
Bernard Minet Parents – Le 28 décembre 1953, dans une famille ouvrière, naît Bernard Minet (né Bernard Wantier). En tant que jeune enfant, il développe un fort intérêt pour la musique et ses parents l’inscrivent dans une école de musique locale afin qu’il puisse étudier le violon.
À la fin des années 1960, il débute sa carrière musicale en se produisant dans les bals locaux. Puis il part pour Paris, où il intègre des orchestres locaux. Ce musicien surdoué se verra décerner le tout premier prix du Conservatoire National Supérieur de Musique en 1974. Remarquable, il continue à servir de batteur pour une grande variété d’artistes comme Charles Aznavour, Alain Chamfort, Thierry Le Luron, Sheila, et plus encore.
Au début des années 1980, il commence à travailler avec Dorothée, une jeune animatrice sur Récré A2. Il est retourné à l’orchestre Le Club Dorothée, Les Musclés, en 1987. Il a également une carrière de chanteur solo réussie, interprétant des chansons telles que “Juliette, je t’aime” et “Le Collège, Fou, Fou, Fou” de films d’animation classiques. Bioman, actuellement classé huitième du Top 50, lui apportera un énorme succès.
Parallèlement, les Musclés, chargés de mettre en place des intermèdes musicaux, enregistrent leur premier single, “La Fête au village”, qui se vendra à plus de 850 000 exemplaires. Profitant de l’élan de leur récent succès, le groupe a sorti plusieurs albums, dont La fête au village, Vive la France, Les musclés, La Plaine Saint-Denis et La Bombe atomique. Tout au long de leur carrière, ils se verront décerner cinq disques d’or.
Salut les Musclés (1989-1994) et La Croisière foll’amour (1994-1997) seront les séries propres aux Musclés. L’album solo de Bernard Minet Synthétiseur 5- Les plus grands thèmes classiques (1990) est prévu pour la sortie à cette époque. Mais le groupe s’est séparé après la dissolution du Club Dorothée en 1997, et Bernard Minet est devenu moins visible aux yeux du public.
Dans les années 2000, il fait son grand retour en interprétant ses tubes dans les boîtes de nuit, surfant sur la vague de la nostalgie. Il est avec sa femme, Annie, depuis 1972; ensemble, ils ont produit deux fils et deux petites-filles.
Né le 28 décembre 1953 à Hénin-Beaumont, France, Bernard Minet est musicien, acteur et chanteur. Le natif du Pas-de-Calais a débuté sa carrière musicale dans les années 1970, enregistrant et se produisant d’abord dans sa région natale puis à Paris. Plusieurs musiciens célèbres, comme Bernard Minet et Charles Aznavour, Alain Chamfort ou encore Sheila, travaillent ensemble à cette époque.
Le musicien et Dorothée se sont rencontrés au tournant des années 1980. Quelques années plus tard, il rejoint le groupe les Musclés et apparaît dans l’émission de TF1 Club Dorothée. Par la suite, Bernard Minet se lance dans une carrière musicale solo, composant les chansons thématiques de nombreuses séries animées, dont Bioman et Les Chevaliers du Zodiaque précités.
En même temps, les Français font de plus en plus d’apparitions à la télé, et ils sont toujours avec les Muscles. Bernard Minet, plus discret depuis la fin de cette aventure au début des années 2000, revient en 2007 avec l’album Le retour des muscles.
En 2015, le musicien sort son autobiographie Ma vie de folie, dans laquelle il détaille son temps passé en tournée avec Dorothée et Les Musclés. En 2016, Bernard Minet joue dans Jeunesse, un court métrage réalisé par Shanti Masud. Le 27 février 2017, il enregistre un nouvel album intitulé Today.
Il contient des chansons originales. Le chanteur reviendra sur scène en 2019 pour une tournée heavy metal avec le Bernard Minet Metal Band. En 2022, pour encourager l’équipe de France à la Coupe du monde au Qatar, Bernard Minet et DJ Big Ali font revivre la chanson thème de la série animée classique Olive et Tom.
Bernard Minet est marié depuis près de cinquante ans et père de deux enfants. Il apprécie également le rôle de fier grand-parent de deux petites filles. Avant d’attaquer le plateau du Grand Rex le week-end dernier, Bernard Wantier (du pseudo de Minet) s’est confié au monde. Un entretien inattendu avec le Musclé qui propose un regard réfléchi et prophétique sur la trajectoire professionnelle du bodybuilder.
Il est important d’apprendre à regarder au-delà de vos hypothèses initiales. Dans une interview accordée au Monde, le chanteur Bernard Minet (de son vrai nom Wantier) s’est adressé aux critiques qui voyaient en lui un “gentil ringard” qui continue de charmer une petite mais dévouée fanbase de mordus de nostalgie.
La rubrique Pixels de l’illustre publication comprenait un portrait de l’ex-membre du Club Dorothée à l’occasion de son concert au Grand Rex de Paris. Une performance intimiste qui a réuni des générations de spectateurs.
Le chanteur de Bioman se dit “toujours surpris de cet engagement [qui] existe pour cette époque, pour ces chansons”. Bernard Minet pensait ne plus jamais chanter ses tubes après l’annulation de Dorothée en 1997, pourtant le voilà, 62 ans et grand-père, toujours ravi de ressentir “le plaisir de la scène”.
