Affaire Jacques Serraye – Dimanche prochain, “Masquer l’accusé” reviendra sur le cas Jacques Serraye. Le 28 septembre 2011, près de la ville de Chaum, en Haute-Garonne, les restes calcinés d’un chauffeur routier ont été découverts dans le coffre de son véhicule incendié.
Le 28 septembre 2011, à Chaum, à 25 kilomètres de la frontière espagnole. Il est presque minuit maintenant. Les pompiers sont dépêchés sur les lieux d’une voiture abandonnée qui a pris feu en pleine nature. Ils trouvent un amas de chaise carbonisé dans le coffre de l’automobile et supposent qu’il appartenait à un animal sauvage. Un vétérinaire a émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir d’un cheval.
Le nom de Jacques Serraye est rapidement mis sur la voiture. Il habite loin de sa voiture. L’homme est chauffeur de bus de profession et il réside dans la région de Besançon. Il n’a pas été localisé à son domicile. Les enquêteurs ont appris qu’il a déjà été condamné pour trafic de stupéfiants et transport d’armes.
Moins d’un an après sa sortie de prison, cet individu a repris ses activités professionnelles. Deux jours après l’incendie, la voiture est conduite dans un garage, mais l’odeur de fumée continue de gêner le conducteur. Les enquêteurs tentent d’obtenir l’avis d’un deuxième vétérinaire.
En s’approchant, il devient clair que ce que nous observons n’est pas un cerveau animal, mais plutôt humain. Un portefeuille contenant 220 euros brûlés et des documents relatifs à Jacques Serraye a été retrouvé à l’intérieur de la voiture. L’autopsie a permis de vérifier son identité. Il a été touché par plusieurs missiles à l’abdomen et à l’épaule droite. Puis, juste avant que la voiture ne soit incendiée, il a été mis dans le coffre.
Une femme qui manipule les autres
Jacques Serraye réside actuellement à Ronchamp, en Europe de l’Est, près de la ville de Besançon. Le chauffeur transporte quelques kilos d’herbe. Il les récupère et les dépose en Hollande. Après avoir été arrêté à plusieurs reprises pour trafic de drogue, l’homme a passé 15 ans en prison.
A sa sortie de prison, il retourne travailler. Mais ce changement de ton s’est produit quelques semaines seulement avant son décès. Jacques Serraye veut s’évader, reprendre son bar et passer des jours paisibles avec son amour de longue date. Une femme qu’il verrait dans les hôtels et qui lui dirait d’arrêter de parler à son mari.
Les enquêteurs finissent par découvrir qui il est. Chaffat Abdallah est une mère de trois enfants qui réside actuellement dans le Sud-Ouest. Elle héberge son ami Sylvain Rouvio. Le duo est inefficace. L’homme a été assommé après une série de bagarres. Il ne peut tout simplement pas arrêter de vivre une vie de mensonges et de tromperies. Ce dernier s’attaque à quelques habitations isolées.
Chaffat Abdallah l’emmène commettre ces méfaits, puis l’envoie s’occuper des enfants. Certains proches de Chaffat Abdallah, disparus depuis longtemps, l’ont décrite comme un manteau religieux. La jeune femme utilise son nouvel ami comme preuve contre son ex.
Diverses traductions
Le 9 octobre 2012, les deux hommes sont convoqués au commissariat de police de Toulouse et placés en garde à vue dans l’attente d’une enquête plus approfondie. Elle dépeint une femme naïve et il agit de manière défensive, voire agressive. Sylvain Rouvio raconte l’avoir rencontrée par l’intermédiaire d’un codétenu qui les a présentés à sa sortie de prison. Après cela, le couple s’est marié.
Chaffat Abdallah avoue avoir eu une liaison avec Jacques Serraye, mais elle n’a jamais eu envie de s’engager dans une relation sérieuse ni même d’emménager avec lui. Au bout de trois jours, cette femme a complètement perdu la tête.
Elle raconte qu’elle et son copain s’étaient donné rendez-vous au camping de Cazères à 21h30. mettre fin à leur relation. Selon Chaffat Abdallah, Syvain Rouvio est un homme agressif et excessif qui mérite tout le mal qui lui est arrivé. Il propose une version alternative.
Henri Pacchioni, précédemment accusé du meurtre de Michèle Moriamé en 1989, revient sur l’affaire et affirme qu’il cherchait uniquement à protéger sa fille.
Ce dimanche, l’émission Faites entrer l’accusé revisitera le cas d’Henri Pacchioni, reconnu coupable de meurtre en 1996 pour la mort de sa compagne.
En mai 1989, à Marignane, dans les Bouches-du-Rhône, une femme a signalé la disparition de sa fille de 32 ans, Michèle Moriamé, à la police locale. Elle n’a pas informé ses amis et sa famille depuis deux mois. Ni ses amis, ni sa maman, ni son ex-partenaire Henri Pacchioni, avec qui elle a eu une fille prénommée Emilie.
