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Affaire Maury Laribiere
Affaire Maury Laribiere

Affaire Maury Laribiere – Rappelons que le 28 juin 1980, le premier vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF) ne s’est pas présenté à son usine de Charente. Il rejoint les rangs des cadres kidnappés. Sa libération est prévue le 9 juillet.

Dans sa CX beige, Michel Maury-Laribière circulait le 28 juin 1980. La Charente rurale prend vie peu à peu. Les prévisions annoncent une journée magnifique. Le propriétaire de l’usine Tuilerie briqueterie française (TBF) de Roumazières s’y rend sur la D 59 tous les samedis matin.

Il aime faire de longues promenades dans la Vienne pour admirer le paysage. Il profite également de ce temps pour envoyer certains courriers qu’il a dictés. Il travaille comme vice-président du patronat (ou CNPF, comme l’appellent encore les Français) à Paris la semaine et se rend en Charente le week-end pour passer du temps avec sa famille et superviser les opérations de l’entreprise de carrelage.

Quelques semaines auparavant, il avait évoqué cette stratégie dans les colonnes du magazine économique L’Expansion, qui avait vanté les techniques de gestion et les réalisations du dirigeant.

Fin juin, Michel Maury-Laribière lui emboîte le pas et opte pour la « charmante petite route Chirac ». Un officier lui a fait signe de descendre. Le patron est aveuglé par les gaz lacrymogènes alors que la fenêtre n’est qu’à moitié baissée. La première d’une série de onze jours éprouvants a commencé. En moins de cinq ans, dix entrepreneurs français ont été pris en otage. Tout à l’heure, Jacques Hyver a fait son geste.

Lorsque le directeur général de l’usine, Jean-Luc Maury-Laribière, n’a pas vu son père, il a appelé sa mère, qui lui a dit qu’il était parti à l’heure habituelle de 7 h 45. L’aîné monte dans sa voiture et commence à reculer. C’est là, sur un chemin de gravier, qu’il découvre le Citron. La voiture est déverrouillée et la radio joue. Une note signée « FM » a été trouvée sur le siège passager ; il exige une rançon de 3 millions de francs et avertit le passager de ne pas appeler la police.

La famille refuse cependant d’obtempérer et, pendant onze jours, tient le reste de la France dans l’ignorance. Un certain nombre de policiers célèbres recherchaient activement le(s) ravisseur(s). Le début de l’opération Gumball. L’enlèvement de Michel Maury-Laribière est révélé dans un flash info spécial. Près de 600 policiers et gendarmes maintiennent le calme en Nord Charente. Le commissaire en chef, Claude Bardon.

Une lettre sans prétention disait: “Michel Maury-Laribière a été kidnappé”, et laissée sur le siège conducteur de la CX marron du grand patron, abandonnée au bord de la départementale. N’appelez pas les autorités contre moi. Nous demandons 3 millions de francs suisses de rançon.

D’autres indications sont à venir… Le 28 juin 1980, l’un des fils du vice-président du CNPF, Jean-Luc, est le premier à arriver sur les lieux de l’enlèvement. Les deux hommes se sont rencontrés un samedi matin, comme chaque semaine, dans les bureaux de leur entreprise, TBF (Tuilerie briqueterie française), à Roumazières, banlieue d’Angoulême. Malgré ses réticences, Jean-Luc décide de rendre visite à son père à Confolens.

Malgré les vacances, Bring in the Accused diffusera son segment sur l’affaire Jacques Hyver ce dimanche 25 décembre prochain. Retrouvez cette émission ce soir sur RMC Story.Michel Maury-Laribière quitte son domicile de Confolens (Charente) le 28 juin 1980, vers 8 heures du matin, pour se rendre à son usine pour un rendez-vous crucial avec son fils Jean-Luc. Un gendarme apparaît après six kilomètres et lui donne le signal de s’arrêter.

Michel Maury-Laribière, un industriel, a été enlevé en septembre 1982.

Le procès des malfaiteurs qui avaient enlevé Michel Maury-Laribière, industriel à Confolens (carrelage et briqueterie, aujourd’hui Terreal), et vice-président du patronat en France, deux ans plus tôt, en 1980, a dominé l’actualité régionale le 14 septembre 1982.

L’enlèvement a finalement été stoppé après une enquête menée par la police de Bordeaux, qui a également interpellé l’associé de Jacques Hyver. Hyver, en fuite et réclamant de l’argent à la famille Maury-Laribière, va tuer le manager du club. Hyver sera appréhendé et jugé avec son co-conspirateur. Il semble que nous soyons complets pour la journée.

Non seulement le baron Empain, mais d’autres personnalités puissantes furent la proie de ces vols. Michel Maury-Laribière fut un dirigeant clé de l’entreprise qui, en 1982, convoqua 20 000 personnes à l’assemblée générale de l’entreprise. Il avait envie de diriger un groupe de magnats du monde des affaires dans une guérilla contre le gouvernement communiste de l’époque.

