Affaire Tapie Crédit Lyonnais

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Affaire Tapie Crédit Lyonnais – Bernard Tapie était censé rembourser 143 millions d’euros à l’État français dans l’Affaire Crédit lyonnais. Bernard Tapie a été condamné à rembourser les 404 millions d’euros qu’il a reçus lors d’un arbitrage pour régler son litige avec le Crédit lyonnais, majorés des intérêts et des frais de justice, après l’échec de l’arbitrage.

Le Consortium pour le remboursement des dettes (CDR) voit progressivement le remboursement des dettes de Bernard Tapie après son décès, survenu le 3 octobre 2021. En révision, en 2015, la cour d’appel de Paris a annulé l’arbitrage frauduleux qui avait accordé à l’homme d’affaires 404 millions d’euros pour régler le problème. son différend avec la Banque de Crédit de Lyon.

Interrogé par La Provence, le président de la CDR, François Lemasson, a précisé que la somme équivaudrait à “660 millions d’euros d’ici le 31 mars 2023”. Selon un décompte de RTL et de La Provence, le CDR a jusqu’à présent récupéré 143 millions d’euros.

Une partie de l’argent provenait de la vente des actifs de l’ancien président de l’OM, comme l’hôtel parisien de Cavoye, l’établissement tropézien La Mandala ou encore le journal La Provence (vendu au groupe CMA-CGM). Peut-on récupérer plus d’argent via le Consortium ?

Aucune tentative ne doit être faite pour rembourser la totalité de la dette.

Rien n’est moins sûr qu’à en croire François Lemasson : cela représente à peu près la moitié de ce que nous pensons pouvoir réaliser, soit quelque chose de l’ordre de 300 millions de dollars. Car “la somme ne peut pas être nulle”, comme il l’admet dans La Provence. De plus, RTL rapporte que les intérêts composés quotidiens ajoutent 90 000 euros supplémentaires au total.

Les procédures judiciaires sont toujours en cours à l’heure actuelle, mais le président de la CDR l’assure : “Tous les actifs ont été identifiés et tout sera achevé au plus tard en 2024”. Rien n’a été simple pour l’agence gouvernementale chargée de recouvrer les dettes de l’État, une « panacée juridique », selon les mots de François Lemasson.

Entre l’arbitrage de 2008, les prétendus “traitements anormaux” et les potentiels éléments frauduleux… Le président de la CDR explique la hausse de la note en disant : “Les échéances ont été signalées en permanence”. C’est particulièrement important aujourd’hui pour le Consortium for Getting Things Done, puisque des allégations continuent de circuler selon lesquelles Bernard Tapie aurait été trompé par le Crédit Lyonnais lors de la vente Adidas.

L’arrêt de la Cour d’appel de 2015 qui a ordonné à l’unanimité aux héritiers Tapie et à leurs liquidateurs judiciaires de rembourser l’argent est une décision historique. La Cour de cassation a ordonné un nouveau procès dans l’arbitrage en cours entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais.

L’ancien patron d’Orange Stéphane Richard et le fonctionnaire Jean-François Rocchi ont été reconnus coupables de complot en vue de détournement de fonds publics en novembre 2021. Le conflit de 2008 autour de l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais a connu un regain d’activité.

Un nouveau procès pour l’ancien patron d’Orange Stéphane Richard et le fonctionnaire Jean-François Rocchi a été ordonné par la Cour de cassation le 28 juin. Ils ont été condamnés respectivement à un an et deux ans de prison avec sursis par la cour d’appel de Paris. en novembre 2021 pour complicité de détournement de biens publics.

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La Cour de cassation française a fait droit à la recommandation du procureur qui, lors de l’audience, avait conclu que les deux hommes ne pouvaient être condamnés pour complicité de détournement de fonds publics car la cour d’appel avait reconnu qu’ils avaient « méconnu le caractère frauduleux de l’affaire ». l’arbitrage.” Ainsi, la Cour d’appel “n’aurait pas pu les considérer comme complices du détournement”, comme l’a souligné la Cour de cassation.

En 2015, la Cour d’appel de Paris a annulé une décision d’un tribunal inférieur qui avait donné raison à l’ancien ministre français Bernard Tapie et lui avait accordé 404 millions d’euros, jugeant que Tapie devait rembourser l’argent en raison d’une « fraude » dans le processus d’arbitrage.

Une enquête a également été menée pour déterminer si l’arbitre avait truqué les résultats en faveur de Bernard Tapie. Quatre hommes ont été condamnés en appel le 24 novembre 2021, à la suite de jugements cléments de première instance en 2019 et 2020. Chacun d’entre eux avait préparé un pourvoi en cassation.TAPIE D’AFFAIRE

L’affaire Tapie, concernant l’arbitrage contentieux entre Adidas et le Crédit Lyonnais en 2008, ne cesse de prendre de l’ampleur et d’embrouiller de plus en plus de monde. Tenir l’actualitéUne cour d’appel de Paris a déclaré le 24 novembre 2021 le premier juge coupable d’entrave au cours de la justice et l’a condamné à trois ans de prison et 300 000 euros de dédommagement.