Un amant suspect
Les autorités tentent de reconstituer le dernier jour de Michèle sur Terre avant sa disparition. La veille au soir, elle rend visite à la femme qui lui a appris le métier de fleuriste. Plus tard, elle a retrouvé son petit ami Paul, avec qui elle a déclaré vouloir passer le reste de sa vie, au restaurant. Après avoir fini de manger, il la ramène chez elle. Rien ne laisse penser que la jeune femme avait une quelconque raison de fuir.
Michèle Moriamé se cache le lendemain. À l’exception de quelques vêtements de femme laissés dans un placard, son appartement est complètement vide. Les enquêteurs tentent d’exclure la possibilité que Paul soit impliqué dans la disparition, car il a été la dernière personne à l’avoir vue vivante. Deux voisins ont rapporté avoir entendu des cris et des appels à l’aide venant de l’appartement de Michèle Moriamé. Trente minutes plus tard, ils entendent la porte claquer et des pas dans le couloir.
Examiné par Henri Pacchioni
Le fait que plusieurs témoins affirment avoir vu plus tard Henri Pacchioni avec des blessures au visage attire particulièrement l’attention sur lui. Un facteur qui joue en sa défaveur, c’est que la jeune femme avait préalablement porté plainte contre son ex-compagnon pour faits de violences.
Alors que le suspect parle encore, il est interrogé pour « meurtre ». Mais au final, il lui faudra dire la vérité : au soir des faits, la tonne est montée avec son ex-camarade. Il affirme qu’après quelques coups durs, la tête de Michèle a heurté le coin du lit et qu’elle est décédée. Le corps est enveloppé dans un drap et conduit à Martigues, où il est jeté à l’eau. Pourtant, le vif d’or ne sera plus retrouvé.
Après cela, il retourne à son appartement et vide les affaires de son ancien collègue pour donner l’impression qu’il est parti volontairement. Il affirme que lors des fréquents accès de colère de Michèle, elle obligeait sa fille à ingérer des tranquillisants pour se calmer.
Une dissimulation à l’échelle mondiale
Henri Pacchioni, placé en détention provisoire, est dévasté à l’idée d’être séparé de sa fille. Après avoir reconnu sa culpabilité devant un ami et plusieurs surveillants pénitentiaires, il est revenu sur ses aveux et a nié toute implication dans les crimes. Pendant son incarcération, il fait une tentative de suicide en mettant le feu à son corps. Il a subi des brûlures au troisième degré, à 50 %, mais a réussi à survivre.
A l’issue de son procès, il a plaidé coupable. Le procureur est informé en audience publique qu’un corps dépourvu des pieds, de la tête et des mains a été retrouvé à moins de deux kilomètres du lieu de la disparition.
L’homme en question n’a en réalité aucun rapport avec la situation actuelle. Mais lorsque le procès est interrompu pour permettre l’identification du corps, Henri Pacchioni s’enfuit à l’aide de faux documents. Dans son désarroi, il va rendre visite à Emilie chez sa grand-mère puis prend la direction de la Sardaigne.
Lui et sa fille iront jusqu’au Brésil et au Rwanda avant de revenir en France quatre ans plus tard. Son procès a repris après son arrestation. Ici, il insiste une nouvelle fois sur son innocence tout en expliquant qu’il ne peut pas nommer le véritable auteur sans mettre sa fille en danger. Il fut finalement condamné à 12 ans de prison en 1996. Le corps de Michèle Moriamé n’a jamais été retrouvé.
Le 2 avril 2023, un nouvel épisode de Faites entrer l’accusé, qui retrace le cas Henri Pacchioni, sera diffusé en première sur la chaîne RMC Story. Michèle Moriame a signalé la disparition de sa fille le 29 mai 1989. La jeune femme n’avait donné aucun signe de vie depuis plus de deux mois. C’était une mère qui avait récemment divorcé du père de sa fille, Henri Pacchioni.
Elle a mystérieusement disparu au moment où elle envisageait de se marier avec son nouveau compagnon. Les enquêteurs utiliseront ces informations pour enquêter sur une affaire de meurtre impliquant son ex-partenaire.
Certains voisins de la personne disparue diront avoir entendu des cris lors de leur interrogatoire. Henri Pacchioni est mis en garde visuelle le 19 octobre 1989. Il a tout avoué. Pour lui, c’était un événement anormal.
En effet, il raconte aux enquêteurs qu’il a frappé sa femme inconsciente, la faisant tomber au sol et se cogner la tête contre la hauteur du lit. L’homme expliquera pourquoi il a jeté le corps de son épouse dans le canal de Marignane dans les Bouches-du-Rhône. Personne ne reverra plus jamais la photo de la victime. Alors qu’il se trouve dans les bars, il envisage de tenter de mettre fin à ses jours.
Le dimanche 2 avril 2023, RMC Story diffusera un nouvel épisode de Faites entrer l’accusé, qui détaillera les événements ayant précédé et incluant le procès d’Henri Pacchioni. Michèle Moriame a signalé la disparition de sa fille le 29 mai 1989. La jeune femme ne donnait plus signe de vie depuis plus de deux mois.
C’était une mère qui avait récemment divorcé du père de sa fille, Henri Pacchioni. Elle a mystérieusement disparu au moment où elle envisageait de se marier avec son nouveau compagnon. De ce fait, les détectives vont enquêter sur le lien possible entre le meurtre et son ex-compagne.