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Affaire Hedi Résumé
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Affaire Hedi Résumé – Un mois plus tard, le scandale Hedi fait toujours grand bruit, et pas seulement dans le Vieux-Port. Depuis le 21 juillet, quatre policiers font l’objet d’une enquête pour leur possible implication dans l’assassinat d’un jeune homme le 1er ou le 2 juillet à Marseille, en périphérie de l’agitation permanente de la ville. L’un d’eux a été arrêté et placé en garde à vue, ce qui a provoqué la colère de plusieurs responsables de l’application des lois et déclenché un mouvement de protestation. Vingt minutes suffisent.

C’est quoi exactement cette affaire Hedi ?

Le 5 juillet, le tribunal de Marseille a ouvert une enquête sur les violences de la réunion qui ont laissé le responsable de la sécurité de la réunion dans une incapacité de travail pendant plus de huit jours. Ce choix fait suite à l’hospitalisation d’Hedi, un homme de 21 ans, dans la nuit du 1er au 2 juillet, lorsque ses blessures ont été découvertes.

Huit policiers ont été placés en garde à vue le 18 juillet dans l’attente du résultat d’une commission rogatoire devant un juge d’instruction sur cette affaire. Au final, seuls quatre policiers sont suspendus et font l’objet d’une enquête. Une vague de colère s’est propagée dans les forces de l’ordre françaises après que l’un d’entre eux a été placé en détention provisoire. Par ailleurs, l’IGPN (police de police) a ouvert une enquête.

Comment réagit la victime ?

Le jeune Hedi avait témoigné dans le journal La Provence peu de temps après les faits, expliquant qu’il avait été envoyé en prison pour avoir pris les officiers qui l’avaient abattu dans la tempe avec des membres de la brigade anti-criminalité. Après la mort de Nahel, une adolescente tuée à Nanterre lors d’un contrôle de police de routine, des émeutes éclatent dans le quartier commerçant de la ville.

Près des cours Lieutaud dans le 6e arrondissement de Marseille se trouvait un jeune homme qui travaillait comme serveur dans le restaurant familial de Meyrargues, à une cinquantaine de kilomètres de Marseille. Quelques jours après les événements, alors qu’elle était encore à l’hôpital, Hedi a déclaré qu’un gang de quatre ou cinq personnes l’avait agressée. Le jeune serveur, qui attend sa quatrième opération et s’est fait amputer une partie du crâne, s’est confié lundi à BFMTV pour expliquer son extrême fatigue.

Qui sont exactement les policiers sous surveillance?

Deux des quatre officiers sont de la division sud de la Brigade contre le crime, tandis que les deux autres sont de la division centrale. Des vidéos ont été utilisées pour les identifier positivement. L’un d’eux, David B., serait impliqué dans “l’affaire Maria”, une autre affaire de maltraitance policière à Marseille, selon des informations publiées lundi par Mediapart.

L’enquête sur l’agression d’une jeune femme en pleine manifestation des “gilets jaunes” à Marseille en décembre dernier a été rouverte en juin après que le prévenu a obtenu deux ordonnances de non-lieu. La victime, alors âgée de 19 ans, a été agressée dans un quartier commerçant animé de Marseille et a d’abord été touchée aux fesses par une balle perdue de LBD. Puis elle a été violemment frappée au sol à coups de pied et de machette, lui fracturant le crâne au passage.

David B., qui n’a pas été placé en détention provisoire dans l’affaire Hedi, est accusé d’avoir traîné la jeune serveuse par terre sur plusieurs mètres avant de la frapper. Me Julie Mulateri, avocate de David B., a été contactée par 20 Minutes Marseille, mais n’a pas, à l’heure actuelle, répondu à nos demandes de commentaires. Selon Eddy Sid, délégué SGP-Police à Marseille, “le raccourci est facile”. Chaque question est posée de manière unique. La situation d’émeute est unique et ne peut être comparée à d’autres. Pour rappel, aucun jugement n’a encore été rendu dans l’affaire Maria.

Que disent-ils vraiment arrivé?

Plusieurs des policiers mis en cause ont d’abord nié leur implication dans l’affaire, comme l’a rapporté BFMTV devant l’IGPN. Le policier qui est actuellement en garde à vue a été facilement identifié par ses vêtements dans les images de surveillance, mais il prétend ne se souvenir de rien de l’incident, ne rien voir de suspect et ne pas se reconnaître sur les photos. Deux policiers se sont manifestés pour signaler que des violences ont eu lieu.

