Affaire Jean Marc Reiser – La cour d’appel du Bas-Rhin a rendu son jugement contre Jean-Marc Reiser le 5 juillet après plus d’une semaine de délibéré. Reiser a reconnu avoir tué et démembré Sophie Le Tan, étudiante à l’Université de Strasbourg, mais a nié toute préméditation.L’homme de 61 ans a été reconnu coupable du meurtre en 2018 de l’étudiante Sophie Le Tan et condamné à la peine maximale possible de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
M. Reiser resta immobile pendant la lecture du verdict, les mains appuyées sur le dos et les yeux baissés. Dans sa déclaration finale, il a exigé une “juste” punition et a répété qu’il n’avait jamais voulu ni prévu de tuer Sophie. Les exigences formulées par le procureur lundi ont été satisfaites par ce verdict.
Dans une longue déclaration avant le départ des jurés mardi matin, le sexagénaire a plaidé : “Je souhaite que vous puissiez juger sérieusement, que ce soit une exécution équitable, juste, non sommative”. Il n’y avait aucune planification derrière ma crise de rage, ce que je ne peux toujours pas m’expliquer maintenant. Je n’avais rien de personnel contre Sophie Le Tan, a-t-il expliqué.
Puis, la tête baissée, il s’est adressé à la famille de la victime, leur disant qu’il comprenait leur « immense douleur » et qu’il savait qu’ils ne pourraient jamais lui pardonner : « Je suis coupable de la mort de leur fille même si je ne l’avais pas voulu.
La préméditation au cœur du procès
Les neuf jurés (six hommes et trois femmes) et les trois juges se sont mis d’accord sur les deux questions les plus importantes. Est-il possible que Jean-Marc Reiser ait délibérément assassiné Sophie Le Tan, même si son squelette inachevé n’a été retrouvé qu’en octobre 2019, plus d’un an après sa disparition ?Et a-t-il planifié le crime dont il est accusé ? Tout le procès a porté sur cette question de préméditation. Si M
Alors que Reiser a admis avoir tué Sophie au tribunal depuis janvier 2021, il a nié toute intention homicide ou préméditation tout au long de son procès. Sophie Le Tan a disparu le jour de son vingtième anniversaire, le 7 septembre 2018, après avoir rendu visite à M. Reiser dans son appartement de Schiltigheim, au nord de Strasbourg. M. Reiser a été troublé par les preuves et a admis avoir tué et démembré Sophie au début de 2021, ce que l’accusation a maintenu tout au long du procès.
Après avoir visité un appartement à Schiltigheim (Bas-Rhin) le vendredi 7 septembre 2018, Sophie Le Tan, étudiante à la Faculté de Strasbourg, disparaît mystérieusement. Aujourd’hui devait être le jour où Sophie Le Tan fêtait ses vingt ans avec ses proches. Les enquêteurs ouvrent un dossier d’enquête pénale pour éventuel enlèvement et saisie lorsque la disparition est jugée troublante.
Un suspect est rapidement identifié : Jean-Marc Reiser, un délinquant sexuel au casier judiciaire chargé qui a déjà purgé des peines pour des crimes commis en 1995 et 1996 et était soupçonné d’être impliqué dans la disparition d’une autre femme mais disculpé faute de preuves.Après cela, il a découpé le corps et l’a enterré dans la forêt de Rosheim à côté de Grendelbruch. Le 23 octobre 2019, la police a localisé le corps de l’étudiant.
La cour d’appel du Bas-Rhin a condamné Jean-Marc Reiser à la prison à vie sans possibilité de sursis le 5 juillet 2022, assortie de 22 ans de mise à l’épreuve.
Dès ce mardi prochain, le tribunal de Colmar entendra en appel Jean-Marc Reiser, l’homme responsable du meurtre d’un étudiant de 20 ans en 2018.
Après avoir disparu le jour de son vingtième anniversaire, Sophie Le Tan a été retrouvée morte dans une forêt 15 mois plus tard. Que l’accusé Jean-Marc Reiser ait agi ou non avec préméditation, comme l’allèguent les parties civiles et le parquet, ou dans un accès de rage à la suite d’une tentative de séduction ratée, comme l’affirme Reiser dans sa déclaration liminaire devant la cour d’appel de Colmar le Lundi reste à voir.
La cour d’appel du Bas-Rhin a rejeté les explications de cet homme de 62 ans en juillet 2022 et l’a condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle pour son rôle dans le meurtre le 7 septembre 2018 de Sophie Le Tan.Introverti depuis plus d’un an
Ce jour-là, l’étudiante vietnamienne avait répondu à une annonce postée sur LeBonCoin annonçant un appartement en location à Schiltigheim, situé au nord de Strasbourg. Après avoir attendu de fêter son anniversaire avec sa famille, elle n’a donné aucune indication qu’elle était toujours en vie.
