Alain Souchon Fortune – Il enregistre un album lors d’une sortie en ville. La musique est l’élément faible des chansons de Souchon, mais Bob Socquet pense qu’une collaboration avec les deux hommes pourrait être fructueuse.
Amitié et compatibilité artistique unissent Souchon et Voulzy depuis aujourd’hui. Laurent Voulzy arrange le premier album d’Alain Souchon (sorti sans titre et communément connu sous le nom de tube J’ai dix ans) et la musique de Bidon, tous deux sortis en 1976.
Ce partenariat propulsera les premiers succès de son album (J’ai dix ans, S’asseoir par terre et Bidon pour n’en nommer que quelques-uns). Aujourd’hui, Alain Souchon (avec Michel Jonasz, Jacques Higelin et Yves Simon) est l’affiche de ce que les médias et les critiques musicaux appellent “la nouvelle chanson française”, à laquelle il fait allusion avec moquerie dans la chanson “Nouveau” sur Toto’s Album du 30e anniversaire, Rien que de la tristesse.
L’intéressé avoue qu’il y avait à l’époque une réelle envie d’écrire autrement, et que l’écriture très pop et exigeante rythmiquement de Laurent Voulzy l’a obligé à développer un style unique très sucré et presque télégraphique.
Alain Souchon sort son troisième album, Jamais content, en même temps que la Rockollection de Laurent Voulzy devient un succès estival. Témoin des difficultés de son temps (dans des chansons comme « La P’tite Bill » et « Poulaillers’ Song ») et exprimant ses propres émotions (telle la dépression dans « Allô maman bobo »), Souchon se montre sous un nouveau jour.
Aujourd’hui, Alain Souchon est partout dans les médias comme l’affiche du Nouveau Patriarche – plus délicat et conscient de sa féminité – et il se plaindra plus tard de cette étiquette dans son roman de 1985 J’veux du cuir. Et maintenant le blues avec Y’a d’la rumba dans l’air qui, entre l’apogée du disco et l’émergence du punk, souffle dans une bouffée de douceur acidulée et remporte un succès massif.
En 1978, il a eu son deuxième fils, Charles. Cet individu, après une carrière de graphiste (il a créé les dernières itérations du site internet de son père), se lancera également dans une carrière musicale sous le pseudonyme Ours. L’album du 30e anniversaire de Toto, Nothing But Trouble, est sorti la même année. Au fur et à mesure que les années passent et que les kilos s’accumulent (Toto, 30 ans, rien que des ennuis, et Papa Mambo), le mythe du “Nouveau Homme” se confirme.
Un album résolument plus sombre que ses prédécesseurs, le chanteur devenant de plus en plus introspectif (sur des titres comme “Le Dégoût” et “J’étais pas là) mais pas, comme dans “Le Bagad de Lann-Bihoué”, l’oubli de la société et de ses écueils Sont également inclus le titre de la chanson demandée par le réalisateur du film de François Truffaut, L’Amour en fuite, qui est largement considéré comme l’une des meilleures œuvres de Truffaut.
En 1980, Rame est libéré, alors qu’en 1979, il voit pour la première fois son nom en grosses lettres rouges sur la devanture de l’Olympia. La chanson titre est un succès instantané parmi les auditeurs. La même année, il fait ses débuts au cinéma aux côtés de Catherine Deneuve, Gérard Depardieu et Serge Gainsbourg dans Je vous aime de Claude Berri. L’album Rame de Manivelle est influencé par sa vision de la vie en tant que film.
Alain Souchon est non seulement un auteur, compositeur et interprète de talent, mais aussi un comédien accompli. Née à Casablanca, au Maroc, en 1944, la chanteuse de Foule sentimentale revient enfant en France et y grandit. Très tôt, il manifeste un vif intérêt pour la musique ; Pourtant, ce n’est qu’en 1974, après sa rencontre avec Laurent Voulzy, que sa carrière décolle.
Hey, maman bobo, Foule sentimentale, j’ai tout juste dix ans… L’artiste enchaîne les tubes devenus des classiques intemporels. L’artiste a amassé une fortune substantielle à la suite de tout cela. Malgré cela, le rapport d’Alain Souchon à l’argent a toujours été atypique.
Un rapport personnel à l’argent : Alain Souchon
Le chanteur admet que si l’argent est un réel avantage, il engendre également des problèmes sociaux. Nous sommes tous un peu déconcertés par la façon dont le monde est en ce moment.
