Bruno Attal Origine – Il rêve d’être « le flic qui murmure à l’oreille de Zemmour ». Lorsque StreetPress a accidentellement laissé tomber la formule sur les genoux de Bruno Attal il y a quelques mois, il en est immédiatement tombé amoureux. Il avait d’abord dit “non” mais a ensuite exprimé sa joie en disant “cela ferait un excellent titre pour un portrait”.
Il dit maintenant que c’est absolument vrai. Il dit: “Ici, nous sommes plus proches que nous ne l’étions pendant la campagne”, qu’il dit avoir passé principalement à travailler sur l’élément “police et justice” de sa plate-forme.
L’homme aime attirer l’attention des médias, mais c’est aussi un véritable militant d’extrême droite qui tient un langage extrêmement dur, souvent à l’encontre des « islamo-gauchistes » ou de la « chance pour la France ». Un idiome utilisé pour décrire la progéniture des immigrés. Une diatribe raciste qui l’a aidé à se faire connaître dans les médias d’extrême droite et lui a valu un siège au Congrès.
Je visais une région « où le gros remplacement est chose faite ». C’est-à-dire les zones où les Français ont été expulsés. J’entends montrer comment les islamo-gauchistes ont poussé les Français à abandonner leur gouvernement pour prendre le contrôle aux niveaux municipal et national. C’est le plan des Frères musulmans pour prendre le contrôle de tous les corps français afin qu’ils puissent mener à bien leur programme “mortifiant”.
Bruno Attal a appelé StreetPress pour expliquer sa présence à la députation de la 14e circonscription du Rhône (69). L’histoire ne s’arrête pas là. Le secrétaire général du syndicat d’extrême droite Syndicat France Police-Police renchérit dans la colère, “Quand j’ai vu que Taha Bouhafs allait là-bas, j’ai insisté pour qu’il soit investi.”
Bruno Attal connaît-il réellement cet indicatif régional ? “J’ai travaillé comme patron à Vénissieux pendant un an, et j’ai connu le Vénissieux qui n’était pas islamisé”, confie-t-il confiant à StreetPress. Et il y croit vraiment, ou du moins fait semblant. Il a dit : « J’ai de bonnes chances d’être élu si nous unissons la droite.
Puis il est soulagé d’apprendre que le candidat national du Rassemblement, Damien Monchau, qui travaille le terrain depuis un certain temps, a peut-être tout à gagner de cette unité fictive. Bruno Attal dit en conclusion : “Mais avec mon aura médiatique, on ne sait jamais.”
Ajustez-vous au bourdonnement de la foule
Le mot “médecin” est un euphémisme. En fait, c’est la seule ressource dont le policier peut bénéficier ; l’IGPN a mené de nombreuses enquêtes à ce sujet. Une notoriété établie d’abord sur les réseaux sociaux puis sur les plateformes de Cyril Hanouna.
Bruno Attal se fait remarquer après que quatre policiers aient été responsables de la mort du producteur de musique Michel Zecler en lui passant un paquet de cigarettes. Il nie toutes les accusations portées contre l’accusé. Il conteste également l’enquête éclairante menée par le journaliste David Perrotin pour Loopsider à l’époque. L’argument du syndicaliste est simple et fortement complotiste :
Il prévoit de donner sa première lecture de l’affaire sur YouTube en février 2021. Cependant, il était introuvable. Plus de 250 000 personnes ont regardé cette vidéo après qu’elle ait été partagée par des influenceurs d’extrême droite et des journalistes de publications comme Le Figaro et Valeurs actuelles. Une énorme victoire pour un créateur de jeux vidéo jusque-là inconnu.
Il n’en faudrait pas plus pour qu’il soit invité sur TPMP, l’émission de Cyril Hanouna, pour évoquer l’affaire Zecler. Rebelote en mai, alors qu’il était invité à évoquer le cas de Tommi, un jeune homme dont les sévices aux mains de policiers lors d’un contrôle de routine ont été révélés par StreetPress et Le Média. À ce moment-là, Bruno Attal n’avait que sa conviction personnelle pour réfuter le récit de la victime. Sur C8, cependant, même les points de vue les plus extrêmes ont le même poids que les faits.
Au cours de ses 23 ans de carrière, il a occupé plusieurs postes au sein de la police locale, des stupéfiants, de la brigade des mineurs et de la brigade centrale des chemins de fer. Le flic de 45 ans est un leader national du syndicat de la police et membre du groupe anti-violence Touche pas à mon flic. Législatives. Qui est Bruno Attal, le policier controversé et candidat du Parti de la Reconquête ?
En tant que 14e arrondissement judiciaire de la Vallée du Rhône, Bruno Attal est un policier rompu aux plateaux télévisés et aux déclarations glauques. Certains de ses anciens collègues l’ont décrit comme un ancien syndicaliste d’extrême droite. L’annonce du duel a été tendue.
Cela n’arrivera pas après tout. Le journaliste Taha Bouhafs, qui était soutenu par les Nupes dans la 14e circonscription du Rhône (Vénissieux), a retiré sa candidature au poste de député. Cela fera plaisir au candidat du parti d’Eric Zemmour au même poste, Bruno Attal.
