Anissa Bonnefont Mari – La chanteuse exceptionnelle de Wonder Boy, Anissa Bonnefont, a 35 ans. Olivier Rousteing, talentueux directeur artistique de la maison Balmain, fait l’objet d’une biographie sur le couturier. Pourtant, derrière les paillettes et le succès international, ce trentenaire hyperactif est retenu captif par sa mère à l’hôpital Pellegrin de Bordeaux en septembre 1985.
Il est né sous X avant d’être adopté quelques mois plus tard par des parents aimants, comme c’est l’habitude. en France (les chiffres sont stables) : environ 700 enfants par an. Olivier Rousteing s’interroge en secret depuis son adolescence sur son origine ethnique, sa couleur de peau, sa généalogie et les raisons de sa naissance. Le réalisateur, dont le film est le premier documentaire, l’amène à se dévoiler pleinement en réponse à toutes ces questions. Un film exceptionnel, qui sera diffusé sur Canal + le 16 octobre et qui sera présenté aux salles du 27 novembre.
Quelle a été votre impression d’Olivier Rousteing lorsque vous l’avez rencontré ?
Nos chemins se sont croisés à travers une histoire d’appartement partagé et ma mère. À Paris, j’ai rencontré Olivier dans un café. Je savais qu’il voulait savoir d’où il venait parce qu’il avait été adopté. En plus d’avoir à peu près le même âge, nous partageons des histoires quelque peu similaires ; mon père biologique m’a également quitté quand j’avais trois ans. À l’âge de 22 ans, j’ai participé à ses recherches et je l’ai finalement retrouvé.
Cette rencontre rapide m’a rassuré et m’a permis d’accepter mon histoire. Olivier et moi sommes immédiatement entrés dans le cœur de ce sujet très intime, ce qui est très étonnant. Je lui ai demandé si quelqu’un avait déjà suggéré de faire un film sur son incroyable parcours d’enfant né sous le gène X et sur son récit de vie incroyablement inspirant. Son assistant m’a contacté trois semaines plus tard pour discuter davantage de cette idée.
Le projet est né après avoir rédigé rapidement un résumé. Ils s’assirent tous les deux sur le perchoir avec Olivier. J’étais un jeune scénariste et réalisateur qui avait travaillé sur des courts métrages, des publicités et des clips, et qui avait écrit des scénarios avec mon désormais ex-mari, Andrea Di Stefano (ndlr). Mais moi n’étais pas un intérimaire.
Olivier Cree dans la chance et à rencontres de la vie, ayant été directeur artistique très jeune sans avoir occupé de grands postes auparavant. Il m’a fait confiance et a compris que j’essayais de dresser le portrait d’une personne en mouvement, qui se lance dans un voyage de découverte de soi à la recherche de ses racines. Vous suivez de près Olivier Rousteing pendant des mois dans son travail, sa vie à la maison, les déplacements professionnels et personnels et les interactions avec l’Aide sociale à l’enfance. Quelle méthode avez-vous pensé pour obtenir une immersion telle ?
J’ai d’abord présenté l’idée à Balmain et à son PDG Massimo Piombini. Notre relation pourrait se développer et une intimité pourrait s’épanouir si je pouvais accompagner Olivier partout pendant un an. “Je ne tourne pas un film de mode, ni un documentaire qui va promouvoir Balmain, mais l’histoire d’un homme et de ses origines”, leur ai-je annoncé à l’avance.
Nous avions peur qu’en démarrant le documentaire nous allions nous adresser à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et au Conseil national d’accès aux origines personnelles (CNAOP), et ouvrir un dossier qui serait peut-être vide… Parfois, aucune information sur l’origine des parents ne peut être trouvée pour un enfant né sous le signe du zodiaque X. Mais je pensais que nous trouvions les éléments ici ou là. La maison Balmain m’a donné la liberté et ouvert ses portes à grande échelle.
J’ai constitué une petite équipe avec un opérateur et un ingénieur du son de notre génération pour qu’Olivier se sente tout à fait à l’aise avec ce groupe de personnes, comme une “troupe de potes” mobilisée autour de lui depuis des mois, pour filmer. En effet, il a rapidement oublié que la caméra était présente. Au final, j’ai monté une boîte de production (Stella Maris) pour réaliser cette photo. Avoir une totale indépendance financière était très important pour moi, même si cela a été difficile au début.
Un dimanche après-midi, le réalisateur a parcouru Paris à vélo pour filmer des projections de films sur les immeubles de la ville. Vous pouvez retrouver le court-métrage sur son compte Instagram (anissabonnefont).
Ana Girardot, qui incarne une prostituée dans son dernier long métrage “La maison” (réalisé par Anissa Bonnefont), a révélé dans un article du magazine Paris Match que son mari avait eu du mal à tenir debout pendant tout le film.
Ana Girardot joue le rôle d’Emma, une prostituée dans un quartier berlinois, dans La Maison, d’Anissa Bonnefont. Quelqu’un qui se prostitue en réalité pour écrire un livre… ou sous “prétexte”. Le monde difficile de la prostitution est décrit dans le documentaire d’une heure et 30 minutes. Ana Girardot a dû se mobiliser pour son rôle.
