
Affaire Drancourt Agathe – La fille d’Agathe Drancourt, Nina, disparaît un jour. Maintenant 4 ans. Sa mère n’entendra rien pendant encore un an et demi. Son père sud-coréen l’a emmenée et s’y est réfugiée. Après plusieurs années de divorce, le père de Nina décide de se venger en kidnappant son ex-femme et sa nouvelle compagne, Agathe.
Agathe reste en position fœtale pendant des semaines après avoir appris la vérité. Sa famille et ses amis craignent qu’elle ne s’enfonce dans la mélancolie ou peut-être dans la folie. Cette maman courageuse a pourtant choisi d’affronter la vérité et d’entrer dans la mêlée. Si elle joue bien ses cartes légales, tant en France qu’en Corée, elle sortira victorieuse. Cela lui prendra 5 ans, mais elle pourra revoir sa fille, faire emprisonner son ex-mari et ramener Nina en France.
En Corée, on parlait du procès d’Agathe Drancourt. Dans un pays comme le Japon, où les enlèvements parentaux sont trop fréquents, elle s’emploie à amender la législation en ratifiant la Convention de La Haye relative aux droits de l’enfant. La cinéaste franco-coréenne Minju Song documente depuis le début le combat d’Agathe Drancourt. Ensemble, ils ont fait plusieurs voyages en Corée à la recherche des allées et venues possibles de Nina. Avant leur dernière réunion, ils ont partagé à la fois chagrin et bonheur.
La jeune fille se ressaisit maintenant. Elle est de retour à l’école, où elle réapprend le français, sa langue maternelle. Cela ressemble à un processus de déradicalisation pour ce jeune. Mais la résilience de sa mère lui a donné de l’espoir pour l’avenir. Téva présentera en avant-première le documentaire “L’affaire Drancourt : Jamais sans ma fille” de Minju Song mercredi à 22h55.
À un moment donné, la fille d’Agathe Drancourt, Nina, a disparu. Elle n’a que quatre ans maintenant. Sa mère est complètement silencieuse depuis un an et demi. Son père, un sud-coréen, a fui le pays et a enlevé Nina. Même si le père de Nina savait depuis un moment qu’Agathe et lui ne s’entendaient pas, il a décidé de se venger en kidnappant sa fille.
Agathe Drancourt triomphera dans toutes ses batailles judiciaires, qu’elles se déroulent en France ou en Corée. La réalisatrice Minju Song, d’origine française et coréenne, filme tout le combat de son adversaire. Ils se sont rendus plusieurs fois ensemble en Corée pour essayer d’y retrouver les empreintes de Nina. Ils ont tout vécu ensemble, du chagrin et du bonheur aux dernières retrouvailles.
Frustration et agonie depuis plus d’un an et demi. Agathe Drancourt, une habitante du Plessis-Robinson, se bat depuis des années pour faire revenir sa fille de 6 ans, Nina, auprès de son père, qui la retient actuellement en otage en Corée du Sud. Une belle histoire qui vire au cauchemar est le sujet de son roman, “Enlevée” (éditions Net). Elle a eu la chance de rencontrer un étudiant coréen alors qu’elle faisait des affaires au Japon. Le mariage, suivi de l’arrivée de bébé Nina. Le divorce tumultueux est toujours en cours lorsque le couple rentre en France et que leur bateau coule. Comme si cela n’était pas assez tragique, en juillet 2014, son ex-mari, qui était retourné en Corée, a volé leur fille alors qu’il avait des privilèges de visite.
Une ordonnance provisoire de non-conciliation a confié la garde du bien à Agathe. “J’étais anéantie, j’étais sûre qu’il l’avait kidnappée, qu’il ne la ramènerait pas” : elle a encore des frissons aujourd’hui alors qu’elle se remémore ce mois de souffrance, son ex-mari toujours inaccessible. Elle attend à l’aéroport le jour prévu du retour, mais rien ne se passe. Et j’ai l’intention de porter plainte pour enlèvement. Autre difficulté : lorsqu’il s’est rendu au commissariat de Clamart, le policier l’a prévenu, « ce genre d’affaire peut prendre des mois, un an, voire plus ». Elle entre en contact avec son ex-mari, et il lui donne temporairement la garde de leur enfant. Après cela, elle n’entendra plus rien pendant presque une année entière.
Dans ce pays, « en cas de divorce, le père a la pleine garde ».
Agathe sanglote, les yeux pleins de chagrin : « Ne pas savoir si elle allait bien, c’était inhumain. Elle a finalement abandonné et est partie en congé de maladie pendant sept mois. La France a été le premier pays à engager des procédures judiciaires, suivie par la Corée. “Mais là-bas, le père a tous les droits en cas de divorce, et l’enlèvement parental n’est pas reconnu comme un crime”, déplore Agathe. Même si la procédure de divorce française prend du temps, la décision finale de garde doit être transmise en Corée dans les plus brefs délais. La mère soupire, qualifiant la situation de “véritable cauchemar”, car elle craint que le système judiciaire coréen ne se lasse et ne rende une décision défavorable.
