Aicha Bechir Wikipedia – La professeure de philosophie et auteure Acha Béchir pose sa plume sur nos cœurs saignants pour tenter de nous sauver de notre présent empoisonné et de notre histoire désastreuse.
Les injonctions contre les musulmans français sont néfastes et insensées, selon le professeur de philosophie Acha Béchir.L’auteur écrit dans un essai du Monde que les musulmans français ne devraient pas s’excuser pour les attaques du Hamas contre Israël puisqu’ils n’en sont pas responsables.
Professeur de philosophie et doyen associé
Des appels ont été lancés aux « musulmans » français pour qu’ils s’opposent à la guerre terroriste lancée au nom de la libération de la Palestine par un parti islamiste et nationaliste depuis le 7 octobre et aux attentats terroristes du Hamas en Israël.
De telles interdictions sont non seulement offensantes pour le groupe visé (« nous », les musulmans), mais aussi totalement illogiques. Enfin, comment le lien évident entre l’islamisme et le soutien au Hamas peut-il s’établir dans le débat public français ?
A-t-on demandé aux orthodoxes français de prendre leurs distances avec les crimes nationalistes commis par l’armée russe avec la bénédiction de leur patriarche à Moscou En tant qu’abonné, vous pouvez utiliser la fonctionnalité « Offrir un article » pour envoyer jusqu’à cinq articles chaque mois à un ami ou un membre de votre famille.
Pour les connaisseurs, de tels ordres adressés aux musulmans font allusion à un point déjà évoqué par Gérard Noiriel dans son livre A quoi sert « l’identité nationale » (Agone, 2007) : la convergence dans l’espace politico-médiatique, depuis les années 1980, de la figure menaçante du « musulman » (un partisan potentiel du terrorisme islamiste), de l’« Arabe » (un immigré qui vole le travail des Français), et de la « jeunesse des banlieues » à la masculinité menaçante qui, comme les «
Illusions de sécurité
Des hommes politiques et des journalistes craintifs, qui n’ont jamais vécu en « banlieue » mais profitent de l’appréhension du public face à une épidémie islamiste, considèrent encore tous les jeunes Français « arabo-musulmans » comme de potentiels passeurs du Hamas.
Cela dure depuis quatre décennies. Les musulmans français, qui sont les principales cibles de cette illusion sécuritaire depuis quatre décennies, feraient bien de prendre leurs distances avec le Hamas.
Vu à travers le prisme de ce rêve, des événements comme la Marche pour l’égalité et contre le racisme en 1983, où les manifestants ont condamné les crimes racistes et l’agression policière, mais ont ensuite été surnommés la .
Marche des Arabes » par les médias, prennent un nouveau sens. . S’il est décevant que les « doctrines de maintien de l’ordre » de la police française n’aient pas été affectées par la marche, il convient également de célébrer la montée rapide de la jeunesse nord-africaine dans les médias nationaux en quelques mois seulement.
Inès a été accusée d’incitation au terrorisme et suspendue de ses fonctions peu après la fusillade de Charlie Hebdo, alors que l’hystérie généralisée était à son paroxysme. C’est bizarre. Qui a calomnié ce professeur de philosophie maghrébin qui a toujours embrassé les idéaux républicains ?
Dans sa quête de justice et de vérité, la jeune femme croisera la route d’individus hauts en couleur et exhumera des souvenirs oubliés de l’arrivée de son père en France, de l’usine, de la perte des valeurs traditionnelles, des préjugés et des bouleversements qui a cessé de séparer les gens.
Ce premier roman d’Acha Béchir est à la fois une fresque sociale et un conte initiatique qui interroge les incohérences qui déchirent la société moderne. Même si j’ai trouvé sous-développée la première phrase – un enseignant accusé d’être terroriste –, Acha Béchir est incontestablement un auteur qui mérite d’être lu, malgré une narration souvent confuse. Littéralement en 2023, nous serons tous de retour en classe.
Sérieusement, que se passe-t-il ici ?
Une jeune professeure de philosophie nord-africaine nommée Inès a été accusée de soutenir le terrorisme. Les personnages que nous présente Acha Béchir ne sont pas toujours sûrs de qui ils sont.Pour se sentir à l’aise dans leur niqab, “Samia comprend qu’Amira est chiite, mais cela ne l’inquiète pas.
Analyse
J’ai apprécié cet aperçu de cette quête de compréhension de soi : comment répondre aux agressions de janvier 2015 en tant que musulman. L’officieldes pièces d’identité que vous devez avoir sur vous à tout moment en cas de contrôle de police (ce qui arrive… fréquemment). La séparation d’avec des parents qui ont eu des éducations très différentes.
Le manque d’animosité envers l’accusé était un changement rafraîchissant.
Cependant, j’ai eu du mal à suivre l’histoire en raison du récit saccadé, qui sautait dans le temps et entre les individus d’une manière difficile à suivre. Le manque de profondeur dans le traitement des accusations a également été une déception. Il serait cependant regrettable de ne pas lire cet ouvrage d’un auteur qui a tant à dire.
Si c’est le cas, quand et où?
L’intrigue se déroule dans les environs de Paris, au-delà du célèbre périphérique de la ville. En mettant l’accent sur le retour en arrière.Inès Comme son ami Yann, j’aurais aimé voir plus de profondeur dans ce personnage.
Qui sont exactement ces gens ?
Analyse Mathilde, Samia, Amira, Khaled, Brigitte, Marion… ; sans parler de Magali, à qui l’auteur semble avoir accordé un peu plus d’attention pour mieux la comprendre ; c’est tout simplement trop de monde.
Quel est le format ?
