Christine Dassin Décès – Joe Dassin est le fils du réalisateur américain Jules Dassin (1911-2008) et de l’altiste virtuose Béatrice Launer (1913-1994). Il a deux sœurs : Richelle (surnommée “Ricky”), née en 1940, et Julie (surnommée “la Petite”), née en 1945. Son grand-père, Samuel Dassin, était un immigré juif russe d’Odessa, alors membre de la communauté russe. Empire. Il est arrivé aux États-Unis sans pouvoir communiquer en anglais, alors il a dit aux agents de l’immigration qu’il venait d’Odessa. Ces derniers artistes lui ont donné le nom de “Dassin” lorsqu’ils l’ont sorti.
oe Dassin et sa famille déménagent de New York à Los Angeles, où sa mère lui apprend à jouer du piano, du banjo et de la guitare. Tentant de laver son nom et d’apaiser la pression de la Commission sur les activités anti-américaines, le réalisateur du film, Edward Dmytryk, révèle que son père a été brièvement membre du Parti communiste américain (jusqu’à la conclusion du pacte entre l’Allemagne et la L’Union soviétique). De plus, la famille Dassin déménage fréquemment dans toute l’Europe après s’y être installée dans les années 1950. Joe Dassin, qui accompagnait souvent son père réalisateur sur les tournages, a fréquenté quatorze écoles différentes au cours de sa scolarité. En 1956, il sort avec mention du baccalauréat de Grenoble.
Après une période difficile à faire face au divorce de ses parents en 1954, il décide de se venger de son père séparé en réunissant l’Amérique sous son règne. Là, il fait des petits boulots pour payer les factures (plongeur dans un restaurant, chauffeur-livreur, testeur psychologique, DJ à la radio WCX à Detroit) et interprète des reprises de chansons de Georges Brassens lors de mariages et autres événements mondains, mais il est trop timide pour chanter devant un vrai public. Il rencontre Pete Seeger et Bob Dylan à travers son implication dans la scène musicale.
Après avoir échoué à l’école de médecine après trois ans à l’Université du Michigan, il se tourne vers les sciences humaines et obtient une licence en anthropologie avec mention en 1961. Deux ans plus tard, il soutient sa thèse de maîtrise ès arts en anthropologie sur l’Indien Hopi. tribu. Alors qu’il envisage une carrière d’écrivain, il revient en France à l’automne 1963 pour vivre avec sa mère et ses sœurs. Il collabore également à des périodiques américains (The New Yorker, Playboy), travaille comme technicien pour son père et apparaît dans quelques-uns de ses films.
Cinéma
Dans le film Topkapi, dans lequel il tient un petit rôle dans le rôle de Josef, son père le prend comme assistant. L’année suivante, il double pour les films américains. Entre ces deux films, il travaille comme assistant décorateur sur le plateau de Quoi de neuf, Pussycat ? en 1965. Il partage la vedette avec Eddie Constantine, Nicole Courcel et Graziella Galvani dans Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac. Premiers échecs (1964-1965) Maryse Massiéra connaît la secrétaire de CBS Records, Catherine Régnier, car la société s’est récemment installée en France pour y distribuer les albums de ses stars américaines.
Maryse offre donc à son amie un disque sur lequel Joe Dassin interprète un air folk américain appelé “Freight Train”. Pour l’anniversaire de Joe Dassin, il veut enregistrer ce groupe sur un vieux disque et le lui offrir. CBS est persuadé par la performance du groupe de sortir son premier artiste de langue française; le 26 décembre 1964, Joe Dassin enregistre quatre chansons avec l’Orchestre Oswald d’Andréa et deux chansons écrites par Jean-Michel Rivat et Frank Thomas.
Au mois de juin 1965, il sort un nouvel EP intitulé Je vais mon chemin. Ce deuxième album est encore une fois un échec lamentable. Seuls environ 2 000 exemplaires seront fabriqués. Cependant, les médias s’intéressent plus à Joe Dassin en tant que fils de Jules Dassin qu’en tant que chanteur à ce stade de sa carrière, malgré le fait qu’il
Début du succès (1965-1966)
À la fin de 1965, il sort son troisième jeu prolongé. Même si Bip Bip n’a pas encore eu d’impact significatif sur le marché du disque, cette sortie a été son premier grand succès. De son album “E proibido fumar”, cette reprise de la chanson portugaise “O Calhambeque” de Roberto Carlos a été adaptée. En tout cas, c’est la première fois que Joe Dassin fait son apparition dans les hit-parades, et c’est son premier vrai succès radio.
Sa quatrième pièce prolongée (et la première avec Jacques Plait) sort en avril 1966. A m’avance à quoi et Comme la Lune sont les deux premiers livres à être récupérés après le passage du chapeau. Même si les ventes d’albums ont été relativement faibles jusqu’à présent, les chansons ont été fréquemment diffusées à la radio, ce qui a contribué à la popularité croissante du chanteur. Joe Dassin est aujourd’hui plus que jamais inscrit dans les listes des chanteurs folk français.Dassin ne peut pas s’attribuer le mérite du succès de Guantanamera (Nana Mouskouri, entre autres, interprétera la chanson), et ce n’est pas lui qui en a fait un tel succès à l’époque.
Par ailleurs, Joe Dassin donne son premier concert public à l’Ancienne Belgique de Bruxelles. Il enregistre son premier album complet, Joe Dassin à New York, et sort en fin d’année un nouvel EP intitulé “Excuse me, lady”. Malgré l’ascension lente mais régulière de Joe Dassin dans les hit-parades, il n’a jamais connu de véritable succès commercial.