Jean-Marc Reiser, qui avait longtemps nié toute responsabilité dans la disparition, a finalement été identifié par les enquêteurs comme étant l’auteur de la publicité énigmatique.Malgré les efforts de la famille de la victime pour localiser le corps et les manifestations citoyennes organisées, le corps est resté inconnu pendant près d’un an. Jusqu’à ce qu’un jour d’octobre 2019, dans une forêt à quarante kilomètres de Strasbourg, un groupe de cueilleurs de champignons tombe sur des restes humains.
Le Tan” n’est “pas l’intrigue qui se présente”, comme le dit Me Spano. il. Cette interprétation nous semble caricaturale. Par exemple, l’avocat peut souligner que d’autres rendez-vous ont été pris en raison de l’annonce immobilière. Concernant Sophie Le Tan, il insiste sur la “désorganisation” de l’accusé, arguant qu’il n’a pas fui les lieux ni pris de précautions pour se désarmer du ciseau utilisé pour démembrer le corps.
Les avocats contestent l’affirmation selon laquelle les coups ont été portés avec l’intention de tuer, et ils soulignent que la cause précise du décès n’a pas pu être déterminée.Selon Emmanuel Spano, « Jean-Marc Reiser dit ne pas comprendre comment les choses en sont arrivées là car il a déjà frappé d’anciens collègues et cela ne s’est pas terminé ainsi.
Me Gérard Welzer, l’avocat de la famille, estime que “toutes les preuves sont là” et qu’il “ne comprend pas pourquoi une autre peine (autre que la perpétuité) serait prononcée”.
Acquitté au bénéfice du doute pour la disparition d’une autre jeune femme en 2001, il a été condamné pour violences dans une autre affaire en 2003. Il évoque également les “accusations accablantes”, ou mensonges cumulatifs, de Reiser.
Si les tribunaux confirment la préméditation, l’accusé encourt une peine d’une durée indéterminée. Compte tenu de l’état de la récidive légale, cette peine est d’ailleurs encouragée s’ils ne retiennent que l’homicide volontaire. Cependant, si seuls les meurtres ou blessures intentionnels ayant entraîné la mort devaient être pris en compte, comme le prétend la défense, Jean-Marc Reiser risquerait 30 ans de prison.
Mardi, la cour d’appel de Colmar entendra le cas de Jean-Marc Reiser, condamné à la prison à vie en première instance pour la disparition en septembre 2018 de Sophie Le Tan, une jeune étudiante strasbourgeoise. Une cour d’appel sans aucune contestation substantielle.
Jean-Marc Reiser, qui a été reconnu coupable du meurtre de Sophie le Tan en septembre 2018 à l’issue d’un procès en première instance à Strasbourg et d’une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 22 ans, sera de nouveau jugé à partir de ce mardi devant la Cour d’appel du Haut-Rhin. Le procès de Colmar devrait durer dix jours. Même si les nouveaux avocats de Jean-Marc Reiser veulent s’assurer que leur client soit “mieux entendu”, ce procès manque de réelle substance.
Le but est qu’il soit mieux compris. L’avocat de Jean-Marc Reiser, Me Spano
Me Emmanuel Spano, l’un des avocats de l’accusé, explique : “Clairement, l’affaire Jean-Marc Reiser n’a pas changé.” Les éléments seront les mêmes, et la position de M. Reiser sur son rôle dans la mort de Sophie Le Tan n’a pas changé depuis le premier procès. Le but est qu’il soit mieux compris et communique avec les autres. Présenter son côté de la manière la plus claire possible afin que le tribunal puisse le comprendre.
L’histoire de Jean-Marc Reiser n’a pas changé depuis le premier procès : il n’a rien prévu à l’avance. Il dira encore et encore qu’il a tué Sophie le Tan dans une rage après qu’elle ait rejeté ses avances.Lors du verdict de première instance, la préméditation a été retenue comme preuve contre Jean-Marc Reiser.
C’était la théorie des enquêteurs qui avaient franchi la barre en juin 2022, et ils ont cité des preuves telles que les six téléphones trouvés dans l’appartement de l’accusé et la liste des pays qui n’ont pas d’accord d’extradition avec la France. Les jeunes femmes qui décrivaient un interlocuteur en fuite donnaient aussi l’impression d’avoir été secourues. Aujourd’hui, Sophie est devenue pour eux un piège à pingouins.
Faire en sorte “que justice soit faite” pour la famille Le Tan en faisant en sorte que Me Welzer s’en occupe.C’est aussi la position prise par les proches de Sophie Le Tan et leur avocat, Me. Gérard Welzer : « Depuis le meurtre de Sophie, Jean-Marc Reiser n’a jamais cessé de mentir et d’être un criminel très dangereux. Nous n’avons aucun intérêt à l’issue de ce procès, mais nous veillerons à ce que justice soit rendue.
La famille de Sophie, dont son cousin Laurent Tran, devenu depuis plusieurs années le porte-parole de facto de sa famille, sera de nouveau présente. Cela entraînera l’ouverture de nouvelles blessures. Tout ce qui sera dit au tribunal sera ressassé, de la calamité au drame en passant par l’horreur. Ce sera assez difficile, car ils devront témoigner une fois de plus. Au bout de cinq ans, j’ai essayé de les rassurer en leur disant : “Ce n’est pas facile de revivre tout ça.
