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Affaire Emile Louis
Affaire Emile Louis

Affaire Emile Louis – En 2018, un chasseur a localisé un crâne humain à proximité de l’endroit où avaient été retrouvés les corps de deux des victimes du tueur en série. Cinq ans plus tard, l’ADN pourrait permettre d’identifier à qui il appartient.

Le crâne exhumé à Rouvray, dans l’Yonne, en 2018 appartient-il à une nouvelle victime d’Emile Louis ? Les enquêteurs pensent qu’il pourrait s’agir d’une dame nommée Marie-Jeanne Ambroisine Poussin, qui avait la quarantaine lorsqu’elle a disparu de la maison qu’elle possédait dans la ville voisine de Monéteau à la fin de la décennie.

Cela fait plus de quarante ans qu’il a disparu sans laisser de trace, mais l’affaire pourrait bientôt prendre une tournure surprenante.Un crâne humain a été découvert par un chasseur le 3 décembre 2018, près du Serein, qui est le “cimetière d’Emile Louis” en raison de la découverte des corps de deux de ses jeunes victimes. Grâce aux progrès de la médecine légale, l’ADN a récemment été extrait du crâne en question.

L’ADN de la fille de la personne disparue a été retrouvé


L’approche de la « parenté », qui consiste à rapprocher l’ADN collecté d’une base de données constituée en partie de l’ADN des familles des disparus, aurait été employée par les enquêteurs, comme le rapporte l’Yonne Républicaine. Et la stratégie a fonctionné : le profil ADN du crâne “correspondait” à celui d’une personne déjà inscrite au dossier, l’une des filles de Marie-Jeanne Ambroisine Poussin.

Cependant, jeudi soir, Hugues de Phily, le procureur de la République d’Auxerre, a souligné que l’enquête était toujours en cours pour valider cette possibilité. Il a modifié sa déclaration précédente en disant : « Les techniques ADN sont intéressantes, mais elles donnent des probabilités, pas des certitudes. »

Et si elle croisait Emile Louis ?

Des soupçons existent autour de la découverte car elle s’est située dans un lieu familier à Emile Louis, qui y pêchait mais y enterrait également deux victimes. De même, son profil.Marie-Jeanne Ambroisine Poussin, née à Avallon en 1935, a eu dix enfants avec un mari violent et n’a jamais travaillé.

Après “une énième dispute” entre ses parents, Jacques, un de ses enfants, affirme que toute sa famille a été envoyée à Ddass au début des années 1970. En raison de son alcoolisme, la mère a été internée dans une « maison de repos » avant son divorce en 1975.

Son fils ne connaît pas la date précise de sa disparition, même si elle résidait à l’époque dans une maison à Monéteau dans l’Yonne. “J’ai demandé à connaître les dates pendant lesquelles elle avait été pensionnaire, mais je n’ai pas eu de réponse”, a-t-il déclaré à l’Yonne Républicaine. Il suppose que le bus d’Émile Louis aurait pu emprunter un chemin similaire près de cette maison à ce moment-là.

Sur ce point, le parquet d’Auxerre procède avec prudence. Le magistrat a indiqué que des possibilités alternatives étaient explorées parallèlement à la possibilité qu’Émile Louis soit responsable.

Au moment d’écrire ces lignes, cinq corps n’ont pas été retrouvés.

Chauffeur routier dans l’Yonne de 1975 à 1979, Emile Louis (décédé en 2013) a avoué sept meurtres. En décembre 2000, la gendarmerie perquisitionne les berges du Serein conformément aux ordres du tueur en série et découvre les corps de deux de ses victimes, Madeleine Dejust, 21 ans, et Jacqueline Weiss, 18 ans.

Cinq femmes sont toujours portées disparues : Martine Renault, 16 ans, Françoise Lemoine, 27 ans, ainsi que Chantal Gras et Bernadette Lemoine, 18 ans.Pierre Monnoir, l’amoureux d’Émile Louis, a disparu de l’Yonne après avoir été accusé de harcèlement moral et sexuel.

Trois accusations ont été déposées contre une personne ayant joué un rôle dans l’identification du tueur en série de l’Yonne.

C’est en grande partie grâce à ses efforts que le tueur en série de l’Yonne, Emile Louis, a été appréhendé. Plusieurs salariés de l’Adavirs (Association départementale d’aide aux victimes de délinquance et de réinsertion sociale) ont accusé Pierre Monnoir, le patron de l’association, de harcèlement moral et sexuel, comme le rapporte France 3.

Trois plaintes ont été déposées contre le patron de l’association, âgé de près de 70 ans. vieillard, dont au moins un a été déposé par courrier au parquet d’Auxerre au printemps 2018. Nous avons ensuite décidé d’ouvrir une enquête.

