Carlos Terroriste Wikipedia – En 1974, le terroriste Carlos a été reconnu coupable d’un attentat contre une pharmacie parisienne et condamné à la prison à vie.Dans deux affaires distinctes, Carlos, de son vrai nom Ilich Ramirez Sánchez, a été condamné à perpétuité pour son rôle dans un attentat terroriste à Paris qui a tué deux personnes et en a blessé 34 autres.
Jeudi 23 septembre, Ilich Ramirez Sánchez, plus connu sous le nom de « Carlos », a été condamné à la prison à vie pour son rôle dans l’attentat de 1974 contre le Drugstore Publicis à Paris. Après plus de deux heures de délibération, la cour d’assises spéciale, qui ne statuait que sur la durée de la peine, a confirmé la peine à perpétuité contre Carlos, qui avait déjà été prononcée à deux reprises dans cette affaire vieille de 47 ans.
Ce tristement célèbre terroriste « anti-impérialiste » des années 1970 et 1980 a dit : « Merci beaucoup », d’un ton plat et neutre, depuis la sécurité de sa loge. Avant que le tribunal ne se retire pour délibérer, il s’est déclaré “fier de son parcours révolutionnaire”, réitérant aimablement qu’il avait “tué 83 personnes.
au moins”, mais hésitait à s’expliquer sur la question du Drugstore, une “grosse manipulation”. selon lui. Le tribunal a été convaincu de condamner Carlos à la peine maximale en raison de “ce positionnement, malgré son âge et ses longues années de détention”, afin de “préserver” tout risque de récidive. À la suite des demandes de Rémi Crosson du Cormier visant à obtenir la « sanction suprême » adaptée à la « gravité des faits », le tribunal a imposé sa propre sanction.
En mars 2017, Carlos a été condamné à perpétuité pour avoir lancé une grenade dans la galerie marchande d’un grand magasin parisien. Cette condamnation a été confirmée par une cour d’appel un an plus tard. La Cour de cassation a confirmé le verdict de culpabilité initial prononcé contre le « Chacal » pour l’attentat de 1974 qui a fait deux morts et 34 blessés, mais elle a ordonné la tenue d’un troisième procès en novembre 2019 pour déterminer la durée exacte de la peine du « Chacal ».
Présenté pour la première fois hors compétition à Cannes dans un montage de 5 heures 30 minutes, le film a ensuite été divisé en trois parties et diffusé sur Canal La version MK2 du film montre en à 2 heures quarante minutes et sortira en salles le 7 juillet.
Le film suit Ilich Ramirez Sánchez, également connu sous le nom de Carlos, tout au long de sa vie. De la contestation révolutionnaire à terrorisme, sans oublier le terrorisme d’État.
Olivier Assayas a utilisé l’histoire de la vie du terroriste comme base pour une captivante série télévisée de 5h30, Carlos, dans laquelle il explore les liens explosifs entre militantisme révolutionnaire et pouvoir d’État.
Chaque épisode simplifiait systématiquement des données géopolitiques difficiles sans jamais être condescendant. Dans l’adaptation cinématographique, une partie de cette complexité est simplifiée. Assayas a sacrifié des scènes entières du scénario afin de réduire son montage de plus de moitié.
Même si la prise d’otages de 1975 au siège de l’Opep constitue la partie la plus célèbre de l’histoire, elle ne donne pas une image claire des attentats ultérieurs en France ni de l’implication de Carlos dans les anciens pays du bloc de l’Est. Le problème avec ces lacunes narratives est qu’elles suppriment les possibilités de détours intéressants, comme les digressions humoristiques ou les séquences hongroises.
Edgar Ramrez incarne toutes les ambiguïtés inhérentes à son personnage : il est à la fois séduisant et violent, charismatique et menaçant, homme-patron et bouffon, et pourtant il prend soin de garder son ombre pour lui. Il s’appelle Carlos et il a une grande dette envers la série et le film.
Ilich Ramrez Sánchez, également connu sous le nom de Carlos ; une brève autobiographie.
Fils du riche avocat communiste vénézuélien José Altagracia Ramirez-Navas et d’Elba Maria Sánchez, Ilich Ramirez Sánchez porte le patronyme de Lénine. Vladimir n’a que quatre ans lorsque ses parents divorcent, mais lui et sa mère continuent de vivre dans la même maison où un aide-enseignant marxiste donne désormais des cours. Conférence Tricontinentale en janvier 1966 avec son père. Ses parents se sont séparés l’année même où il a 18 ans.
En 1968, le père d’Ilich tente de l’inscrire, lui et son frère, à la Sorbonne, mais un responsable du KGB repère Ilitch parmi les recrues. Au lieu de cela, il a fréquenté l’Université Patrice-Lumumba de Moscou, une institution créée pour former l’élite du tiers monde.
avec l’aide d’une bourse obtenue par l’intermédiaire du Parti communiste vénézuélien. Ensuite, il se rend à Amman, en Jordanie, pour suivre une formation de guérilla dans un camp du Front de libération populaire de la Palestine (FPLP).
Après s’être impliqué dans le groupe auquel il était auparavant sympathique, le Front populaire de libération de la Palestine – Opérations à l’étranger (FPLP-OE), en 1973, il a changé son nom pour Carlos.L’homme d’affaires juif et PDG de Marks & Spencer, Joseph Sieff, a été la cible d’une tentative d’assassinat par Carlos le 30 décembre 1973 à Londres.