Le policier détenu sera-t-il libéré ?

Cette question sera à l’honneur lors d’une comparution devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence jeudi matin. Me Gaussend, l’avocat du policier, a déposé une requête en libération du policier, et l’audience doit débuter à 8h30 en salle d’audience 1 du Palais Monclar.

Un policier a été arrêté pour violence et est actuellement derrière les barreaux ; c’est une affaire qui touche les plus hauts niveaux de l’Éta. Depuis l’arrestation d’un policier marseillais le 21 juillet, la tension monte dans les commissariats français. Le chef de l’exécutif peine à prendre position face à des témoignages choquants.

Des dizaines de milliers de policiers en colère, un témoignage bouleversant et un cadre humilié résument cette situation. Depuis le vendredi 21 juillet 2023, date à laquelle un agent du Bac de Marseille (Bouches-du-Rhône) a été interpellé, soupçonné d’avoir agressé un jeune homme en marge d’émeutes, les forces de l’ordre protestent vigoureusement.

Cette affaire ressemble désormais à une crise politique, juridique et sociale qui pourrait affecter les plus hautes instances gouvernementales. L’ordre chronologique des événements est revisité. Tout commence début juillet, alors que le pays est en émoi suite à la mort de Nahel, une adolescente de 17 ans tuée par un policier à Nanterre. Une équipe de la brigade anti-criminalité de Marseille a grièvement blessé un homme aux premières heures du 2 juillet 2023.

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Trois jours plus tard, le tribunal de Marseille ouvre un dossier sur l’affaire du “chef de violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique dont les agissements ont entraîné. Le 10 juillet 2023, Hedi, la victime, livre son récit dans les pages de La Provence. L’homme de 22 ans dit qu’il est venu au bar à 2 heures du matin pour se détendre avec un ami après avoir terminé son service militaire. Ils sont maintenant au coeur de Marseille, juste à côté du boulevard Baille.

Quatre ou cinq policiers sont rencontrés dans une ruelle voisine. Hedi dit : “Ils étaient habillés comme des civils ordinaires, mais ils avaient tous des fusils attachés à leurs hanches, des franges autour du cou et des machettes.” Il prend une balle dans la tête d’un LBD et affirme que les policiers l’ont emmené dans un endroit sombre où il a reçu des coups de pied, des coups de poing et des coups de matraque. Après avoir été laissé dans un état semi-conscient, lui et son ami se rendent dans un dépanneur avant d’être emmené à l’hôpital. Il reste quelques heures au bloc opératoire puis plusieurs jours aux soins intensifs pour une réanimation.

18 juillet (mardi gras)

Huit agents sont affectés dans le hall de la préfecture de police le 18 juillet 2023. Leurs collègues applaudissent lorsque quatre d’entre eux sont relevés de leurs fonctions et quittent les locaux de l’IGPN. Le jeudi 20 juillet 2023, quatre policiers feront l’objet d’une enquête pour “violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours”. Trois sont sous contrôle judiciaire avec une “interdiction d’exercer leur activité professionnelle de policier”. Le quatrième individu a été temporairement détenu.

D’autres utilisent le code de service minimum 562, qui a été établi par l’administration. C’est-à-dire qu’ils sont sur appel mais pas sur le terrain et ne répondront qu’aux urgences. N’oubliez pas que les personnes exerçant ce métier n’ont pas le droit de grève.

lundi 23 juillet

Dimanche, le DGPN Frédéric Veaux a manifesté son soutien aux policiers lors d’une manifestation publique. dans des conditions extrêmement déplorables et jamais connues auparavant.” Il va même plus loin, révélant qu’il est détenu en détention provisoire. Même si un policier a commis de graves erreurs au travail, je ne crois pas qu’il devrait être envoyé en prison jusqu’à son procès.

La plus haute juridiction du pays rappelle que le pouvoir judiciaire est « le seul habilité à décider du placement ou non en détention provisoire des personnes qui lui sont présentées dans le cadre d’une procédure qu’il lui appartient d’examiner et d’apprécier » (conformément avec le principe de séparation des pouvoirs, pierre angulaire de l’État de droit).

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