Affaire Jacques Rançon – Jacques Rançon, surnommé le “tueur de la gare de Perpignan”, sera à nouveau inculpé lundi devant le tribunal d’Amiens pour le meurtre en 1986 d’Isabelle Mesnage, 20 ans, une aspirante informaticienne dont le corps a été retrouvé dans un bois .
Il devra une nouvelle fois se défendre devant un jury impartial. Jacques Rançon, souvent surnommé le “tueur de la gare de Perpignan”, débutera lundi son procès devant les juges de la Somme pour l’agression et le meurtre d’Isabelle Mesnage. En 1986, à vingt et un km d’Amiens, le corps d’une jeune femme est découvert.
Jacques Rançon, aujourd’hui âgé de 61 ans, a été reconnu coupable de l’agression sexuelle et du meurtre de deux adolescentes à Perpignan à la fin des années 1990 et condamné à la prison à vie en 2018.
Un cold case rouvert 35 ans après les événements
Le corps d’Isabelle Mesnage est découvert à Cachy, près de Villers-Bretonneux, le 3 juillet 1986. La jeune informaticienne de 20 ans a quitté son domicile de Corbie cinq jours plus tôt pour participer à une marche de protestation. Un agriculteur a alerté la police après avoir découvert son sac à dos dans la lisière du bois.
Le temps à l’époque était caniculaire. Les policiers ont découvert un corps en décomposition et les médecins légistes n’ont pas été en mesure de déterminer si la victime, une jeune femme, avait été soumise ou non à des services sexuels. Six ans plus tard, en 1992, l’enquête a été classée comme non concluante. Après la condamnation de Jacques Rançon dans l’affaire du meurtre de la gare de Perpignan en 2018, le dossier va enfin être rouvert.
Un accusé au lourd passé judiciaire
A l’époque du meurtre d’Isabelle Mesnage, Jacques Rançon était un habitant de la Somme. À l’âge de 16 ans, il a commis son premier acte d’agression sexuelle dans cette région. Il y a des choses qu’il a faites pour lesquelles il n’a jamais été poursuivi. Après avoir agressé une femme avec un couteau à Villers Bretonneux en 1992, il a été condamné à huit ans de prison.
Son casier judiciaire comprend également des condamnations pour violence conjugale, agression sexuelle et menaces de mort. Mais Jacques Rançon est surtout connu pour les meurtres brutaux et les mutilations de deux jeunes femmes en 1997 et 1998 à la gare de Perpignan : Mokhtaria Chab et Marie-Hélène Gonzalès. En 2018, il a été condamné à perpétuité pour sa condamnation pénale.
Un parallèle avec les tortures endurées par Mokhtaria Chab et Marie-Hélène Gonzalès ?
Une femme a reconnu Jacques Rançon à la télévision après sa condamnation à la prison à vie pour l’agression de 1980 qui a entraîné la mort d’Isabelle Mesnage. Les avocats de la famille de la victime, qui travaillaient sur la “piste Rançon” depuis quelques années, parviennent enfin à faire rouvrir le dossier. À l’automne 2018, le corps d’Isabelle Mesnage a été exhumé.
Les dernières recherches scientifiques indiquent que les mutilations génitales sont la méthode de choix dans l’affaire du meurtre de la gare de Perpignan. Les avocats de la famille d’Isabelle Mesnage y trouvent la signature du tueur. Mais la défense de Jacques Rançon lève le doute sur les conclusions des experts en pointant les fortes températures qui existaient au moment des faits comme la cause d’une “décomposition naturelle du corps”. Ce sera forcément un sujet brûlant pendant le procès.
Le tribunal de Nanterre a publié de nouvelles informations concernant Jacques Rançon, également connu sous le nom de “tueur de la gare de Perpignan”. Afin d’identifier de nouvelles victimes potentielles, une unité “cold cases” est chargée de reconstituer la vie de criminels notoires.
Afin de retracer les parcours criminels de quatre hommes déjà condamnés, le tribunal de Nanterre a publié de nouveaux éléments judiciaires concernant leurs affaires. Parmi eux figure Jacques Rançon, surnommé le “tueur de la gare de Perpignan” par France Info au deuxième jour de la nouvelle année.
Jacques Rançon a été reconnu coupable de multiples chefs d’agressions sexuelles et de meurtres sur des jeunes femmes en 2018 et juin 2022. La cellule des « affaires froides » de Nanterre tente de déterminer s’il a pu ou non tuer quelqu’un d’autre.
Il y a eu trois décès confirmés.
Jacques Rançon a été reconnu coupable du meurtre de Moktaria Chab et de Marie-Hélène Gonzales respectivement en décembre 1997 et juin 1998 à Perpignan, et a été condamné à la prison à vie en 2018. Une amende et une peine de 22 ans de prison garantie.