Elle m’a surpris en me parlant en coréen.
Malgré l’antagonisme du père et de sa belle-famille, elle a été autorisée à rendre visite à Nina à nouveau, et elle a ressenti “un grand soulagement. Son père a rompu toutes relations un anil y a, l’empêchant d’entrer en contact avec moi. Elle semblait vraiment heureuse de me revoir, et je ne sais pas pourquoi. Cela a été une surprise quand elle a commencé à me parler en coréen et a réalisé qu’elle avait oublié pratiquement tout son français, mais j’étais heureuse de constater qu’elle allait bien.
Ça faisait mal de l’abandonner, mais Agathe s’est assurée de pouvoir Skyper avec elle chaque semaine : “Je suis de nouveau en vie !” Cet encouragement m’encourage à continuer. Maman prend une pause; Nina va bien; Je vois que c’est une toute petite femme. Je lui ai dit clairement que je ne reculerais devant rien pour la reconquérir.
Environ 450 dossiers par an sont traités au Quai d’Orsay.
Peut-être que des pourparlers diplomatiques décideront du sort d’Agathe au combat. Le Quai d’Orsay indique que son dossier est suivi “de très près” par le ministère des Affaires étrangères, où elle a été initialement accueillie. La visite du premier ministre coréen en France en septembre devait même inclure une discussion sur cette question.
En raison d’un manque de communication et de coopération entre les deux gouvernements, cette affaire présente des défis uniques. La Convention de La Haye sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants et la libre circulation des enfants, adoptée le 25 octobre 1980, n’a pas encore été ratifiée par la Corée. Malheureusement, la situation difficile d’Agathe n’est pas unique. Dans le cadre de la protection consulaire offerte aux Français de l’étranger, un service du Quai d’Orsay traite en moyenne 450 dossiers par an d’enlèvement parental transnational.
Ces exemples peuvent être trouvés dans l’une des centaines de nations différentes. Le Quai d’Orsay note que “chaque dossier traité est unique selon le pays, la culture, le système judiciaire, la personnalité des parents, le type de conflit, etc.” Les consulats peuvent rassurer les parents en surveillant l’enfant enlevé et les aider dans les démarches locales, en leur proposant par exemple une liste d’avocats francophones. Le cas de Nina en Corée est pourtant plus compliqué qu’il n’y paraît, comme le note le Quai d’Orsay : “Le père ravisseur refuse tout contact et toute mise en place de protection consulaire pour sa petite fille, c’est ce qui rend cette affaire difficile à résoudre”.
Les consulats peuvent assister les parents dans les démarches locales, comme fournir une liste d’avocats francophones, et surtout les rassurer en gardant un œil sur l’enfant enlevé. « Chaque dossier traité est unique selon le pays, la culture, le système judiciaire, la personnalité des parents, le type de conflit, etc. », explique le Quai d’Orsay. Le cas de Nina en Corée est pourtant plus compliqué qu’il n’y paraît, comme le note le Quai d’Orsay : “Le père ravisseur refuse tout contact et toute mise en place de protection consulaire pour sa petite fille, c’est ce qui rend cette affaire difficile à résoudre”. .” Le pays, la culture, le système juridique, la personnalité des parents, la nature du conflit, etc., rendent chaque cas traité différent.
Fournit une explication du Quai d’Orsay. Les consulats peuvent rassurer les parents en surveillant l’enfant enlevé et les aider dans les démarches locales, en leur proposant par exemple une liste d’avocats francophones. Ce n’est pas si simple pour Nina en Corée, cependant; comme le précise le Quai d’Orsay, “le père ravisseur refuse tout contact et toute mise en place d’une protection consulaire pour sa petite fille, c’est ce qui rend cette affaire difficile à résoudre.” L’ambassade de France peut aider, par exemple, en mettant la famille en contact avec des avocats francophones et, surtout, en gardant un œil sur l’enfant enlevé.
Ce n’est pas si simple pour Nina en Corée, cependant; comme le précise le Quai d’Orsay, “le père ravisseur refuse tout contact et toute mise en place d’une protection consulaire pour sa petite fille, c’est ce qui rend cette affaire difficile à résoudre.” L’ambassade de France peut aider, par exemple, en mettant la famille en contact avec des avocats francophones et, surtout, en gardant un œil sur l’enfant enlevé. Le cas de Nina en Corée est pourtant plus compliqué qu’il n’y paraît, comme le note le Quai d’Orsay : “Le père ravisseur refuse tout contact et toute mise en place de protection consulaire pour sa petite fille, c’est ce qui rend cette affaire difficile à résoudre”.