Les personnes interrogées comprenaient à la fois du personnel rémunéré et des bénévoles de l’association. Finalement, trois plaintes ont été déposées”, précise le procureur de la République Hugues de Phily.

L’affaire a été transférée à une autre juridiction, celle de Fontainebleau (Seine-et-Marne) car Adavirs collabore régulièrement avec le tribunal d’Auxerre. Pierre Monnoir a quitté ses fonctions de PDG à la fin du mois.

C’est pour des raisons personnelles et le fait que je vais bientôt avoir 70 ans que je décide d’arrêter, explique-t-il à France 3. “Nous répandons des mensonges sur les gens pour les discréditer. Cela fait 30 ans que j’aide les victimes, alors s’il y a s’il y avait des preuves contre moi, elles seraient désormais de notoriété publique, dit-il pour Yonne Républicaine.

“Allusions sexuelles répétées”

Le journal rapporte que ce sont des femmes qui ont déposé plainte. « le besoin d’ingérence, de contrôle et d’intimidation » et les « allusions sexuelles répétées » font partie des choses qu’ils condamnent.

“Pierre Monnoir a été convoqué par le France Association d’aide aux victimes qui ne pouvait cautionner ce qui se passait au sein de l’association et s’inquiétait des nombreux départs de la structure”, a indiqué au quotidien régional une source bien informée. Il y a eu neuf départs de l’entreprise.

En 1992, Pierre Monnoir crée l’association de défense des handicapés dans l’Yonne (Adhy), indigné par le silence qui accompagne le viol d’une jeune déficiente mentale dans un centre. Puis, malgré une apathie généralisée, cet agent commercial au physique de rugbyman s’inquiète de la disparition de jeunes femmes disparues. Dans les derniers mois de l’année 2000, il repousse les limites des possibilités humaines et contribue à traduire en justice le tueur en série Emile Louis de l’Yonne.

Bien qu’on le qualifie de « paranoïaque », de « fou » et de « mort », Pierre Monnoir n’a jamais abandonné. Il nous révélait : « Cette histoire, c’est quinze ans de ma vie », dans nos pages il y a quelques années.

Il est probable que la police ne se serait jamais attaquée à Emile Louis s’il ne s’était pas présenté. Après la disparition de sept jeunes femmes entre 1977 et 1979, le tueur en série de l’Yonne a finalement été reconnu coupable en appel et condamné à la prison à vie en juin 2006.

Jacqueline Weiss et Madeleine Dejust sont les seules victimes dont les cadavres ont été découverts lors des fouilles de décembre 2000 dans l’Yonne, au bord de la rivière Serein, lieu de pêche préféré du tueur en série décédé en garde à vue en octobre 2013.

https://youtu.be/PK5NxsIJrj4
Affaire Emile Louis

Détective des homicides Nous pleurons la perte d’Émile Louis.

Le tueur en série Emile Louis, incarcéré depuis 2004 pour son rôle dans la disparition de plusieurs femmes dans l’Yonne, est décédé tôt dimanche à Nancy.

La dégradation générale de son état de santé a nécessité, il y a quelques jours, son transfert de la prison d’Ensisheim (Haut-Rhin), où il purgeait sa peine. Il a 79 ans. Dimanche matin à Nancy, nous avons appris le décès du tueur en série Emile Louis, condamné à perpétuité pour son rôle dans la disparition de nombreuses femmes dans l’Yonne en 2004. Son avocat, Me Alain Fraitag.

“Il est décédé ce matin”, a déclaré Alain Fraitag à l’AFP. Pour la disparition puis le meurtre de sept gardiennes féminines de la Direction départementale des affaires de santé (DDASS) de la région d’Auxerre entre 1975 et 1979, il a été condamné en 2004 à la prison à vie assortie d’une peine de 18 ans de sûreté.

Emile Louis, également issu de la DDASS, était le conducteur du bus scolaire qu’utilisaient la plupart de ces filles. Deux d’entre eux furent présentés à ses proches ; l’une d’elles était sa maîtresse. Au pénal, Emile Louis a été condamné à 30 ans de prison et 20 ans de sûreté pour avoir violé sa seconde épouse, l’avoir torturée et agressé sexuellement leur fille.

Le 20 octobre à Nancy, en France, est décédé l’un des tueurs en série les plus célèbres de l’histoire de France, Émile Louis. Pour une série de meurtres perpétrés à la fin des années 1970, le scandale dit des « disparus de l’Yonne », il a été condamné à la prison à vie.

Emile Louis a la nette sensation d’avoir été trompé. Lorsque les gendarmes se sont présentés à son domicile de Draguignan, dans le Var, pour l’interroger sur les filles disparues de l’Yonne il y a vingt ans, ils lui ont expliqué que les délits se prescrivaient au bout de dix ans et qu’il ne risquait pas grand-chose.

