Alexia Gredy Wikipedia – A défaut de choisir, elle préfère explorer instinctivement et sans déguisement la charge émotionnelle de sa mémoire, livrer une étude sur la nature de l’amour moderne et dresser son autoportrait.
Et même si elle attaque parfois ses phrases au souffle trop court, on reste marqué par ses faiblesses émouvantes, toujours un voile, une candeur, une émotion différée où l’intime frôle obliquement, sans jamais tout dévoiler.
Depuis la sortie de son premier EP il y a trois ans, Alexia Gredy n’a cessé d’écrire. De « L’Habitude », on retient notamment les titres « Diabolo Menthe » ou « Paradis », dont le clip a été réalisé par le photographe Mathieu César. Alors qu’en 2020 le monde s’est arrêté de tourner, Alexia en profite pour peaufiner son tout premier album.
Une nouvelle introduction à son univers contrasté, porté par une voix douce et des ambiances tantôt dramatiques, toujours poétiques, souvent guidées par des rencontres musicales. par les thèmes du présent, et par un aspect intime qu’elle dévoile avec pudeur.
J’aime créer une atmosphère et planter le décor. Depuis la sortie de son premier EP il y a trois ans, Alexia Gredy n’a cessé d’écrire. De « L’Habitude », on retient les titres « Diabolo Menthe » ou « Paradis » – avec un clip vidéo réalisé par le photographe français Mathieu César.
Dans le contexte inédit de 2020, la chanteuse, parisienne d’adoption, en a profité pour peaufiner son premier album. Le disque est peut-être une nouvelle introduction à son univers multicouche guidé par ses rencontres musicales, et porté par une voix douce et des ambiances parfois dramatiques.
Toujours poétiques. Souvent comparée aux icônes du passé Françoise Hardy ou Marie Laforêt – une de ses références –, elle n’en reste pas moins préoccupée par les thèmes du présent… Alors que le premier single devrait sortir courant avril, Say Who a rencontré Alexia. Gredy pour parler de son processus créatif.
Alexia Gredy : Très bien. J’ai la chance d’être dans un environnement qui me permet de créer. J’en ai profité pour apprendre à jouer du piano, écrire de nouvelles chansons et terminer mon disque. J’aime retravailler les choses, prendre mon temps et être vraiment content de ce que je fais.
Forcément, ce fut une période très anxiogène et compliquée à gérer pour tout le monde. Dans ce contexte, avez-vous trouvé de nouvelles façons d’écrire ? Votre processus créatif a-t-il changé depuis ? Alexia Gredy : Cela m’a surtout donné le temps d’apprendre le piano, ce qui m’a ouvert à une démarche d’écriture totalement différente.
J’ai aussi essayé d’écrire sans musique, et ce n’est pas si simple ! Pouvez-vous nous parler de ce premier single ? Alexia Gredy : J’ai sorti un EP il y a trois ans et je travaille sur cet album depuis. J’avais déjà écrit certaines chansons à l’époque, et d’autres sont venues plus récemment.
J’ai vraiment pris le temps d’écrire, c’était important pour moi de donner une cohérence à l’album, de le traiter dans son ensemble. J’ai l’impression que mon EP était une ébauche ou une expérience, et je ne pensais pas avoir un jour l’opportunité de sortir un album.
Je me suis demandé quels sons je voulais lui donner, quelles histoires je voulais raconter. Quoi dire? Comment le dire? Ça m’a pris un moment. J’ai fait quelques tentatives, j’ai rencontré des gens… La musique, c’est aussi les rencontres qu’on fait. J’écris des chansons chez moi et c’est en les confrontant aux autres, en les enrichissant de leur vision que la démarche devient intéressante.
Parmi les artistes que vous avez rencontrés, lesquels ont eu un impact sur votre musique ? Alexia Gredy : Quand j’ai commencé à faire de la musique, j’ai été motivée par les différents artistes que j’ai rencontrés. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire, alors j’ai travaillé avec quelques réalisateurs qui m’ont fait découvrir différentes manières de travailler.
Ma première expérience en studio s’est déroulée avec Baxter Dury, Geoff Barrow et Billy Fuller à Bristol. L’idée était de jouer de la musique ensemble, de la manière la plus organique possible. Cela m’a donné le goût de la musique live, de quelque chose de ludique et d’imparfait, et l’envie d’en faire une partie intégrante de l’album.
Chacune de mes rencontres a également déterminé la progression de l’album et c’est pour cela qu’il était important pour moi de prendre mon temps. Je suis assez timide, donc trouver quelqu’un avec qui on s’entend et qui comprend ce que l’on veut sans trop parler est assez rare.
