Affaire Sylviane Fabre – Sylviane Fabre, une quinquagénaire à la personnalité très imposante, a été accusée du meurtre de sa belle-sœur dans un conflit d’argent, au premier jour de son procès devant la cour d’assises d’appel des Bouches-du-Rhône lundi.
La cour d’assises du Var a condamné en janvier 2014, pour meurtre, la maçonne Sylviane Fabre, 56 ans, à 30 ans de prison. Le jury a décidé qu’il n’y avait pas de préméditation.
Elle a fait preuve d’une forte personnalité lundi en déclarant au président du tribunal : “Je n’aime pas quand les gens disent des choses qui ne sont pas la vérité .Le 15 avril 2011, dans un immeuble indépendant situé sur la propriété de la maison isolée de son fils à Lorgues (Var), Mme Fabre aurait tué l’ex-conjoint de son frère le 15 avril 2011.
Et voilà, j’ai attrapé une corde qui traînait.” Selon l’accusé, sa belle-sœur a été étranglée « en tirant des deux côtés de la corde » alors qu’elle était assise sur elle, le dos au sol.En réponse à une question sur la durée pendant laquelle elle a été étranglée, elle a répondu : « Je n’ai pas regardé l’heure, c’était long, très long ».
Une SCI, propriétaire d’un domaine rural que les deux dames partageaient, était à l’origine de leur désaccord. L’accusée entendait déshériter ses deux fils au profit de deux de ses quatre nièces, qui sont les filles de sa sœur Colette Deromme.
L’accusée et son fils, David Parel, ont placé le corps dans une voiture et l’ont jeté dans un ravin la nuit suivant le meurtre. M. Parel a été reconnu coupable d’avoir dissimulé un corps et altéré une scène de crime, et il a été condamné à trois ans de prison avec sursis.
Ses deux fils, « fléaux » comme elle les qualifie dans une lettre qu’elle a écrite avant de tenter de se suicider, sont au centre de son venin. L’aîné est en prison pour avoir violé un jeune frère. David l’avait abandonné pendant plus d’une décennie.
J’en ai marre d’entendre les gens dire : « Je n’ai jamais frappé mes enfants ». Lorsqu’elle a perdu son sang-froid devant le jury, elle a hurlé : “Je me suis saignée à quatre veines pour ces mécréants et c’est encore moi qui paie aujourd’hui”.
Alors que les questions se poursuivaient, l’accusé est devenu ému et a pleuré en disant : « Je ne veux plus me défendre, ça suffit ! “Je ne suis pas un chien !”
Sylviane Fabre et l’affaire Deromme après 30 ans
La cour d’assises du Var n’a trouvé aucune preuve de préméditation ou de prévoyance dans l’assassinat de Lorgues. Cependant, l’ex-belle-sœur de la victime a été condamnée à la peine maximale prévue pour meurtre.
Il a en outre soutenu que le lieu du crime, à proximité d’une maison pleine de témoins oculaires potentiels, constituait une preuve contre toute sorte de planification délibérée. L’équivalent de transporter précipitamment le corps dans un véhicule qui tombe en panne et de le laisser sur le bord de la route.
Sans arme, à la vue des témoins et sans aucune préparation post-crime en vue, je n’ai jamais été témoin d’un assassinat délibéré. Ne planifiez pas à l’avance. Le raisonnement du tribunal sur cette question a été rendu public. Il avait plaidé auprès du jury pour qu’il rende “un verdict à visage humain, avec une note d’espoir” en termes de détermination de la peine.
La cour d’assises d’appel des Bouches-du-Rhône à Aix, comme le tribunal de première instance, n’a trouvé aucune preuve de préméditation. Le jury a déclaré Sylviane Fabre, 56 ans, coupable de “meurtre”, sans trouver de circonstances atténuantes.
Le jury lui a cependant infligé la peine maximale de 30 ans de prison, comme ils l’ont fait dans le Var. Sur fond de conflits familiaux et financiers, Sylviane Fabre a assassiné sa belle-sœur Colette Deromme, 50 ans, le 14 avril 2011 à Lorgues.
L’épisode de dimanche de Faites entrer les accusés portera sur le meurtre de Colette Deromme en 2011 par sa belle-sœur Sylviane Fabre.
En assassinant son ex-belle-sœur, elle a entraîné son fils dans sa rage meurtrière. Laissez l’Accusé In revenir dimanche prochain sur le meurtre de Colette Deromme par Sylviane Fabre dans un récit sur la gestion immobilière.
