Affaire Kalinka Bamberski – Dans l’affaire Kalinka Bamberski, André Bamberski, un toulousain, répond de la libération de son assassin, Toulouse De Flora Midi.En 2020 le 21 février à 19h17 Comme disent les Français : Bleu Occitan, Bleu Alsace, Bleu France
Après avoir été emprisonné pour le meurtre de sa belle-fille Kalinka Bamberski en 1982, le médecin allemand Dieter Krombach a récemment été libéré pour raisons médicales. Le meurtrier a été enlevé par André Bamberski, le père de la victime résidant à Toulouse, afin de le remettre aux autorités françaises.
Le cardiologue allemand Dieter Krombach a été libéré ce matin de la prison de Melun, en Seine-et-Marne. En 2011, il a été reconnu coupable de violences délibérées aggravées ayant entraîné la mort de Kalinka Bamberski, 14 ans, et condamné à une peine de 15 ans de prison.
Les événements allemands de 1982. André Bamberski, le père de la victime résidant dans la banlieue toulousaine, a planifié l’enlèvement de Dieter Krombach et l’a remis à la justice française en 2009, plus de vingt ans après que la justice allemande ait abandonné l’affaire. Le Toulousain considère désormais sa libération comme « fondamentalement illégale » et « infondée ».
Dernier épisode d’un drame judiciaire qui a duré 40 ans
Cette affaire remonte à 40 ans. Kalinka Bamberski, 14 ans, a été retrouvée morte sur la côte du lac de Constance en Bavière, en Allemagne, le 10 juillet 1982. Elle y passait ses vacances chaque année. Après la mort de son fils, son père, André Bamberski, lit le rapport d’autopsie quatre mois plus tard.
Dans son esprit, Dieter Krombach l’a assassinée pour dissimuler son inconduite sexuelle. Pour sa défense lors de son procès en appel, le cardiologue a reconnu avoir administré à la jeune fille un somnifère qui aurait pu être mortel. Les charges retenues contre lui en Allemagne ont été abandonnées. Jusqu’en 2009, lorsque les choses ont commencé à changer dans leur relation.
Une peine d’au moins 30 ans de prison était justifiée contre lui.
Cette année-là, le médecin allemand est découvert dans la rue de Mulhouse, dans le Haut-Rhin, ligoté et bâillonné. André Bamberski a orchestré l’enlèvement et embauché des hommes de main des républiques du Kosovo et de Géorgie.
Dieter Krombach a donc été extradé vers les autorités françaises, où il a été condamné par contumace à 15 ans de prison. André Bamberski, originaire de Toulouse, a été reconnu coupable d’enlèvement en 2014 et condamné à un an de prison avec sursis à Mulhouse.
Le père est furieux de la sortie de prison de son fils à Toulouse. C’est ahurissant. Même si sa peine de prison de 10 ans et 4 mois est longue, elle reste largement insuffisante. Pour le meurtre aggravé et l’empoisonnement dont il a été victime aux assises, il aurait dû, à mon avis, être condamné à une peine d’au moins 30 ans de prison.
Didier Krombach a lutté pendant cinq ans pour obtenir sa libération pour raisons médicales. Une expertise réalisée en 2016 a confirmé l’existence de maladies neurologiques et cardiaques. D’après leurs conclusions, un confinement de routine serait préjudiciable à sa santé.
Dieter Krombach, 76 ans, un homme silencieux aux cheveux grisonnants et au goût vestimentaire impeccable, s’accroche étroitement à sa fille Diana, qui n’a jamais faibli dans son soutien et qui refuse de croire que son père soit un monstre capable de droguer et d’abuser des jeunes femmes.
La cour d’assises de Paris, contrairement aux jurés, a récemment condamné le médecin allemand à quinze ans de prison pour son rôle dans la mort de sa belle-fille Kalinka Bamberski, âgée de quatorze ans au moment de son décès en 1982.
En réponse aux demandes du procureur général Pierre Kramer, le jury a statué que « la violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer » était la norme appropriée, plutôt que celle du « meurtre ». Le matin du 10 juillet 1982, Kalinka Bamberski a été retrouvée morte dans son lit dans la maison qu’elle partageait avec sa mère et son beau-père à Lindau, en Bavière.
Mais ce verdict ne devrait pas constituer le dernier chapitre de l’épopée judiciaire franco-allemande qui dure depuis 29 ans. L’un des avocats du Dr Krombach a déclaré hier soir : « L’affaire n’est pas terminée. J’ai crié : « Cela ne peut pas tenir.
Yves Levano, qui avait plaidé pour sa libération plus tôt dans la journée au motif que le dossier serait dépourvu de preuves et sur la seule insistance du père de Kalinka, a été reconnu coupable. Ces “deux juges qui se tournent le dos, ne se comprennent pas et ne veulent pas changer leurs certitudes”, comme le dit Me Levano, causeraient selon lui un préjudice à Krombach. Une situation vraiment unique et omniprésente dans laquelle il se retrouve à jouer le rôle d’un flipper.