Après toutCeci étant arrivé, il décide de demander l’asile en France. En 1974, il raconte une série d’attentats dans la capitale française, notamment des attentats à la voiture piégée devant les bureaux parisiens de L’Aurore, Minute et L’Arche. Le 15 septembre, des assaillants lancent une grenade américaine M-26 sur le parking du Drugstore Saint-Germain.
La tentative d’attaque à la lance-roquette au RPG-7 sur l’aéroport d’Orly a eu lieu le 13 janvier 1975. La compagnie aérienne nationale israélienne El Al (Boeing 707) est la cible visée, mais le tireur la rate. L’avion n’explose pas et la roquette s’écrase sur une voiture.
Au deuxième tour, un yougoslave Douglas DC-9 est pénétré. Le 19 janvier 1975, Carlos et deux autres personnes reviennent à Orly, récupèrent un bazooka caché dans les toilettes et investissent le toit de l’aéroport. Au moment précis où ils s’apprêtent à abattre un avion d’El Al, ils sont repérés et deux otages sont emmenés dans le couloir. Pour se rendre à Bagdad, ils demandent et obtiennent l’usage d’un avion. Cette attaque a fait 21 blessés.
Le 27 juin 1975, il enlève Raymond Dous et Jean Donatini, deux inspecteurs de la DST, ainsi que Michel Moukharbal, un informateur libyen, dans le quartier de la rue Toullier à Paris. Jean Herranz, commissaire de la DST, est un troisième policier grièvement blessé.
Le 21 décembre 1975, il organise un coup d’État au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à Vienne, en Autriche, où onze ministres sont retenus en otages.
Six personnes, dirigées par Carlos et détenant ensemble 66 % de l’entreprise, sont en charge de l’opération. Avec l’aide de quarante-deux otages, les terroristes réussissent à s’emparer d’un Douglas DC-9 commercial et à se diriger vers l’Algérie.
Neville Atkinson, ancien pilote de la Royal Navy et employé de Mouammar Kadhafi, est chargé d’emmener un groupe de terroristes à Alger, où ils débarqueront et 30 otages seront libérés. Après avoir déchargé d’autres otages à Tripoli, l’avion retourne à Alger, où les otages restants sont libérés et les terroristes obtiennent l’asile.
Peu de temps après, Carlos quitte l’Algérie pour la Libye et s’installe finalement à Aden, au Yémen du Sud. Malgré tous les efforts des forces de l’ordre occidentales, il finit par s’installer à Beyrouth. Suite à la défaite palestinienne en 1982, il quitte le Liban. Le 26 février 1982, il continue de faire profil bas jusqu’à ce qu’une lettre arrive à l’ambassade de France à La Haye.
Cette lettre, authentifiée par deux empreintes digitales de sa bouche, réclame la libération de son bras droit Bruno Bréguet et de sa compagne Magdalena Kopp, arrêtés il y a dix jours à Paris avec plusieurs kilos d’explosifs, prêts à attaquer le la voiture garée devant l’ambassade d’un émirat arabe Carlos voulait faire chanter.
Par la suite, une série d’attentats à la bombe visant à obtenir leur libération va toucher la France : dans le train Capitole Paris-Toulouse le 29 mars 1982 (5 morts, Tain-l’Hermitage et à la gare Saint-Charles de Marseille le 31 décembre 1983 (5 morts et 50 blessés ).
Il a été reconnu coupable du meurtre de deux policiers de la DST et d’un informateur le 27 juin 1975, et a été condamné à la prison à vie en France le 1er juin 1992 pour contumace.
Jean-François Clair, directeur adjoint de la DST, apprend par la CIA à l’été 1994 qu’Ilich Ramirez Sanchez se trouve au Soudan. La DST a ouvert une enquête pour traquer le terroriste en prenant contact avec les services de la République du Soudan, qui savent que le terroriste se trouve actuellement sur leur territoire et qui le connaissent.
La DST, alors dirigée par Philippe Parant comme maire, a réussi à le faire démettre de ses fonctions le 14 août 1994 à Khartoum sur ordre du ministre de Il a ensuite été transporté par avion à Villacoublay sous anesthésie. Depuis le 15 août 1994, il est incarcéré en France à la prison de la Santé.
Son dossier sera suivi par le juge Jean-Louis Bruguière. Son équipe de défense comprend les avocats renommés Jacques Vergès, Mourad Oussedik et Martine Tigrane, ainsi que le militant et banquier pro-palestinien François Genoud.
Cette affaire sera jugée du 12 au 24 décembre 1997. Alors que les autres étaient encore en formation, il n’est comparable au triple meurtre du 27 juin 1975 que sur un seul point. Il a été déclaré coupable et la justice française l’a condamné à la prison à vie.
Il nie toute implication dans quatre attentats distincts survenus entre 1982 et 1983, pour lesquels un nouveau procès s’est ouvert le 7 novembre. Isabelle Coutant-Peyre et Francis Vuillemin, avocats au barreau de Paris, la défendront devant la cour d’appel spéciale. Le 15 décembre 2011.