Arthur Teboul Origine Parents – J’ai voyagé avec 30 disques compacts dans deux grandes valises facilement transportables. Kelly et de “Should I’ll Leave” de David Charvet nous a fait bouger. Les travailleurs les plus lents ont eu un pire moment.
Les femmes me dépassaient facilement car j’étais petite pour mon âge. “Titanic” de Céline Dion était ma référence quand je voulais me promener comme Leonardo DiCaprio à la recherche du sac à main de Rose. Au début de mes années universitaires, je suis passé par une phase sérieuse de rap, de Skyrock et de Difool.
J’ai écouté Tryo comme beaucoup d’autres de ma génération. Puis dans le quatrième, il y a eu volte-face. Au début, j’étais assez branché musique des années 1970, surtout celle de Jimi Hendrix et, plus tard, de Ben Harper, que j’écoutais en boucle sur mon iPod dans le bus scolaire.
Quand j’avais dix ans, un ami et sa mère m’ont emmené au spectacle et j’ai pu assister à l’événement avec seulement les gens qui étaient là. Le plus important dans mon esprit est l’énorme file d’attente de personnes attendant à l’extérieur du théâtre, mangeant bruyamment des sandwichs et menant des discussions animées. Ben Harper à Bercy et M (dont j’ai adoré les deux premiers albums) au Grand Rex ont été deux des concerts les plus mémorables auxquels j’ai assisté à l’adolescence.
Le Bataclan a ensuite organisé une incroyable fête d’après-spectacle pour M. Mon oncle musicien Oscar et moi étions là. Cette même nuit, je lui ai chuchoté à l’oreille qu’il serait un jour musicien, et que je serais celui qui produirait sa musique. J’ai eu des réactions émotionnelles très intenses à la musique. Je ne jouais pas non plus de l’instrument ni ne chantais dans ce style, mais secrètement j’aurais aimé pouvoir le faire.
Non. Mais je crois que j’ai su que c’était ce que je voulais faire le jour où j’ai entendu Georges Brassens chanter. J’ai pu écrire des articles à l’université sans me soucier de m’intégrer. Mes amis musiciens m’entouraient. Mes amours de lycée, Seb et Clément Chatterton, et mon pote de primaire Oscar. Quand j’avais 17 ans, des amis et moi sommes allés skier pendant les vacances de printemps. Un soir où ils jouaient chacun une chanson à la guitare, j’ai lu un morceau que j’avais écrit pour l’occasion.
Ils semblaient impressionnés et m’ont encouragé à continuer, alors je prends ça comme un bon signe. Après avoir terminé mes études secondaires, je me suis inscrite à un cours dans l’une des salles de slam de Belleville. Les limites de l’interprétation a cappella ont façonné mon approche de l’écriture.
La flexibilité des mots (y compris les rimes, les allitérations et les assonances) doit être utilisée. J’ai lu à haute voix une de mes œuvres lors de la soirée de fin de semestre, et Clément a loué ma capacité à faire correspondre le tempo des paroles à la musique.
Après avoir ajouté un bassiste et un batteur, nous avons formé notre premier groupe, le Dièse Quintett. Nous avons commencé les répétitions dans la salle de pratique musicale de l’école Sup Normale de Sébastien. Je ferais beaucoup d’écriture libre sur de longues étendues de plage. En raison de mon manque de formation musicale formelle, mes amis et moi avons inventé un langage inventé afin que je puisse discuter des progressions d’accords et des tempos des chansons.
Clément et Sébastien ont fait preuve d’une grande patience, et je leur en suis reconnaissant. J’ai cédé à la pression de la répétition et j’ai essayé de chanter en pleurant ; il en est résulté des petits airs accrocheurs qui nous ont aidés à revenir à un répertoire avec lequel nous étions plus familiers. Nous admirions des artistes comme Gainsbourg et Radiohead et rêvions de faire notre propre musique.
Cette chanson de rap a été écrite en CM2 avec mon oncle Yan qui m’a invité pour la nuit. Nous avions l’habitude d’écrire à tour de rôle des lettres d’amour dans le noir tandis que l’un de nous gardait un doigt sur le bouton de nos montres Casio G-Shock, qui émettait une lumière bleue sur la page.
Chansons incluses : “La vie c’est dur, c’est pas mûr, c’est difficile” Il y a deux vers dans cette chanson qui se font écho : “C’est comme un enfer / Soudain j’ai vista cette BMW que j’aurai jamais.” Nous l’avons chanté devant un petit public de parents, dont le père de Yan, et ils étaient assez fiers de nous.
Il nous tenait dans la paume de sa main avec son gauchisme, nous traitant comme des paysans non civilisés. Nous avons réuni les cartes du Monopoly de McDonald’s qui nous rapporteraient un million d’euros afin de financer l’enregistrement d’un album dans la veine du jeune protégé de Snoop Dogg, Lil’ Bow Wow. Malheureusement, il ne nous en a jamais donné ; si mes souvenirs sont bons, ce serait celui de la rue de la Paix.
D’après The Elements of Poetry d’Arthur Teboul, je ne pouvais pas transporter une mélodie dans un seau. J’ai lu à haute voix certaines de mes propres œuvres. Un jour, je l’ai complètement perdu et j’ai pleuré… Juste comme ça, la musique est arrivée.
