Affaire Ponce Gaudissard – Le procureur a personnellement signé la lettre qui demande des informations sur Gaudissard afin d’indemniser une de ses anciennes victimes. C’est Audrey d’Amato qui s’est occupée de l’affaire. Cela signifie que la jeune femme a découvert les antécédents de son collègue. Le 1er juillet 2008, le procès commence sans témoins ni preuves matérielles dans le dossier, mais de nombreuses anciennes victimes sont prêtes à témoigner devant le tribunal. Poncé Gaudissard a purgé 30 ans de prison.
Mais il ne cesse de clamer son innocence, et à un mois du deuxième procès en appel, les preuves semblent l’étayer. Enfin, l’ADN a une voix. Près de sept ans après le meurtre de Chantal et Audrey, les preuves ADN des victimes prennent enfin la parole. Un homme en Picardie est l’heureux propriétaire de ces objets. Une tournure théâtrale incroyable…. Qui perd à la fin. Parce que l’expérience de laboratoire a mal tourné. Les premières extractions d’ADN ont été jugées inutiles. Et Gaudissard remonte aux Assises, où il sent sa douleur augmenter.
La cour d’appel du Var a confirmé la première condamnation de Poncé Gaudissard et l’a condamné à la peine maximale possible de 22 ans de prison plus la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle. Il a été condamné à 30 ans de prison par la cour d’appel des Bouches-du-Rhône en juillet 2008 pour un crime pour lequel le parquet a désormais requis le double de la peine initiale.
Les corps de Chantal d’Amato, 52 ans, et de sa fille Audrey, 24 ans, ont été découverts dans leur villa de Meyrargues le 31 mars 2003. Leur ancien chauffeur du Pays d’Aix vient d’être reconnu coupable de leur double meurtre pour la deuxième fois. . Avec 29 entailles sur le corps, des ligots fabriqués à partir de câbles électriques et un énorme scotch couvrant ses yeux, la jeune femme a été soumise à la cruauté et à la barbarie. Les victimes avaient été complètement dévorées.
À l’instar du procès devant la cour d’appel des Bouches-du-Rhône, ces jurés ont suivi l’étrange fil rouge de l’activité criminelle qui a empoisonné la vie de cet homme de 54 ans. Quatre victimes coup sur coup, en commençant par la femme de son ancien employeur il y a trente-cinq ans et en terminant par sa sœur, qu’il a agressée et menacée de mort en 2004 à Pertuis. Le tout apposé, généralement avec du fil électrique, pour un mélodrame sexuel.
L’ancien voisin de Poncé Gaudissard du kiosque à journaux qu’il dirigeait à Mazargues, Marseille, figure également dans cette compilation d’agressions collées. J’ai été attaqué au couteau en 1994. Ces victimes ont toutes exprimé leur soulagement à la mort d’un guépard. Il avait été condamné à 10 ans de prison à Aix-en-Provence et à 15 ans d’exil à Avignon.
L’enquête sur le double meurtre de Meyrargues était difficile. Pas d’index… pas d’informations d’identification génétique ou d’empreintes digitales, et une activité téléphonique banale. Ce manque de preuves a été un facteur dans la demande d’acquittement de Me Guillaume de Palma à Draguignan et à Aix.
Poncé Gaudissard a, à lui seul, identifié ce trou béant comme la cible d’une charge bien construite. J’ai l’idée qu’ils exhibent mon casier judiciaire pour faire croire au jury que je suis capable de faire des choses, même s’il n’y a aucune preuve tangible pour étayer ces affirmations. J’ai l’impression d’avoir été préjugé, comme à Aix.
Le profil criminel de Poncé Gaudissard correspondait parfaitement aux événements de Meyrargues. Jusqu’à ce que les victimes soient prises au piège dans des nœuds coulants semblables à ceux utilisés dans d’autres attaques. L’accusation a éclaté car Audrey d’Amato, secrétaire aux voitures du Pays d’Aix, avait entre les mains une demande de saisie sur salaire auprès du fonds d’indemnisation des victimes en raison des condamnations antérieures du prévenu. Mort pour s’être trop approché…
C’est le genre d’affaires classifiées, soi-disant insolubles, qui peuvent bloquer les enquêteurs pendant des décennies avant qu’un indice oublié, un témoin inattendu ou des connaissances scientifiques de pointe ne leur permettent de confondre les coupables. Ensemble, Marie Drucker et le criminologue Alain Bauer ont éclairé l’affaire sous plusieurs angles.
C’est une énigme difficile que les enquêteurs doivent résoudre le 31 mars 2003 dans la paisible ville de Meyrargues, non loin d’Aix-en-Provence. Une alarme incendie les réveille sur la scène horrible d’une mère et de sa fille de 24 ans assassinées. Une enquête longue et tortueuse a commencé.
Chantal d’Amato et sa fille Audrey ont été brutalement assassinées à leur domicile le 31 mars 2003. Cependant, il n’y avait aucun indice d’identification ADN sur les lieux du crime. Ponce Gaudissard, un récidiviste violent, intéresse la police après avoir été arrêté pour une agression sexuelle dans une ville proche d’Aix-en-Provence. un témoin inattendu, ou des connaissances scientifiques de pointe leur permettent de confondre les coupables. Ensemble, Marie Drucker et le criminologue Alain Bauer ont éclairé l’affaire sous plusieurs angles.