Me Didier Seban, l’avocat des parties civiles, a qualifié l’homme de soixante-six ans qui a avoué de « pervers pépère », et le visage de l’homme s’est légèrement rougi en disant cela. Il a « tout laissé tomber » pour retrouver un peu de calme et de tranquillité. Il y a de fortes chances qu’il passe le reste de sa vie derrière les barreaux, regrettant ses actes stupides.

Il a reconnu le 13 décembre 2000 avoir tué et enterré sept jeunes femmes, de 1977 à 1979 dans la région d’Auxerre, sans se concentrer sur les faits. La dernière chose dont il se souvient clairement, c’est d’avoir vécu « un trou noir » en dormant avec une de ses maîtresses à Rouvray, au bord du Serein, la rivière où il pêchait.

Certainement pas au point d’oublier de l’enterrer le lendemain. . Et puis, “J’ai enterré une deuxième jeune fille, je ne me souviens plus de son nom ni de son prénom”, a déclaré Emile Louis aux policiers. Il en a enterré une troisième, mais il n’a pas pu “placer son visage”.

Trois autres meurtres ont été mentionnés spontanément le lendemain, et un quatrième a été reconnu sous la pression de la police. Il a été accusé de « enlèvement et séquestration » ettant que les restes n’ont pas été retrouvés, la séquestration est un crime permanent contre lequel il n’existe aucun remède.

Les enquêteurs ont creusé pendant plusieurs jours avant de retrouver des restes humains le 18 décembre : un squelette en bon état, suivi d’un deuxième corps “presque complet” le 4 janvier et de quelques tas de vêtements féminins. Les autres victimes n’ont pas encore été localisées. Le 16 janvier, lors de sa première comparution devant le juge d’instruction d’Auxerre, Emile Louis revient sur ses aveux. Un peu en retard.

À ce jour, Emile Louis réside toujours chez les détenus de la DDASS. Même si ses parents biologiques sont inconnus, il a été élevé par un maçon qui veillait à l’entretien du cimetière et à qui le jeune Emile prêtait volontiers main forte. Il est né en janvier 1934.

À l’âge de 15 ans, il a déclenché un incendie dans une grange et a été emmené dans un établissement de réforme, où il affirme qu’un conseiller l’a violé. Il s’engage très jeune et est rapidement envoyé en Indochine. Il possède les compétences nécessaires pour travailler sur un bateau de cimetière, c’est donc là qu’il a été placé.

Il rentre dans l’Yonne à 20 ans, se marie et a quatre enfants malades. Les enquêteurs rejetteraient probablement les allégations de mauvais traitements de Marylin parce qu’elle est la plus âgée.

Maçon, cheminot, garde de château et aujourd’hui chauffeur des Rapides de Bourgogne, Emile Louis est l’homme chargé du transport des jeunes handicapés, dont il touche ou non discrètement certains sur la route. Le premier avertissement survient en juillet 1981, lorsque le corps de Sylviane Lesage, 23 ans, est retrouvé enseveli dans le fumier à Rouvray.

Il y a un an, la jeune fille de la DDASS qui avait été élevée par le compagnon d’Emile Louis avait disparu. Il a été immédiatement soupçonné et, pour laver son nom, il a avoué avoir violé des jeunes, ce qui lui a valu une peine de quatre ans de prison en 1983. Les accusations de meurtre contre Sylviane ont cependant été abandonnées après son intervention.

Au moins une personne, l’adjudant Jambert, n’y croit pas. Sept cas de filles disparues dans la région ont été étudiés par Christian Jambert entre le 23 janvier 1977 et le 1er janvier 1979. Elles étaient toutes âgées de 16 à 25 ans, issues de foyers modestes, souffraient de légers handicaps mentaux et étaient des DDASS, ou « souvent perdues de vue par les familles et les institutions ».

Depuis que le fondateur de tous les foyers pour personnes handicapées d’Auxerre a été condamné en 1992 à six ans de prison pour avoir régulièrement violé une jeune fille dans sa voiture alors qu’un garçon handicapé pleurait sur la banquette arrière, le secrétaire général de l’Association des adultes handicapés et les Jeunes (Apajh) de l’Yonne avaient déjà du pain sur la planche. Sa femme avait un faible pour l’agresseur d’enfants accusé, Emile Louis, et a même témoigné pour sa défense.

Le parquet n’a donné aucune suite à la réception du rapport incriminant de l’adjudant Jambert sur Emile Louis en 1984. Le gendarme en fait cependant une affaire privée. Son histoire de disparus épuise tout le monde et il passe ses vacances à espionner Emile Louis, parti se retirer tranquillement dans le Var. Après que la justice se soit réveillée, Jambert est devenu découragé, a trop bu et s’est finalement tiré une balle dans la tête en 1997.

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