Alexia Gredy : J’ai travaillé avec Benjamin Lebeau de The Shoes et Alexis Delong d’Inüit. J’ai essayé beaucoup de choses, notamment les duos. J’ai rencontré beaucoup de monde mais il y avait souvent quelque chose de moins instinctif, ce n’était pas exactement ce que je cherchais.
C’était un long processus. Leur processus de travail était très instinctif, entre contrôle et espièglerie. Nous sommes seulsTout s’est très bien passé tout de suite et nous avons travaillé pendant presque un an et demi sur l’album, en essayant beaucoup de choses différentes.
Comment décririez-vous cet album ? Quelle histoire raconte-t-il ? Alexia Gredy : C’est très personnel car les chansons parlent de beaucoup de sujets qui me touchent : le désir, le fantasme, l’abandon. Cela va de sentiments plus sombres à des sentiments plus heureux, en tout cas des émotions fortes.
Ce sont avant tout des choses instinctives. Pouvez-vous nous parler de ce premier single ? Alexia Gredy : C’est une chanson qui s’appelle Vertigo. Je l’aime beaucoup car il donne un aperçu de l’univers de l’album, comme une porte. Vous êtes très inspiré par le cinéma.
Cette passion est-elle représentée sur l’album ? Alexia Gredy : J’aime créer une ambiance, planter le décor. J’ai été très inspiré par les bandes originales de films. Ce sont des ambiances que j’aime et qui créent une ambiance.
Je voulais quelque chose d’assez contrasté entre ma voix, qui est assez douce, et des ambiances fortes. Je pense aux bandes sonores incroyablement belles de Ryuichi Sakamoto, ou aux compositions un peu étranges, parfois inquiétantes et violentes de John Carpenter. PORTRAIT – La jeune musicienne présente un premier album enivrant et délicat, qui couronne plusieurs années de recherche et une vocation personnelle, loin du petit cercle, auquel elle s’est accrochée.
Alexia Gredy a pris le temps. Il est temps de savoir comment exprimer les choses. Dites-les de la manière la plus personnelle et la plus honnête possible. Il lui a fallu quatre ans pour donner suite à une première tentative prometteuse.
Quatre années de recherche », confesse-t-elle. Ce qui m’a pris le plus de temps, c’est d’accepter mes faiblesses et de trouver le ton juste. » » Découvrez l’intégralité de F, Art de Vivre Une période nécessaire pour croire en elle et comprendre que personne d’autre ne pourrait concrétiser ses idées. Ça, au moins, ils le savaient.
Finalement, mes chansons sont sorties un peu déformées. Je ne sais pas si j’ai complètement trouvé la clé, mais je m’en rapproche », dit-elle. Nous lui souhaitons de poursuivre ses recherches encore longtemps. La chanteuse… Alexia Gredy a commencé à écrire des chansons à l’âge de 18 ans, alors qu’elle étudiait le droit à la Sorbonne.
J’étais seule à Paris dans ma petite chambre, je n’avais pas grand chose à faire, donc je chantais en anglais pour inventer des petites mélodies, et puis par dit-elle, assise avec grâce dans un fauteuil en osier. Deux ans plus tard, lassée de ses textes « un peu ennuyeux », elle passe au français, exprimant ses émotions avec plus de nuances et de subtilité.
Sa première chanson : Paradis, une ballade pop interprétée par Aline, le groupe pop français néo-80. « Ma chanson avait quelque chose de doux-amer qui correspondait parfaitement à leur univers », explique-t-elle.
Sur l’EP qu’elle vient de sortir viennent ensuite « Diabolo Menthe » réalisé par Dodi El Sherbini, puis « Mon Rêveur » et « L’Habitude », réalisés par Baxter Dury. On est surpris par toutes ces bonnes fées penchées sur son jeune berceau.
Baxter Dury m’a invité à partager une résidence avec lui dans le sud de la France. Nous avons créé des chansons ensemble pendant une semaine et quelques mois plus tard, il m’a invité dans son studio pour enregistrer ce que nous avions fait », confie-t-elle.
Avec ses longs cheveux bruns et ses grands yeux bleus, l’Alsacienne de 26 ans ressemble à un petit ange. «Je m’en fiche si les gens pensent que je suis jolie. Ce qui compte, c’est que le mannequinat m’aide à conserver mon indépendance dans le milieu musical», répond cet adepte de Françoise Sagan et Marie Laforêt.