Chanteur Louise Attaque Cancer – Cette personne est quelqu’un que j’ai rencontré dans des ateliers d’écriture. Lors de ces séances, nous avons travaillé ensemble sur une chanson, et j’ai été vraiment charmé par le fait qu’à la base, il n’est pas réalisateur mais auteur/compositeur. Il aide à raconter l’histoire et a un talent naturel pour utiliser l’ordinateur.
Avec Oliver à bord, nous pouvons continuer notre voyage et ajouter un son plein et puissant à Du grand banditisme. Étant la première chanson que nous ayons jamais jouée ensemble, elle a servi à la fois de rappel réconfortant que chacun avait sa place et de rappel qui donne à réfléchir que Louise Attaque n’avait pas du tout changé jusqu’au moment où il l’a piétinée au sens figuré. Je lui donnerais l’album et l’encouragerais à venir à l’un de nos concerts. Nous sommes un groupe qui joue à un rythme effréné. À tout le moins, quelqu’un essaiera d’y retourner.
C’était là l’idée géniale de Gaétan. Nous sommes allés à une première projection de “Walk The Line” sur Johnny Cash, un musicien que nous admirons tous les deux. La partie la plus drôle est que les producteurs ont initialement dit non à un arrangement de batterie en duel. En tout cas, j’ai toujours pensé que Gaétan me rappelait Damon Albarn (Ndlr : Blur, Gorillaz,
The Good, the Bad, and the Queen…) à cause de leur même subtilité de touche-à-tout. Pour notre troisième album , plus tard crocodile, nous étions sur la route. Une de mes anecdotes préférées, que Mathias ne manque pas d’évoquer, concerne la fois où Arnaud comptait sur lui-même pour commencer la chanson. 1, 2, 3, 4. Nous n’avions pas besoin de le suivre car il était le premier à s’élancer.
Invité dans une émission de Canal+ Jeudi 27 avril dernier, l’artiste Gatan Roussel s’est entretenu avec Nathalie Levy de sa vie et de sa famille dans un épisode d’Aparté. Il a profité de son temps dans l’émission pour discuter de la sortie en 1997 de J’temmène au vent , un livre acclamé par la critique de Louise Attaque .
On a joué cette chanson dans les bars entre le baby-foot et le flipper, et on a eu l’impression que ça nous rapprochait des gens. Ils nous ont spécifiquement demandé “celui avec le vent”, donc c’était d’une grande aide dès le départ. Cependant, après la sortie de l’album – et nous n’étions certainement pas les seuls dans le groupe Louise Attaque à vivre cela – vous pourriez avoir l’impression que les autres chansons ont du mal à gagner du terrain, ou qu’elles ne peuvent pas tout à fait atteindre les auditeurs. oreilles et coeurs.
Reviens, sois là. Même si les premières sont aussi précises que les secondes sont erratiques, les deux structures partagent une histoire commune.Mathias Malzieu (Dionysos) : Nous avons fait trois fois leur premier acte. Rennes (Le Liberté) a accueilli le concert phare de l’année. Il y avait un chant de “Louise Attack! Louise Attack!”
Pour les églises, Black Desire n’a pas joué, selon Mathias. Nous partageons un même appétit pour l’aventure et la découverte. Nous perpétuons cet héritage d’entêtement parce qu’il est dans notre sang.
Pour nous, il s’agit plus d’être amoureux du rêve américain, ou peut-être juste d’une Amérique spécifique. Culture underground, Beat Generation et cinéma… On s’aime toujours, mais on a aussi grandi. En fin de compte, si vous êtes aussi amoureux de l’Angleterre que Louise Attaque, vous constaterez que les Britanniques les plus sympathiques sont ceux qui sont totalement épris des États-Unis. Une preuve ? John Parish (New Order, Giant Sand, Eels, Tracy Chapman,…) était invité sur notre enregistrement. Gatan Roussel, chanteur de Louise Attaque, a mentionné que le prochain album du groupe, Anomalie, sortira vendredi, 12 février — après une interruption de quinze ans (!).