Explorer (entre 1967 et 1968)
Joe Dassin est responsable de la présentation bilingue du Midem, qui a été créé par André Salvet et Bernard Chevry en janvier 1967. Le 3 mai 1967, il sort un nouvel EP, et sa chanson révolutionnaire, avec Les Dalton, culmine au numéro 8 sur le palmarès des albums français. Le titre du revers, “Viens voir le loup”, est éclipsé et n’obtient que peu de succès. Cet album présente Hello, Hello, la première chanson de Claude Lemesle écrite pour Joe Dassin. L’épouse d’Henri Salvador, Jacqueline, lui conseille de chanter dans un costume blanc qui capte davantage la lumière lors de l’épisode des « Salves d’or » dans lequel il interprète la musique des Dalton.
À l’automne 1967, il signe avec France Gall pour sortir le single Marie-Jeanne/Tout bébé a besoin d’une maman, qui reprend les chansons qu’il a précédemment enregistrées. Marie-Jeanne est la version française de la chanson n°1 du chanteur américain Bobbie Gentry aux États-Unis en juillet 1967, “Ode to Billie Joe”.
Quand il sort pour la première fois, ce n’est pas le classique qu’il finit par être ; le disque ne se vend qu’à environ 50 000 exemplaires. La percée de Marie-Jeanne survient après son départ pour le village olympique en 1969. Quant au deuxième titre, il appartient à la famille Dalton. Le prochain album de Joe Dassin, intitulé Les Deux Mondes de Joe Dassin, sortira en fin d’année. En plus des succès de 1967, le CD comprend également quelques reprises de favoris américains.
Le nouveau single de Joe Dassin, mettant en vedette La Bande à Bonnot, sort en mars 1968. Au fil du temps, la chanson devient la signature sonore de l’interprète. Environ un mois plus tard, il sort un autre album de 45 tournées intitulé Siffler on the Hill. Plus de 300 000 exemplaires sont vendus en France durant le mois de mai 1968, faisant du titre un succès commercial. En novembre 1968, Joe Dassin sort Ma belle étoile, une reprise d’une chanson italienne (comme Siffler sur la colline) avec des paroles écrites par Pierre Delano, confirmant son succès et faisant de lui un nom familier.
Le disque s’est rapidement hissé au sommet des charts et s’est finalement vendu à plus de 300 000 exemplaires. La collaboration entre Joe Dassin, Jean-Michel Rivat et Franck Thomas prend également fin à cette époque. Le nouveau satiriste incontournable de Joe Dassin sera désormais connu sous le nom de Pierre Delano. Le Petit Pain au chocolat, continuellement adapté de l’italien par Pierre Delano, devient son prochain hit (450 000 exemplaires) en mars 1969. Le Temps des oeufs au plat de Ricky Dassin et Claude Lemesle apparaît sur l’envers. Touring and Payoffs ( 1969)
Le 1er avril 1969, Joe Dassin subit sa première crise cardiaque.
Après avoir repris là où il avait laissé sa tournée, il rencontre Boby Lapointe qui lui présente Georges Brassens et l’emmène sur la route avec lui. Le Chemin de papa, cosigné par Dassin et Pierre Delano, et Les Champs-Élysées, une traduction française de Waterloo Road, une chanson britannique de Lionel Morton, suivent en 1969. L’un des plus grands succès de Joe Dassin, Les Champs-Élysées se vendent à 600 000 exemplaires et est ensuite traduit en allemand, italien, anglais et japonais ; il est également largement connu en Russie.
Album Le Chemin de papa, dans lequel il retrace tous ses succès (La Bande à Bonnot, Siffler sur la colline, Ma bonne étoile, Le Petit Pain au chocolat, Les Champs-Élysées, Le Chemin de papa ou encore Mon village du bout du monde), a valu à Joe Dassin le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros le 22 octobre 1969. En seulement deux ans, Joe Dassin est devenu l’une des plus grandes pop stars françaises, au point que ses performances vendu.
Die Champs-Élysées, son premier single en Allemagne, a fait ses débuts au numéro 31 du classement des singles allemands. En 1970, il sort un nouveau single avec deux chansons inédites : “C’est la vie” et “Lily et Billy le Bordelais”. Le disque s’est écoulé à 400 000 exemplaires. Après le succès de sa chanson « Billy le Bordelais », Joe Dassin est nommé « Compagnon de Bordeaux » par la mairie. La date de sortie de La Fleur aux dents est le 4 janvier 1971. Trois cent cinquante mille exemplaires seront vendus très rapidement, ce qui en fait l’un des premiers succès de l’année.
En mai, il sort un nouveau single, à nouveau tiré de l’album de 1970, cette fois avec L’Équipe à Jojo et Le Portugais, mais les ventes restent stables. Fais la bise à ta maman, le nouveau single de Joe Dassin sorti à l’été 1971, n’est pas un aussi gros succès commercial que ses précédents singles. Sa vie professionnelle débute alors en Allemagne ; en 1971, il sort un titre exclusif en langue allemande qui devient un succès modéré. Par la suite, il traduit plusieurs de ses tubes français (comme « La Fleur aux dents », « Un cadeau de papa », « L’Équipe à Jojo » et « Fais la bise à ta maman ») dans cette langue.
Joe Dassin sort enfin son album éponyme. Même si le plus grand succès de l’album, “La Complainte de l’heure de pointe”, est sorti au début de 1973 sur deux 45 tours distincts, “Le Moustique” et ” Je t’aime, je t’aime et La Chanson des cigales montent en puissance et rencontrent un certain succès. Joe Dassin espère que la sortie de son album d’hiver, Thirteen New Songs, lui donnera un nouveau départ.