Son casier judiciaire comprend également des condamnations pour violence conjugale, agression sexuelle et menaces de mort. Mais Jacques Rançon est surtout connu pour les meurtres brutaux et les mutilations de deux jeunes femmes en 1997 et 1998 à la gare de Perpignan : Mokhtaria Chab et Marie-Hélène Gonzalès. En 2018, il a été condamné à perpétuité pour sa condamnation pénale.
Un parallèle avec les tortures endurées par Mokhtaria Chab et Marie-Hélène Gonzalès ?
Une femme a reconnu Jacques Rançon à la télévision après sa condamnation à la prison à vie pour l’agression de 1980 qui a entraîné la mort d’Isabelle Mesnage. Les avocats de la famille de la victime, qui travaillaient sur la “piste Rançon” depuis quelques années, parviennent enfin à faire rouvrir le dossier. À l’automne 2018, le corps d’Isabelle Mesnage a été exhumé.
Les dernières recherches scientifiques indiquent que les mutilations génitales sont la méthode de choix dans l’affaire du meurtre de la gare de Perpignan. Les avocats de la famille d’Isabelle Mesnage y trouvent la signature du tueur.
Mais la défense de Jacques Rançon lève le doute sur les conclusions des experts en pointant les fortes températures qui existaient au moment des faits comme la cause d’une “décomposition naturelle du corps”. Ce sera forcément un sujet brûlant pendant le procès.
Le tribunal de Nanterre a publié de nouvelles informations concernant Jacques Rançon, également connu sous le nom de “tueur de la gare de Perpignan”. Afin d’identifier de nouvelles victimes potentielles, une unité “cold cases” est chargée de reconstituer la vie de criminels.
Leurs allées et venues et leur lieu de résidence font l’objet d’une enquête pour savoir s’ils ont récupéré les victimes de quelque manière que ce soit. Cette nouvelle année 2023 ajoute Jacques Rançon à la liste des suspects qui comprenait déjà Patrick Trémeau, Pascal Jardin et Pascal Lafolie. Tous avaient déjà été condamnés pour des crimes contre les femmes et les filles.
Sans l’autorisation écrite préalable d’Around the World, toute reproduction est interdite. Si vous avez besoin de plus d’informations, veuillez lire nos conditions de vente. Plus de trente-cinq ans après les événements, justice a été rendue. Jacques Rançon est condamné à trente ans de prison le 12 juin et vingt ans de travaux forcés. La cour d’appel de la région de la Somme l’a reconnu coupable du meurtre d’Isabelle Mesnage et d’autres actes de violence à l’été 1986.
Les juges ont agi conformément aux réquisitions du procureur dans l’affaire contre l’ancien vendeur de magasin de 61 ans, condamné à la prison à vie en 2018 pour les meurtres en 1997 et 1998 de deux femmes qui vivaient à proximité immédiate de la gare de Perpignan. . La procureure de la République Anne-Laure Sandretto a commencé ses revendications au cinquième et dernier jour du procès par ceci : « Dans l’esprit de Jacques Rançon, tout est sexuel, une sexualité violente.
Nous n’en sommes pas très surpris. Cependant, cette discussion a duré près de quatre heures. L’un de ses avocats qui a plaidé en faveur d’un acquittement, Me Gérald Brivet-Galaup, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP), “Une affaire similaire, c’est une petite victoire car cela montre que le verdict a été débattu”. Ce qu’il voulait dire, c’est que la “logique” voulait qu’il fasse appel, comme il l’a dit. Me Didier Seban, avocat au contentieux des affaires civiles, a récemment fait part de sa “satisfaction” à l’idée que “la justice soit enfin rendue dans une affaire qui dure depuis trente-cinq ans” dans une interview.
Après qu’Isabelle Mesnage, une programmeuse informatique de 20 ans, a été retrouvée morte dans une zone boisée près d’Amiens en 2019, Jacques Rançon aurait avoué l’avoir tuée, l’avoir étranglée et lui avoir enlevé les organes génitaux et les ovaires pour tenter d’éradiquer son héritage génétique. . Avant de reculer par courrier, il a réitéré ses objections au président du tribunal.
Un accusateur incontestable
Lundi matin, Mme Sandretto a dressé le portrait d’un homme “insondable”, “taiseux” et “dangereux”, et qui “passe d’une vie de banalité à une vie d’horreur chaque fois qu’il est déchaîné par ses pulsions”. ” Sa liste « d’accusations » comprend le lieu présumé du crime : le « terrain de chasse » de Jacques Rançon, proche de son ancienne résidence et décrit comme un lieu qu’il « connaît parfaitement » et « lui a déjà fait connaître deux victimes ». .”