Depuis l’accusation, elle vivait chaque nuit le même cauchemar : être menottée et reconduite à la frontière.Aujourd’hui, Inès est une “transclasse”, comme on dit, et elle a tous les vices de ce terme odieux. Elle fait semblant, elle ment et elle se sent mal dans sa peau. Elle recourt constamment à la violence ou à la fuite chaque fois qu’elle est exposée. comme une fraude.
Il n’y a pas moyen de la tromper. Elle a développé des sentiments pour Amira parce qu ‘”elle voulait un double qui lui permettrait d’échapper à ses contradictions”.La paranoïa s’est rapidement propagée après les attentats terroristes contre Charlie Hebdo. La Maghrébine Inès, professeur de philosophie, est mise en congé administratif lorsqu’elle est accusée de soutien au terrorisme.
C’est bizarre. Celui qui dénonce Inès devrait expliquer pourquoi elle est accusée de trahir les idéaux de la République. En effet, pourquoi Inès va tenter de se justifier. Une femme en quête de justice et de vérité rencontre un large éventail de personnages et, à travers leurs histoires, parvient à reconstituer son propre passé fragmenté, depuis l’arrivée de son père en France jusqu’à l’usine, la perte des traditions familiales, le racisme, et sa propre assimilation.
Ce premier roman d’Acha Béchir est à la fois une fresque sociale et un conte initiatique qui interroge les incohérences qui déchirent la société moderne. Un texte qui n’épargnera personne, mais dont l’entêtement est ce dont ce « nous » blessé a besoin pour se rétablir.
Une lecture fantastique qui suscitera de vives discussions entre les lecteurs.
Un roman qui divisera les lecteurs sur ses mérites ; Je ne l’examinerai pas. Chaque chapitre représente un personnage différent et le livre dans son ensemble est bien écrit et simple.
Ce que je dirai, c’est ceci :Pourquoi l’auteur utilise-t-elle le pseudonyme d’Inès pour se désigner elle-même ? Ce n’est pas ma tasse de thé; en le lisant, j’avais l’impression de regarder une dispute télévisée dans laquelle personne ne parvenait à un consensus.
Il n’y a qu’un seul point de vue disponible, celui de l’auteur.
Inès a été accusée d’incitation au terrorisme et suspendue de ses fonctions peu après la fusillade de Charlie Hebdo, alors que l’hystérie généralisée était à son paroxysme. C’est bizarre. Qui a calomnié ce professeur de philosophie maghrébin qui a toujours embrassé les idéaux républicains ?
Dans sa quête de justice et de vérité, la jeune femme croisera la route d’individus hauts en couleur et exhumera des souvenirs oubliés de l’arrivée de son père en France, de l’usine, de la perte des valeurs traditionnelles, des préjugés et des bouleversements qui a cessé de séparer les gens.
Ce premier roman d’Acha Béchir est à la fois une fresque sociale et un conte initiatique qui interroge les incohérences qui déchirent la société moderne. Un texte qui n’épargnera personne, mais dont l’entêtement est ce dont ce « nous » blessé a besoin pour se rétablir.
Des appels ont été lancés aux « musulmans » français pour qu’ils s’opposent à la guerre terroriste lancée au nom de la libération de la Palestine par un parti islamiste et nationaliste depuis le 7 octobre et aux attentats terroristes du Hamas en Israël.
De telles interdictions sont non seulement offensantes pour le groupe visé (« nous », les musulmans), mais aussi totalement illogiques. Enfin, comment le lien évident entre l’islamisme et le soutien au Hamas peut-il s’établir dans le débat public français ? A-t-on demandé aux orthodoxes français de prendre leurs distances avec les crimes nationalistes commis par l’armée russe avec la bénédiction de leur patriarche à Moscou ?
De plus, le contenu réservé aux abonnés est disponible ici. L’attaque d’Arras incite les religieux français à condamner ce qu’ils appellent la « violence » au nom de l’Islam.
Pour ceux qui ont les connaissances nécessaires, ces injonctions adressées aux musulmans font allusion à un point déjà exprimé par Gérard Noiriel dans son livre A quoi sert « l’identité nationale » ? Convergence dans l’espace politico-médiatique depuis les années 1980 des figures menaçantes du « musulman » (partisan potentiel du terrorisme islamiste), de l’.
Arab » (un immigré qui vole le travail des Français), et la « jeunesse de banlieue » à la masculinité menaçante qui, à l’instar des « Apaches » du Paris de la Belle Epoque, nourrit les fantasmes sécuritaires attisés par certains médias (Agone, 2007).
Illusions de sécurité
La rhétorique effrayante de ceux qui profitent politiquement et médiatiquement de la peur d’une contagion islamiste sans jamais avoir vécu dans les « banlieues » et qui, aujourd’hui encore – et sans même qu’ils se soient posé la question. Les musulmans français, qui sont les principales cibles de cette illusion sécuritaire depuis quatre décennies, feraient bien de prendre leurs distances avec le Hamas.
Vu à travers le prisme de ce rêve, des événements comme la Marche pour l’égalité et contre le racisme en 1983, où les manifestants ont condamné les crimes racistes et l’agression policière, mais ont ensuite été surnommés la .
Marche des Arabes » par les médias, prennent un nouveau sens. . S’il est décevant que les « doctrines de maintien de l’ordre » de la police française n’aient pas été affectées par la marche, il convient également de célébrer la montée rapide de la jeunesse nord-africaine dans les médias nationaux en quelques mois seulement.
Comme nos pères ouvriers et grévistes qui, dans les mêmes années, étaient accusés de faire le jeu de l’Iran théocratique lorsqu’ils manifestaient pour leur dignité dans les usines Citron, nous ne regrettons pas assez que cette marche et sa récupération politique – en construisant le personnage médiatique du «beur» – ont réduit nos existences à un sens racial et religieux.