Les employés de son entreprise charentaise ont proposé de mettre leurs ressources en commun pour payer la rançon lorsqu’il a été enlevé.Affaire Maury Laribière – « Dès le début de cette affaire, ma stratégie a été claire : il n’est pas question de renoncer aux exigences des ravisseurs », affirme encore aujourd’hui l’homme aux yeux clairs et au costume impeccable.

Vous le connaissez peut-être sous le nom de Jacques Hyver. En se présentant à ses rendez-vous avec un sac rempli de faux billets tout en étant suivi à distance par des policiers équipés d’un émetteur, Jean-Luc fait comme s’il s’apprêtait à être exécutif.

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Peu importe les efforts déployés par les gens, ils ne parviennent pas à poignarder le raver incroyablement dangereux dans le dos. Il a continué à jouer au chat et à la souris jusqu’au jour où Jean-Luc l’a finalement arrêté avec un message clair comme une cloche : tant qu’il n’en avait pas. Cette stratégie génère beaucoup d’argent.

Un fil provenant de la cabine lui parvient après quelques minutes de conversation. La zone rurale d’où provenait l’appel a été identifiée par l’équipe d’enquête. Aucune explication nécessaire.

La situation devient encore plus désastreuse. Charles Pellegrini et Robert Broussard, deux des commissaires de police les plus connus de Paris, tentent d’attraper Jacques Hyver en lui fixant un second rendez-vous, cette fois dans les toilettes pour femmes d’un café de l’avenue de la Grande-Armée. La tentative a encore échoué.

Jean-Luc poursuit : “Me voilà à nouveau équipé de mon gilet pare-balles et de ma valise d’argent, apparemment seul, mais avec des hommes armés qui se cachent autour du parking de l’hôtel George-V.

Une indication que “Maury-Laribière libéré” a été affichée. sur un porte-journaux à proximité attire son attention après un certain temps. Après avoir entendu l’excellente nouvelle à la radio, la femme d’affaires a compris qu’elle devait la partager avec d’autres.

En attendant, grâce au propriétaire d’un gîte d’un hameau rural de Saint-Orse qui a constaté des allées et venues bizarres de clients et des volets fermés en permanence, l’enquête a progressé côté Dordogne. Le propriétaire du lodge, Narcisse Martin, a raconté ses interrogatoires à son voisin gendarme à la retraite. La police a été appelée parce qu’il se sentait obligé de le faire, et elle est arrivée peu de temps après.

Maury-Laribière, recroquevillé devant le radiateur et persuadé que son heure de mort est venue, accepte difficilement ce miracle. Dominique Werner, une femme, est sa geôlière. “une jolie jeune fille blonde, complètement épuisée par son amour pour Jacques Hyver”, écrit le journaliste Jean-Louis Née. Le second a réussi à s’enfuir juste à temps.

Se sentant humilié par le succès de Jean-Luc Maury-Laribière à son propre jeu, il multiplie les menaces et les demandes de représailles. Il était si pressé que le 28 juillet 1980, il tua par balle le videur d’une boîte de nuit qui avait refusé de payer la rançon qu’il avait exigée.

Il est ironique que le destin ait choisi de donner au condamné le nom de Maury. Le criminel sera appréhendé cet automne dans une discothèque de Tours. Et puis il a été condamné à perpétuité sans aucune chance de libération. L’homme a été libéré en 2005 et réside actuellement en région parisienne.

L’arrestation de mon père a été un chapitre sombre de mon enfance dont ma famille et moi n’avons jamais discuté. La page s’est tournée précipitamment. Ce temps est révolu, souligne Jean-Luc Maury-Laribière.

Malgré les preuves de plus en plus nombreuses, ils restent calmes, comme en témoignent ni les larmes qui coulent, ni les bris de voix dus à leur bouleversement émotionnel. Jusqu’à sa mort en 1990, à l’âge de 70 ans, le père et le fils étaient inséparables.

SOUVENIR – Le premier vice-président du CNPF ne s’est pas présenté au travail le 28 juin 1980, au siège charentais de l’entreprise. Son nom figure désormais dans la liste des mécènes éminents. Il pourra partir le 9 juillet.

Michel Maury-Laribière, industriel de Confolens (carrelage et briqueterie, aujourd’hui Terreal), et vice-président du patronat français, a été enlevé en 1980, et le procès des auteurs a dominé l’actualité locale le 14 septembre 1982.

Directeur d’une tuilerie L’industriel et vice-président du Conseil national du patronat français Michel Maury-Laribière a été enlevé le 28 juin 1980 en Charente. Trois millions de francs suisses ont été demandés en rançon.

Le premier commissaire du SRPJ de Bordeaux, Bardon, prend les commandes Entre temps, il avait déjà assassiné le manager du club. Après avoir été reconnu coupable et condamné à douze ans de prison, Hyver a tenté à deux reprises d’enlever un banquier suisse et a finalement échoué.

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