Les scènes de sexe obscènes constituaient un véritable défi pour la jeune femme. Son mari a eu de la difficulté à accepter ce rôle sulfureux. En effet, dans une interview accordée à Paris Match, elle raconte comment elle lui avait demandé l’autorisation de réaliser le film. “Il m’a accompagné tout au long de cette aventure”, a-t-elle déclaré à l’hebdomadaire distribué jeudi 10 novembre dans les kiosques.
Son cœur est depuis longtemps tourné vers l’histoire originale, à savoir le livre du même nom de 2019 d’Emma Becker. Ce livre, qu’elle a écrit à partir de ses propres expériences en Allemagne, a remporté le Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama 2019. A vu des films et discuté des scènes. “J’étais conscient du défi ! “Oh génial ! Il n’a fait que m’encourager. Et il y avait des moments où j’en avais besoin. Il m’a fait douter sérieusement. “Il regonflait” avec moi. -elle concédé, mais en dépit de tout, le résultat était difficile à voir.
« Ana », une mère déroutante
Ana Girardot est pleine de joie, surtout à l’approche de l’arrivée de son premier enfant en 2020. L’identité du père n’a pas été officiellement révélée par Anne de La Flamme, mais selon les rumeurs les plus naïves d’Internet, elle pourrait sortir avec un certain Oscar.
Il a été l’amour de jeunesse et le mari d’Ana Girardot pendant un certain temps ; il est loin d’être un nouveau venu dans sa vie. Ils ont laissé le couvert en place ? Il est parfaitement imaginable. La fin de sa relation avec Arthur de Villepin, fils de l’ancien premier ministre, qu’elle fréquentait depuis 2014, est, pour le moins, probable.
Je n’ai pas réussi à devenir américaine”, a déclaré Ana Girardot avant de rencontrer son âme sœur. Elle n’a pas réussi à obtenir la double nationalité française et américaine. Je suis mariée à un Américain, mais nous déménageons rapidement en France. J’étais étudiante en théâtre et je voulais “être comédienne. Le jour, je travaillais dans un restaurant, et la nuit, je travaillais dans une boîte de nuit. Avec la même envie, je pouvais travailler sans arrêt.
Elle reviendra enfin en France. Les histoires fortes d’Olivier Rousteing (Directeur Artistique de Balmain et X-born) et Nadia Nadim (Footballeuse internationale Danoise et Afghane dont le père a été tué par les talibans) sont racontés dans les merveilleux documentaires “Wonder Boy” (2019) et “Nadia” (2021 ), respectivement, réalisé par Anissa.
Anissa vit une enfance aimante avec sa mère et celui qu’elle appelle « papa » (son père biologique l’a abandonnée quand elle avait trois ans), malgré tout. Afin de revendiquer son histoire, Anissa révèle le chemin de l’acceptation qu’elle a emprunté en grandissant.
Elle nous raconte aussi comment la psychanalyse lui a donné de véritables clés pour mieux se connaître et se poser les bonnes questions. Dans cet épisode, nous revenons là où a commencé l’amour d’Anissa pour le cinéma, un monde qui la fascine depuis qu’elle est petite.
Après avoir accompagné pendant deux ans son mari d’alors à Los Angeles avec leurs jeunes enfants, Anissa développe une boulangerie française ou entreprend un virage à 180 degrés. Quelques années plus tard, elle décide de rentrer en France et met alors fin à son mariage.
Un nouveau chapitre de sa vie va s’ouvrir avec cette rencontre.
Celle, invraisemblable épouse d’Olivier Rousteing, brillant directeur artistique de la maison Balmain et prodige de la mode qu’elle invite alors chez elle. Anissa espère raconter l’histoire d’Olivier car elle est émue par son histoire, qui parle d’un homme né sous l’ère X dont l’abandon reflète le sien.
Le documentaire “Wonder Boy, Olivier Rousteing, né sous X” est le fruit de deux années de travail et devrait sortir en 2019 avec un succès critique. Seulement un “game changer” dans son avenir professionnel. Un documentaire intitulé “Nadia” suivra cette footballeuse danoise d’origine afghane dans sa recherche de ses racines.
Anissa déchire les tabous avec son appareil photo.
Le tournage de son prochain long métrage, qui est sur le point de s’achever, aborde le thème de la prostitution en adaptant le roman “La maison” d’Emma Becker, qui aborde les thèmes du désir féminin et du libre arbitre. Sachant qu’aujourd’hui seulement un quart des producteurs de films sont des femmes, nous avons également évoqué avec Anissa le manque de représentation féminine au cinéma.
Arrive enfin le portrait d’Anissa de l’ambition qu’elle considère comme une nécessité. La réalisatrice de “Wonder Boy” Anissa Bonnefont : “Derrière ma caméra, je pleurais” Olivier Rousteing, directeur artistique emblématique de Balmain, enquête actuellement sur les origines de X, un homme né sous les rayons X et sorti dans un hôpital frontalier en 1985. Anissa Bonnefont, cinéaste française, a passé des mois à filmer cette quête, qui expose des moments intenses de la vie.