Le 14 avril 2011, à Lorgues (Var), la fille de Colette Deromme s’inquiète de ne pas être rentrée chez elle. Plus étrange encore, il a laissé son automobile garée sur sa propriété. Parce que sa disparition est hors du commun, elle adresse un avertissement à ses frères et sœurs et aux autorités.
Au cours des prochaines semaines, la police va tout mettre en œuvre pour retrouver la mère de famille de 50 ans. Dans un premier temps, les détectives se concentrent sur les traces de Xavier Dupont de Ligonnès.
Les gendarmes découvrent que le père de famille de Nantais résidait dans cette minuscule commune dans les années 1990 après avoir découvert son automobile dans le coin. Ils pensent que Colette Deromme était peut-être une habituée de chez lui et se demandent pourquoi elle ne s’est pas enfuie avec lui. Mais après des inspections répétées, cette voie est abandonnée.
Restes squelettiques
Le 15 mai 2011, deux touristes se sont arrêtés sur le bord de la route pour prendre quelques photos du paysage. Lorsqu’ils remarquent une odeur aigre, ils savent que ce doit être la mort, alors ils se dirigent vers le ravin pour enquêter.
Là, ils découvrent un corps sous les pierres. Immédiatement, ils ont appelé l’autohorités.Les vêtements découverts sur le corps ont été photographiés. Ces photos sont montrées aux enfants de Colette Deromme à la gendarmerie, et ils les reconnaissent immédiatement. Le corps qu’ils ont trouvé était bien celui de leur mère.
Des parties du corps de la mère, notamment sa tête, sont manquantes et ses restes sont dans un état de putréfaction avancé, ce qui complique l’examen. Seulement, elle a été assassinée quelque part et son corps jeté dans le ravin est certain.
Conflit semant l’incertitude
La vie de Colette Deromme intéresse la police qui cherche des indices sur son assassin. Dans un premier temps, ils ignorent les empreintes du rôdeur car aucun de ses biens n’a été confisqué. Ils concluent que l’auteur devait connaître sa victime.
Après avoir traduit en justice son voisin, qui était auparavant sur leur radar, ils apprennent que Sylviane Fabre, son ex-belle-sœur, et elle étaient en désaccord sur l’héritage d’une maison. Sylviane Fabre avait rénové sa maison familiale au profit de la SCI qu’elle partageait avec Colette Deromme. Et ce sera David, le fils de Sylviane Fabre, qui crachera la mèche à sa tante.
Colette Deromme, indignée par cette nouvelle, a falsifié des documents pour élever son statut de gérante de cette SCI et lui donner accès à ses comptes d’argent. Sylviane Fabre n’avait pourtant pas l’intention de se laisser intimider et a prévenu qu’elle le lui ferait payer.Après l’avoir mise sur écoute, ils apprennent qu’elle détient des informations sur le meurtre de son ex-belle-sœur.
Le fils le perd.
Sylviane Fabre et son fils David sont convoqués à la gendarmerie le 14 avril 2011, pour raconter ce qui s’est passé ce jour-là. Cependant, leurs conclusions ne corroborent pas leur version. Cependant, aucune preuve matérielle n’est découverte, ils sont donc libérés.
David, cependant, ne peut plus garder le silence auquel sa mère l’a contraint. Et il le lui dit dans leurs conversations. Il menace de s’adresser à la police et elle répond en disant qu’elle le tuerait. Les enquêteurs ne tardent pas à les enfermer, le 20 février 2012, pour éviter une nouvelle catastrophe.
Interrogé, le fils de Sylviane Fabre révèle tout. Sa mère a organisé un rendez-vous avec sa tante chez lui pour discuter de la SCI. Une fois dans l’appentis du jardin, elle s’est précipitée sur lui avec un câble et l’a étranglé. David affirme qu’il jouait à des jeux vidéo dans le salon à ce moment-là et qu’il n’est arrivé sur les lieux du crime que bien plus tard.
Sylviane Fabre, de son côté, assure que son fils est innocent jusqu’à ce que les autorités lui disent le contraire. Sans aucune trace de regret, elle admet que c’est elle qui l’a tué, déclarant qu’il lui a fallu environ 15 minutes pour l’étouffer à mort.
Ils affirment qu’elle a ensuite contraint David à l’aider à se débarrasser du corps en le chargeant dans le coffre de sa voiture et en se rendant dans une zone isolée pour le jeter. Après ces aveux, Sylviane Fabre et David ont été mis en examen pour meurtre.
Le procès de Sylviane Fabre et David s’est ouvert aux assises de Draguignan début 2014. David est condamné à trois ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve.