », « férue d’histoire et d’architecture et dotée d’un sens sublime de l’art » et « une excellente femme d’affaires », qualités « souvent antinomiques et rarement réunies chez une seule et même femme ». “.
Nous sommes tous assez malheureux
Jean-Claude Laffargue, président du Club des Aînés, se souvient avoir été aux côtés d’une femme qui « aimait sincèrement notre village et ses habitants et quand elle aimait, c’était sans compter : toujours un mot de réconfort pour ceux qui étaient en difficulté, un souvenir parfait de la vie de famille, des prénoms des enfants.”
Par ailleurs, je me souviens de son souci de voir les Eugénois superviser l’expansion de leur ville chaude. Fervente paroissienne, elle avait contribué à l’entretien de l’église en offrant deux vitraux et en aidant à financer la peinture des piliers et des fondations à l’occasion d’un jubilé du sacerdoce.
Après une longue maladie, la grande Dame Christine Guérard, qui était le cœur et l’âme des Près d’Eugènie, est décédée. On se souviendra d’elle comme d’une femme raffinée dont l’extrême gentillesse et le goût exquis complétaient les compétences de son chef époux, Michel Guérard.
Toujours discrète et attentionnée, elle possède une telle expérience dans l’hôtellerie qu’elle a contribué à la création de l’hôtel trois étoiles Michelin et Relais & Châteaux à Eugénie-les-bains, l’un des hôtels les plus prestigieux au monde.Une famille “Madame Guérard nous a quitté cet après-midi, paisiblement. Merci de respecter le caractère familial et intime de cette triste période.”
Depuis 1974, Christine Guérard fait partie de l’équipe de cuisine du restaurant trois étoiles Michelin. Elle est née à Molitg-les-Bains et était la fille d’Adrien Barthélémy, l’homme de la Chaîne thermale du Soleil. En 1961, son père avait acheté la station thermale Eugenia et les hôtels associés.
Elle s’y implique sérieusement dès 1966. Elle aidera Michel Guérard à faire connaître ce domaine à l’échelle internationale. Mes parents bouchers normands s’énervent car leur fils de 39 ans a deux étoiles Michelin mais n’est toujours pas marié. L’amour brisera mon cœur et mes perspectives de carrière en l’espace de quelques altos et balalaïkas.
Mon bistro-restaurant d’Asnières, Le Pot-au-feu, vient de recevoir un appel téléphonique. Mon ami Pierre Troisgros m’a dit : « Michel, je suis gêné, j’avais promis à des Relais & Châteaux de province que j’emmènerais leur jeune chef sur scène, et j’ai oublié.
Pourriez-vous me calmer ? J’accepte. Nous voici en 1972. Au bout de cinq mois, une femme m’appelle pour me dire : « Bonjour, je m’appelle Christine Barthélémy ; vous avez hébergé mon chef ; Je voudrais vous remercier beaucoup.”
Comme je vais finir tard, je l’ai invitée à me rejoindre pour dîner et prendre un verre au Reginskaa, le cabaret que possède Régine sur les Champs-Elysées. Pour mon plus grand amusement, Régine m’a demandé d’installer une cuisine russe entièrement fonctionnelle. C’est cette période folle de l’année où je dors trois heures par nuit et où je sors ensuite choisir mes produits sur les étals de tout Paris.
Mon enthousiasme me porte aussi loin que possible. Je suis célibataire et je n’en suis pas du tout mécontent. Pour faire simple, je n’ai pas encore rencontré la bonne personne. Est-ce l’effet de mélange des genres ? Le cadre, la décoration de bon goût, les altos, les balalaïkas, la vue de la femme de 27 ans aux cheveux longs qui m’attendait, tout était parfait.