Louise Attaque n’a pas sorti de nouvelle musique depuis une décennie, et le plus proche d’elle est une seule chanson (l’oubliable et, pour la plupart, oublié Du monde tout autour, inclus dans un album des plus grands succès sorti en 2011). Si leur séparation a été remplie de projets parallèles (les groupes Tarmac, Ali Dragon, Poney Express, les albums solo du chanteur Gatan Roussel, etc.), cela n’a pas suffi à effacer le souvenir de leur parcours mouvementé pour tous. Bien qu’il soit sorti de nulle part et ait purgé une courte période d’essai, le groupe de rock français Louise Attaque a réussi à vendre plus de trois millions d’exemplaires de son premier album au tournant du millénaire.
De cette notoriété hors du commun (alimentée par des chansons comme “J’t’emmène au vent”, “Tonne invitation” et “les Nuits parisiennes”), le groupe a su s’adapter suffisamment pour enregistrer deux autres albums. Les dix titres inédits d'”Anomalie” ne seront dévoilés que le vendredi 12 février 2016, date à laquelle (les trois quarts de) Louise Attaque en fera l’annonce. Le chanteur Gaétan Roussel se confie à Libération sur son retour attendu.
Est-ce une coïncidence si votre nouvel album est sorti le jour des prix de la musique, ou l’aviez-vous prévu de cette façon ?
Nous avons choisi cette date au hasard et n’avons même pas remarqué la coïncidence à l’époque. Nous ne cherchons pas ici à célébrer une petite “victoire”, seulement la joie de défendre un projet auquel nous croyons profondément ; nous savons que le but principal de cet album est de lancer une nouvelle tournée.
Comment abordez-vous mentalement ce nouveau départ ?
Disons simplement qu’il y a une certaine impatience et, sans aucun doute, une certaine vulnérabilité à ne pas savoir comment on va être reçu. Après dix ans, comment cela résonnera-t-il auprès des gens ? Après la tournée soutenant notre troisième album, nous l’avons arrêté. Nous sommes tous retournés en studio par la suite, mais rien de vraiment intéressant n’en est ressorti (malgré le fait qu’il nous a fallu du temps pour l’admettre).
Nous sommes maintenant de retour sur un terrain un peu similaire à celui du premier album. Le bassiste Robin Feix et moi servons en quelque sorte de porte d’entrée, attirant l’attention sur les autres membres du groupe, notamment l’altiste Arnaud Samuel, qui a rejoint le groupe plus tard mais n’a jamais été très éloigné du processus de création. Pour cet événement, nous avons loué de nombreux « nouveaux » espaces à Brighton, Londres, Berlin et Paris qui n’étaient pas des studios d’enregistrement à proprement parler, mais qui servaient d’espaces de répétition pour nos propres instruments.
La question centrale était de savoir si nous avions ou non de bonnes raisons de nous remettre ensemble. Les projets parallèles de chacun des membres étaient comme des routes parallèles qui ne perturbaient pas le son du groupe dans son ensemble mais l’alimentaient par des rencontres fortuites avec d’autres musiciens comme Benjamin Lebeau de The Shoes.
Après environ un an, nous avons commencé à planifier notre retour ; s’habituer à être loin de chez soi a nécessité un certain réajustement. Grâce à une conversation informelle, l’idée d’enregistrer cet album s’est naturellement développée. Ce message est venu tôt dans la journée, et il nous a dynamisés d’une certaine manière. L’anom
alie est une sorte d’accident avec des impacts positifs ou négatifs dont on se remet, et cela peut se produire n’importe où, y compris en studio. Une mère autiste a partagé sur Facebook qu’elle “s’est retrouvée totalement dans ses paroles” après avoir regardé la vidéo de la chanson “Anomalie”, réalisée par Thomas Cailley (Les Combattants).
Dans un sens plus large, la notion de temps est omniprésente tout au long de l’album ; en fait, j’ai souvent l’impression d’avoir écrit le tout comme un seul texte tentaculaire dans lequel s’insèrent toutes les chansons qui s’y rapportent. Au final, nous avons vu cet album comme la traduction anglaise de notre premier, qui avait un son plus folk américain suite à notre prise de contact avec Gordon Gano (le leader du groupe américain Violent Femmes, que Louise Attaque a souvent cité comme un des grands influence, NDLR).