L’avocat de Bernard Tapie a également été reconnu coupable du même délit, ainsi que de complicité de détournement de fonds publics, et condamné aux mêmes peines principales, soit un an de prison.

Concernant l’acteur principal de l’affaire, les juges parisiens ont estimé que l’action publique était caduque du fait de son décès mais l’ont néanmoins condamné, ainsi que les deux personnes condamnées pénalement, à payer près de 400 millions d’euros pour réparer le préjudice matériel causé à l’entreprise. parties civiles.

Souvenir des événements

Bien que les faits soient bien connus parce que l’histoire a été largement couverte par les médias, un examen rapide s’impose. Entre fin 1992 et début 1993, Bernard Tapie et la société Consortium de réalisation (CDR) ont saisi l’arbitrage d’un litige portant sur la vente d’Adidas au nom de l’homme d’affaires et de son épouse. La vente a été réalisée par la succursale SdBO du Crédit Lyonnais, alors banque publique en France.

Désormais ministre, Bernard Tapie souhaite vendre la marque de sport aux trois groupes qui le poursuivent depuis des années. Une banque française a vendu la marque de l’entreprise en février 1993 pour le prix de 2 085 000 000 de francs (472 000 000 euros), pour le compte de l’entreprise. Cependant, la banque avait installé un montage, ce qui a provoqué une double cession.

Cette vente lui permet de réaliser une plus-value substantielle par l’intermédiaire des sociétés d’écrans qui déboursent l’année suivante 3 498 000 000 de francs (environ 533 000 000 d’euros) pour acquérir la marque. L’intérêt du montage réalisé vient du fait que l’homme d’affaires en faillite estime avoir été trompé par l’institution, qui avait été privatisée et avait sous-traité la gestion du passif existant et futur à une société anonyme du CDR.

En réponse, l’homme d’affaires et son épouse engagent une action en justice contre le CDR. Cependant, en raison de la complexité de l’affaire et des nombreuses procédures en cours (civiles, commerciales et pénales), ainsi que du coût de celles-ci pour les finances de l’État, un arbitrage entre les parties est envisagé et a été accepté en 2007. Le ministre compétent à l’époque était la ministre de l’Économie, Christine Lagarde.

Décision qui, entre-temps, donnera naissance à une autre “affaire dans l’affaire” et conduira à la reconnaissance de culpabilité, par la Cour de Justice de la République, du ministre susmentionné du chef de la négligence par personne dépositaire de la autorité publique ayant permis un détournement de fonds publics comme le prévoit l’article 432-16 du code pénal, pour n’avoir pas accepté d’entrer en arbitrage (pour lequel elle a été relâchée), mais pour ne pas avoir exercé de recul.

En effet, en juillet 2008, le tribunal arbitral composé de trois arbitres, Monsieur Pierre Mazeaud, président, et Messieurs Pierre Estoup et Jean-Denis Bredin, coarbitres, a donné raison à l’unanimité aux plaignants et a condamné le CDR à payer les représentants légaux de aux sociétés du groupe Tapie 285 millions d’euros (245 millions d’euros pour préjudice matériel et 240 millions d’euros pour préjudice moral).

Il est probable que quelqu’un ait triché pour obtenir cette expression arbitraire. L’arbitre Estoup est notamment soupçonné d’avoir manipulé l’arbitrage en faveur de Bernard Tapie, et ainsi obtenu les indemnisations de Bernard Tapie, et ce avec la participation des avocats de Bernard Tapie, avec lesquels il entretenait des liens qui furent ensuite jugés « anciens, étroits et répétés ».

Par arrêt du 17 février 2015, la cour d’appel de Paris accepte le recours et annule la sentence arbitrale en raison de fraude (Paris, pôle 1, ch. 1, 17 févr. 2015, n° 13/13278, préc). La Cour de cassation a confirmé le rétractation d’Avout et S .

Bollée ; ibid. 2589, obj. T. Clay ; JCP 2016. 954, n. L’homme d’affaires et ses associés, dont son avocat Maurice Lantourne et l’arbitre Estoup, sont poursuivis pour escroquerie et détournement de fonds publics présumés.

Sur le caractère arbitraire de la peine de mort

Plus précisément, les trois hommes étaient accusés de s’être livrés à des manœuvres frauduleuses dans le but de tromper non seulement le CDR mais aussi l’institution publique de financement et de restructuration et l’État en acceptant l’abandon de l’instance judiciaire en cours en faveur d’un arbitrage qui être favorable aux mandataires judiciaires du groupe Tapie afin de régler le litige Adidas.

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