C’est avec beaucoup de fierté que je vous annonce avoir été une nouvelle fois bloqué par Taha Bouhafs, qui a retiré son candidat aux législatives 2022 dans le cirque de Vénissieux. Je remercie tous ceux qui ont contribué à faire éclater ce scandale. Le 10 mai 2022, il a tweeté : « Vive la République, mais surtout Vive la France !
Bien que doué pour le “coup de com” et le “verbe haut”, ce policier perd une partie de la motivation pour entrer en politique dans un quartier où il n’a jamais mis les pieds, comme l’indique Lyon Mag. Avec le combat à venir contre Taha Bouhafs, il savait qu’il aurait une autre chance d’attirer l’attention des médias. La conversation initiale a sans aucun doute laissé une impression sur les deux parties. Les deux hommes s’étaient déjà réchauffés sur le plateau de C8 de l’émission “Touche pas à mon poste”.
De l’ombre de la bureaucratie…
Bruno Attal est difficile à manquer grâce à son apparence et sa stature intimidantes. Ce n’est pas pour le rabaisser. Très peu à faire pour lui s’il reste dans l’ombre des commissariats. Il envisage de se lancer dans un premier temps dans le syndicalisme afin de défendre son syndicat dans les médias et de défendre son entreprise. Il le fait en s’appuyant sur son expérience de terrain.
Lisez la suite, aussi. Aymeric Caron : l’anticapitaliste se transforme en bête politique, les plans tournent au parlement de Paris Bruno Attal, né à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), s’est engagé dans les Forces armées françaises à l’âge de 25 ans. Il a commencé comme agent de sécurité, puis a passé l’examen pour devenir agent de la paix, et maintenant il enchaîne les affectations – la police locale, les abrutis, les mineurs. Son objectif final : assister la patrouille frontalière.
Rien d’étonnant pour celui qui est aujourd’hui l’un des secrétaires généraux du Syndicat des policiers-policiers de France d’extrême droite. Bruno Attal ne cache pas non plus l’idéologie qui l’anime. Ses positions contre “l’islamo-gauchisme” et “le grand remplaçant” alimentent ses réseaux sociaux et attirent certains membres de l’underground fasciste français.
Après l’incident de l’agression du producteur de musique Michel Zecler par quatre policiers, l’exposition médiatique de Bruno Attal, bien qu’encore limitée, devrait prendre de l’ampleur. Le vrai syndicaliste est celui qui se battra le plus pour les droits de ses collègues. Non seulement cela, mais il utilise le mot “manipulation” pour décrire comment chacun d’eux a été condamné.
Il compte défendre sa position en mettant en ligne une vidéo sur YouTube via le compte de l’association “Touche pas mon flic”. Elle obtiendra plus de 250 000 vues grâce en grande partie aux réseaux d’influenceurs d’extrême droite.
Un discours bien accueilli et un buzz sur les réseaux sociaux à son sujet signifiaient que Cyril Hanouna n’avait pas à faire grand-chose pour l’amener sur scène. Le flic apparaîtra donc dans un certain nombre d’émissions. Là-bas, il évoquera l’affaire Zecler, mais il rencontrera également Tommy, un jeune homme battu par la police lors d’une surveillance de routine, et le journaliste responsable de la fuite de l’histoire, nul autre que Taha Bouhafs.
Aide à Zemmour
Comme il l’a confié à nos camarades de StreetPress, Bruno Attal n’a pas cherché à cacher qu’il avait participé à des négociations avec le candidat Zemmour “du volet police-justice” tout au long de la campagne présidentielle. Il a donc décidé de franchir le pas et de se présenter aux législatives sous la bannière de la Reconquête. Dans une vidéo qu’il a mise en ligne sur les réseaux sociaux le 3 mai, il a officiellement annoncé sa candidature. Une fois de plus, et pour toujours.
Les arguments avancés à l’appui de son entrée politique sont identiques à ceux de la Reconquête ! parti à tous égards. Ces arguments portent sur l’immigration, la délinquance et le grand remplacement. Quatre-vingt à quatre-vingt-dix pour cent des personnes que j’ai interrogées pour des actes répréhensibles ou des activités criminelles étaient d’origine africaine ou nord-africaine.
Il explique : “Avec Éric Zemmour, ces gamins, on aurait pu les sauver si on ne leur avait pas dit qu’il fallait mépriser la France parce qu’ils étaient voués à être des victimes éternelles et que les Français étaient des racistes. Lisez la suite, aussi. Après les critiques de Hollande à l’égard de l’Union populaire, Mélenchon dit : “Il a totalement été”.
Ce n’est pas par hasard que vous avez décidé de vous présenter à Vénissieux. “J’ai visé une région où le réaménagement massif est déjà terminé. C’est-à-dire les zones où les Français ont été expulsés. Il a déclaré à StreetPress : “Je veux montrer comment les islamo-gauchistes ont provoqué les Français pour qu’ils s’emparent du pouvoir municipal puis législatif. pouvoir.”
Aussi, il a dit à nos amis communs pourquoi il avait décidé de venir dans notre ville : pour rencontrer Taha Bouhafs. Aujourd’hui, une de ses justifications politiques lui a été enlevée. On ne sait toujours pas s’il continuera à se présenter ou s’il prendra du retard sur le candidat national du Rassemblement Damien Monchau.