André Bamberski, aujourd’hui âgé de 74 ans, a passé près de 30 ans à se battre pour son droit à un procès en France. En 2009, il est allé jusqu’à orchestrer l’enlèvement du pratiquant allemand et à le livrer aux autorités françaises sur la base de sa ferme conviction, confortée par les nombreuses failles de l’enquête allemande. Pour que ce « père Courage » ne découvre pas que Kalinka avait été violée, Krombach l’aurait fait tuer.
C’est une forme chimique de soumission.
L’avocat général a réfutéde cette théorie dans son acte d’accusation, mais il n’a pas été tendre avec l’accusé, un beau jeune homme connu pour avoir un penchant pour les très jeunes femmes, dont certaines sont venues au bar pour l’accuser de les avoir agressées sexuellement.
Le ministère public prétend que Dieter Krombach a drogué Kalinka pour le soumettre à une « soumission chimique », une tactique qui a été utilisée contre lui par d’autres femmes. “Malheureusement, avec Kalinka, ce contrôle lui a échappé”, et les médicaments administrés à l’adolescente se sont finalement révélés mortels.
A la sortie de la salle d’audience, André Bamberski revient stoïquement sur le “procès complet et équitable” auquel il vient d’assister : “Mon objectif est atteint, la justice s’est exercée. Je peux enfin faire mon deuil en paix.
En 2016, ses avocats ont demandé et obtenu une décharge pour raisons médicales. Une source proche a confirmé à BFMTV que Dieter Krombach, 85 ans, a été libéré vendredi dernier et va être transféré dans un établissement de santé. L’ancien médecin allemand a été reconnu coupable du meurtre de sa belle-fille Kalinka Bamberski en 1982 et condamné à la fin de l’année à quinze ans de prison en France.
Dieter Krombach souffre d’une “pathologie cardiovasculaire qui s’aggrave et met son pronostic vital en danger”, avait déclaré sa défense en 2016. Le tribunal de l’application des peines de Melun avait conclu à l’époque que l’individu pourrait échapper à la prison s’il parvenait à obtenir un placement en prison.
un établissement médical français approprié. Même en Allemagne, à condition que la décision de la justice française y soit reconnue. Cependant, le parquet a interjeté appel et, en 2017, sa demande de suspension de peine a finalement été rejetée car la cour d’appel a estimé que son état de santé était propice à l’incarcération.
le père de la victime l’a enlevée en 2009
À l’été 2019, après un examen plus approfondi, les médecins ont déterminé que l’état de santé de l’octogénaire ne permettait plus une incarcération normale. Le détenu souffre de maladies cardiaques et de troubles neurologiques. Le tribunal de l’application des peines de Melun a prononcé un sursis à exécution en octobre, invoquant des nécessités médicales. Ce jugement a été suspendu en attendant sa reconnaissance par les tribunaux allemands.
Kalinka Bamberski, 14 ans, a été retrouvée morte dans la résidence bavaroise de son beau-père Dieter Krombach, au bord du lac de Constance, le 10 juillet 1982.
André Bamberski, le père de la victime, a tenté pendant des années de faire arrêter le médecin qui vivait librement en Allemagne, mais en 1987, la justice allemande a abandonné toutes les poursuites. Il a cependant été reconnu coupable et condamné à quinze ans de prison en 1995 à l’issue de la partie française de l’enquête.
Informations aléatoires – Le médecin allemand Dieter Kromback, qui a assassiné sa belle-fille Kalinka Bamberski en 1982, a été libéré de prison vendredi dernier en raison de problèmes de santé. Il purgeait une peine de 15 ans. Il a 84 ans maintenant, il a donc dû s’inscrire dans une maison de retraite.
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Selon BFMTV, une source proche du dossier a confirmé vendredi que le médecin allemand Dieter Krombach, condamné à 15 ans de prison pour le meurtre en 1982 de sa belle-fille Kalinka Bamberski, avait été libéré pour raisons médicales.
Cet homme de 84 ans a été libéré vendredi matin d’un établissement pénitentiaire de Seine-et-Marne à Paris, après qu’un sursis de peine lui ait été prononcé en octobre par le tribunal de l’application des peines de Melun pour raisons médicales.
C’est le dernier acte d’un drame judiciaire qui se déroule depuis près de 40 ans : le 10 juillet 1982, Kalinka Bamberski, 14 ans, est retrouvée morte au domicile de ce cardiologue, nouveau compagnon de sa mère, à Lindau. , Bavière (Allemagne), près des rives du lac de Constance, où la famille passait souvent ses vacances.
Pour sa liberté, il a plaidé.
André Bamberski, le père de la victime, a tenté de traduire en justice le médecin qui vivait librement en Allemagne, mais les autorités allemandes ont abandonné toutes les charges retenues contre lui. Mais il purgeait déjà une peine de 15 ans de prison pour « violences intentionnelles ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer » par un tribunal français qui l’avait jugé par contumace.
La police de Mulhouse (Haut-Rhin), en France, a découvert le médecin ligoté et bâillonné sur un trottoir en 2009 après avoir été enlevé en Allemagne par André Bamberski. En juin 2014 à Mulhouse, André Bamberski a été condamné à un an de prison avec sursis pour son rôle dans l’enlèvement perpétré par deux nervis kosovars et géorgiens.
Le médecin allemand tentait depuis cinq ans de sortir de prison pour des raisons médicales avant de finalement perdre son appel devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).