Choqué par les niveaux insensés de gaspillage de la société de consommation. Dans une interview accordée à L’Humanité en 2010, il déplore qu'”ayant des marques, des habitudes comme celles-ci, aujourd’hui, il y ait une sorte de dépendance à l’argent qui soit un peu moche, triste”.
Ainsi, selon lui, « l’argent c’est bien, mais trop c’est fatal ». L’argent est intéressant de manière superficielle. Il peut être considéré comme une sorte de thermomètre de la vie. En ce qui me concerne, cela vous fait passer pour un idiot, vous fait penser que vous êtes meilleur que vous ne l’êtes et vous embrouille la tête. Alors qu’il assiste à sa première Fête de l’Humanité, il se rend compte : “Et n’ayant pas assez d’argent, ça gâche tout aussi.
Alain Souchon a su enchaîner les succès qui lui ont valu une certaine pactole au cours de sa longue carrière. En fait, il figurait parmi les 10 meilleurs chanteurs français en 2008 en fonction du montant d’argent qu’ils auraient gagné. Il n’y a pas de données officielles disponibles pour déterminer précisément les revenus des chanteurs, le classement du Figaro est donc plutôt basé sur des enquêtes.
Alain Souchon Fortune : 145 millions d’euros
Selon La Presse, en 2008, l’interprète de Sous les jupes des filles était la huitième chanteuse la mieux payée de l’année, avec un revenu estimé à 1,3 million d’euros. Le marché immobilier a largement profité de cette aubaine. Par conséquent, Alain Souchon possède maintenant plusieurs propriétés.
Les biens d’Alain Souchon
Alain Souchon a passé la majeure partie de sa vie sur la rive gauche de Paris. Cependant, il s’installe aujourd’hui dans le Loir-et-Cher, région essentielle à son développement. Mais le chanteur a un faible pour une autre région française, la Bretagne, où il possède également une propriété. C’est calme ici car nous ne sommes qu’à 20 mètres de l’eau et loin du chemin emprunté par les douaniers”, confiait-il à nos confrères du magazine Femina en 2012.
En 2021, la carrière du chanteur semblait toucher à sa fin. Souchon aurait gagné 46 millions d’euros, plus des tonnes d’or et de diamants, entre juin 2022 et juin 2023, selon un article du magazine économique américain People With Money, publié vendredi 7 juillet. Selon les estimations, le chanteur devenu homme d’affaires vaut près de 145 millions d’euros.
Outre sa réussite financière, il possède plusieurs restaurants à Paris (dont la chaîne “Chez l’gros Alain”), une équipe de foot à Casablanca, et s’implique dans la mode ado avec la ligne de vêtements “Souchon Séduction” et la Parfum “L’eau d’Alain”.
Enfant distrait et rêveur, il réussit si mal à l’école qu’il est expulsé et condamné à quinze ans de retraite à l’ancienne école d’horlogerie de Cluses en Haute-Savoie (aujourd’hui lycée Charles-Poncet), où enseigne son frère aîné. Anglais et travaille comme guide de montagne. La famille a des difficultés financières, alors maman a pris un travail d’écriture de romans d’amour pour Harlequin pour aider à payer les factures.
Incapable de s’intégrer à ses camarades de classe, il a cherché du réconfort dans la poésie mais a finalement dû être renvoyé chez lui pour désobéissance. Sa mère décide de l’envoyer dans une école française en Angleterre en 1961. Malgré le fait que son inscription soit invalide, il reste encore dix mois dans le pays pour faire des petits boulots. Son goût pour la musique populaire s’est aiguisé tout au long de son temps passé à travailler dans un bar. Son surnom est “le Français”.
Certaines de ses interactions lui permettent d’écouter le répertoire anglo-saxon et de l’initier à la chanson française (Georges Brassens, Léo Ferré, Jacques Brel, Guy Béart, etc.). Tamise, de l’album J’ai dix ans et, a la chanson “Jamais content”, dans laquelle il se remémore son temps passé à Londres. Il tente trois fois d’obtenir son baccalauréat à distance mais échoue à chaque fois. Le père biologique d’Alain, Pierre Souchon, est tué dans un accident de voiture en 1959 alors que la famille revenait de vacances au ski. Alain n’avait alors que 14 ans.
Deux chansons, “Dix-huit ans que je te regardais” (1977) de l’album “Jamais content” et “La Ballade de Jim” (1985) de “C’est comme vous voulez”, ont été écrites en réponse à sa perte. De retour en France, il subvient à ses besoins en faisant des petits boulots et s’essaye au chant dans les clubs parisiens. En mai 1968, il prend la décision de quitter Paris.