Vendredi, la cour d’appel des Bouches-du-Rhône a condamné un homme de 51 ans à 30 ans de prison, dont 20 ans de liberté surveillée, pour la tentative de meurtre d’une mère en 2003. et sa fille dans la banlieue d’Aix-en-Provence.Ponce Gaudissard a été reconnu coupable du meurtre de deux personnes et d’actes de barbarie sur la jeune femme qui a eu trente coups de fouet de sa part. Il avait déjà été reconnu coupable d’agression et de sabotage en 1994.
Les corps de Chantal d’Amato, 53 ans, et de sa fille Audrey, 24 ans, ont été retrouvés ligotés sur des lits et partiellement calcinés le 31 mars 2003. L’auteur du double homicide a appelé les pompiers à son domicile de Meyrargues, où un incendie commençait tout juste. Chantal d’Amato et sa fille Audrey, 24 ans, s’absentent toutes les deux du travail le 31 mars 2003, à Meyragues, dans la banlieue d’Aix-en-Provence.
La police arrive à la maison et trouve les stores tirés et la porte verrouillée. Cependant, on peut voir de la fumée sortir d’une fenêtre. A l’intérieur, les deux femmes se retrouvent ligotées et bâillonnées. Ils ont été dévorés et Audrey, qui semblait être la cible principale, a subi vingt-neuf coups de couteau. L’enquête a traîné en longueur jusqu’à ce que le nom de Ponce Gaudissard apparaisse, malgré le fait que des preuves ADN aient été trouvées sur les lieux.
Il y a eu des cas que l’on croyait insolubles pendant des décennies, mais qui ont finalement été résolus grâce à un indice oublié, un témoin inattendu ou une compétence scientifique de pointe. Les auteurs de “Au bout de l’enquête, la fin du crime parfait?” aussi le caractère d’un temps et d’un lieu donnés et le climat social et historique dans lequel elles se sont déroulées. .
Le crime est brutal et le téléphone est incompréhensible. La mort d’une mère et de sa fille défraie la chronique à Meyrargues (13) après avoir été découvertes ligotées et brûlées vives dans leur maison en feu. La police est “l’entourage” des deux femmes depuis des mois. Ils ont été occupés à augmenter leur récolte génétique pendant des mois.
C’est une agression supplémentaire commise contre Pertuis qui les remet sur les rails. Celui de cet homme, même s’ils étaient juste à côté de lui.
Un homme contre qui ils ont peu de preuves physiques mais dont l’histoire pèsera lourd devant un jury. 31 mars 2003. Les collègues inquiets de Chantal d’Amato appellent à l’aide avant même qu’elle n’arrive au bureau. Sa fille de 24 ans, Audrey, est tout aussi absente du travail que lui. Cependant, lorsque les pompiers arrivent pour éteindre l’incendie, ils trouvent le corps de Chantal, qui a été recouvert de sauce au scotch.
Dans la pièce adjacente, le corps d’Audrey repose sur un lit câblé au mur. Il a un bâillon sur les yeux et se coupe le visage. Le meurtrier a manifestement le béguin pour la fille. La police utilise des mesures extrêmes pour combattre la monstruosité du crime. Ils sont désespérés d’apprendre la constitution mentale du tueur. Pour la première fois en France, un profileur intervient, et ses connaissances sont limpides : le tueur connaît ses victimes, il a l’œil sur Audrey, et son attitude glaciale indique une « habitude » particulière.
C’est probablement un récidiviste qui recommencera… Les enquêteurs n’ont qu’une seule piste : des preuves ADN trouvées sur les lieux du crime. Tout le monde dans la maison, les voisins, le bureau, tout le monde passe par là. De nombreuses analyses génétiques ont été menées, mais en vain. L’empreinte numérique et l’échantillon de sang trouvés à la résidence d’Amato ne correspondent à personne dans la base de données. L’enquête sera rouverte après un an.
Le 2 février 2004, dans la banlieue d’Aix-en-Provence connue sous le nom de Pertuis, un homme séduit sa belle sœur. Il l’attaque dans son appartement, la bat et menace de la tuer. Capturé en rébellion ouverte, Poncé Gaudissard n’aura pas le temps de mettre ses menaces à exécution. Mais le mari de la victime a prévenu la police : il travaille pour les Cars des pays d’Aix, la société de transport où travaillait la demoiselle de Meyrargues, Audrey d’Amato. La police a enfin un suspect solide comme le roc. Un couteau, des fils électriques…
La méthodologie de travail est la même. Et surtout, Poncé Gaudissard est un récidiviste dont le casier judiciaire est aussi long que ses bras. Gaudissard bloque tout hors de vue. L’assassinat de Meyrargues ne peut en aucune manière être attaché physiquement à son dos. Aucune des empreintes digitales ou autres traces trouvées sur les lieux du crime ne correspond aux siennes. La police, cependant, n’est pas amusée.