Lorsqu’il chante le refrain signature des Chevaliers du Zodiaque, la phrase “très professionnellement, je donne beaucoup” sort, et il n’essaie pas de snober son public. Jamais de sa vie il n’a dit : “Bonne chance, bande d’escrocs, je vais faire de toi un Bioman.”
Si Bernard Wantier remporte le premier prix de percussions au conservatoire, c’est grâce à la performance de Minet dans Salut les Musclés. Une époque où il était toujours à l’heure et jamais sous l’emprise de la drogue (“ce n’était même pas une question !”), mais il recevait quand même “les textos du matin” et “quand il arrivait au studio”. L’artiste s’épanouit, mais l’homme peine à rétablir le contact avec ses proches.
Alors que son fils aîné “était au-dessus de tout ça” à l’époque, “le petit, lui, l’a mal vécu”. D’un ton affligé, Bernard Minet révèle que son cadet a “jamais venu (me) voir sur scène”. Finalement, le chanteur a accepté le fait que “Bernard Minet, c’est le rôle de ma vie”, ou qu’il est le personnage qu’il joue sur scène à tout moment.
A 69 ans, Bernard Minet est le doubleur incontournable du Club Dorothée pour les dessins animés, et il était autrefois connu sous le nom de “Musclé”. Il sera à l’affiche du festival Geek Life le 14 janvier 2023, au Centre des expositions du Mans. Bernard Minet s’est ouvert au Maine Libre sur sa carrière et ses souvenirs, et l’article avait un ton nostalgique distinct. Il sera au festival Geek Life du Mans ce samedi 14 prochain.
L’État libre du Maine : Vous poursuiviez déjà une carrière musicale avant de rejoindre les Muscles. Comment tout a commencé ? Petit garçon, je voulais être trompettiste comme Bernard Minet. Ma prochaine étape est le Pas-de-Calais, où j’apprends à jouer du solfège. Comme je n’ai pas encore d’instrument et que l’apprentissage n’est pas particulièrement excitant, je vais m’arrêter pour l’instant. Avant d’avoir 14 ans, j’avais tellement d’énergie supplémentaire que j’ai commencé à enregistrer partout.
Mon père l’a compris. Ses parents l’avaient découragé de rejoindre une fanfare. Il avait clairement d’autres projets pour moi et m’a encouragé à poursuivre une carrière dans la musique. Je devais respecter une stipulation : j’avais besoin d’avoir des diplômes. Alors, je suis allé à l’école de musique et je suis finalement devenu professeur.
En parallèle, la batterie joue un rôle non négligeable dans mon quotidien. Je suis dans des groupes depuis les années 70. J’ai eu le plaisir de côtoyer des chanteurs reconnus comme Nicole Croisille (ma première grande artiste), Sheila, Philippe Lavil, Charles Aznavour, etc. C’est à cette époque que j’ai rencontré Dorothée pour la première fois.
Une autobiographie intitulée “Ma vie de folie” (co-écrite avec Clarisse MERIGEOT et préfacée par DOROTHÉE) retrace la vie de Bernard MINET en tant que joueur professionnel de baseball et membre de la mythique TF1 MUSCLÉS. Le parcours d’un brillant musicien avant tout, comme Charles AZNAVOUR, SHEILA, Alain CHAMFORT, ou Nicole CROISILLE ; ses apparitions dans « Club Dorothée » et la sitcom « Salut les Musclés » ; l’incroyable ascension de son groupe made in AB ; et les disparitions mystérieuses de ses compagnons de tournée, René MORIZUR et, plus récemment, FRAMBOISIER (voir sur ce lien).
C’est une disparition qu’il a du mal à accepter. J’ai eu la grippe, une bronchite et mal au dos depuis qu’il est parti… Je n’ai pas beaucoup confiance en l’artiste qui a visiblement du mal à garder la tête hors de l’eau. L’expression « mon petit Claude » a pour moi une signification particulière.
A force de nous ressembler, il était mon ami, mon pote, mon collègue, et parfois même mon frère. Ce garçon est un rigolater chronique. La propagation de cette maladie a été une véritable catastrophe. Vous devez réaliser qu’il a vraiment tout gâché. C’était une défaite appropriée pour lui. Cela a été assez difficile. Il souffre un peu en ce moment. La fin était horrible. J’applaudis sa bravoure.
Bernard MINET revient également sur les moments difficiles que son fils Sébastien a traversés. Son passage au “Club Dorothée” a été misérable. Il a été victime d’intimidation alors qu’il était à l’école. Il a été blessé et m’en veut depuis longtemps.
Je suis désolé pour l’autocollant du groupe de castors que nous avions collé sur notre voiture; ça a l’air un peu daté. Ils étaient tous musiciens professionnels, d’où le nom “LES MUSCLÉS”. Quand René est mort, j’avais dans le ventre une chronique écrite par Guy CARLIER.
J’ai été très choqué. Jamais auparavant je n’avais rencontré de telles descriptions graphiques de la mort. Guy CARLIER avait annoncé sur la première radio d’Europe, les ondes d’Europe 1, que “Tous LES MUSCLÉS ont disparu, même DOROTHÉE, JACKY et CORBIER ont complètement disparu…” néanmoins, à propos de la télévision. Il est parti rejoindre Michael Jackson, John Lennon et James Brown sur l’équivalent d’un tour de victoire dans l’industrie de la musique. Je préférerais ne pas.