Arthur Teboul, leader du groupe Feu ! Chatterton, fils d’immigrés marocains et algériens, incarne la rencontre de traditions artistiques disparates, synthèse de Brassens et Radiohead, Baudelaire et Bobin, poésie et rock ‘n’ roll. Le nouveau visage de la musique pop n’était pas destiné à une carrière musicale, au grand étonnement de tous.
Fontaine, Brigitte, Brassens, Brel, Barbara et L. un. UE. Aujourd’hui, Arthur Teboul a l’honneur de faire publier un livre aux éditions Seghers. Le chanteur de Fire! est de retour avec un nouveau livre intitulé Le Déversoir, dans lequel il plonge dans le monde de l’écriture automatique et les symboles d’une poésie fantastique et surnaturelle qui confine au surréalisme.
Les jeunes fils d’Arthur Teboul de Feu, de Manau à Charles Trenet ! Chatterton
Avant d’être initié au rap à l’adolescence par Ben Harper, M. Et avant d’avoir le culot de lire à voix haute ses premières oeuvres publiées. J’ai grandi dans une agence du 20ème arrondissement de Paris, dans un appartement au vingtième étage d’un immeuble. J’ai deux frères plus jeunes. Il a organisé la mise en page et la conception de livres, de brochures et d’affiches.
Je le trouvais fréquemment dans son bureau chaque fois que j’avais un article à rendre ou une présentation à faire pendant mes études. Nous avons tous essayé de l’aider à se mettre en valeur en lui offrant un joli reliquaire et un joli coffret en plastique. Il s’est également montré prometteur en tant que peintre dès son plus jeune âge. Ma mère travaillait comme responsable de la communication pour EDF.
J’ai fréquenté une école primaire publique expérimentale appelée l’école de Vitruve, où les enfants sont traités comme des individus autonomes et où l’apprentissage autodirigé a été introduit dans les décennies qui ont suivi 1968. Les étudiants travaillant comme médiateurs au tribunal étaient chargés de régler les différends. Le mercredi, nous discutons des préoccupations soulevées par les étudiants au cours de la semaine et collaborons pour trouver des solutions. En agissant, nous ressentons un soulagement. Cette formation m’a donné le goût des aventures en groupe.
Par exemple, en CM2, nous sommes partis en tournée dans les Yvelines pour réaliser une adaptation de L’Amiral des mots de Pierre Aroneanu pour les écologistes locaux. Nous trimballons nos sacs à dos sous la pluie de ville en ville. Nous dormions dans des gymnases. Nous avons formé un U sur scène en nous recroquevillant sur un canapé et en nous cachant sous un grand rideau avant le début du spectacle. J’ai fait l’une des premières observations écrites à ce sujet. Je me souviens du frisson que j’avais à chaque fois; c’était toujours intense.
J’aurai toujours la plus haute estime et affection pour les personnes que j’ai rencontrées tout au long de mon parcours universitaire. Jusqu’à la fin de la deuxième année, j’étais un excellent élève. Quand j’étais en sixième, je me suis inscrite dans un lycée ZEP local où chaque élève avait l’air épuisé et stressé par le système éducatif.
À certains égards, c’était la loi la plus stricte jamais promulguée. En raison de ma stature et de mon manque général de ténacité, j’ai eu besoin de l’aide des autres pour atteindre l’indépendance. J’ai pu garder mon sang-froid et utiliser ma sauce pour garder le ballon en jeu. Ma mère et sa voisine en ont discuté et elles ont décidé d’envoyer mon dossier de candidature à l’école Louis-le-Grand pour ma deuxième année.
L’idée de rejoindre une institution publique avec un peu d’intelligence m’attirait. Je me suis enfin connecté avec d’autres dévots de Flame. Les frères Chatterton, Seb et Clément. Ce n’était pas facile de se lancer à Louis-le-Grand. Ma moyenne pondérée cumulative est passée de 18 à 6 ce semestre. Cependant, j’ai pu rattraper là où j’aurais dû être en faisant le travail sur mes pieds.
C’est à cette époque que j’ai commencé à pratiquer les bêtises pour pallier mes déficiences intellectuelles. Ce que j’ai appris à l’école m’a énormément aidé. J’ai dû endurer quelques revers, mais ils m’ont finalement rendu plus adaptable socialement et culturellement. Après avoir obtenu mon baccalauréat, je me suis inscrit en Prépa HEC à l’École Carnot.
Mon père est un melon complet et absolu. Je lui dois beaucoup. Je pense que c’est formidable qu’il puisse intéresser les gens à la littérature et à la musique sans les forcer à le faire. Il aimait particulièrement la musique pop française. Je me souviens avoir écouté des disques de Georges Brassens et de Charles Trenet sur une platine dans la chambre de mon grand-père et de mon grand-oncle quand j’allais leur rendre visite. Il en avait aussi un doux pour Barbara, sa compagne du dimanche matin.
Nous écoutons aussi beaucoup de musique au volant. Nous avions prévu de louer une voiture en Espagne pour nos vacances. Pour vous divertir sur la route, nous avons apporté un lecteur de CD. Il était de coutume de jouer Neil Young’s Harvest alors que les premiers rayons de soleil pénétraient dans le ciel pour lancer le voyage. Quand un jour on a oublié notre fameux classificateur, on est allé dans un dépanneur et on a acheté l’album complet de Polnareff. On en a entendu parler tout l’été puisque la situation l’exigeait.