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Affaire Annie Toinon
Affaire Annie Toinon

Affaire Annie Toinon – Le corps d’Annie Toinon, habitante de Saint-Galmier, a été découvert dans son lit le 15 juillet 2010, la tête fracassée. Un meurtre terrible, une enquête ratée, deux fils adoptifs inculpés puis acquittés.L’aîné, Aurélien, a fait part de ses réflexions à notre journal.

Les conditions de vie se détériorant là-bas, je suis parti commencer une nouvelle vie à l’étranger. Je n’ai pas pu obtenir d’emploi. Aurélien, aujourd’hui âgé de 34 ans, a une voix apaisante. Impénétrable. Il explique son extérieur dur en disant : « Mon passé a fait de moi un bloc de béton ».

Suspecté du meurtre brutal de sa mère adoptive le 15 juillet 2010, lui et son frère Johan ont passé près de deux ans en détention provisoire, ont enduré deux procès très médiatisés et ont finalement été disculpés en février 2016.

Les deux frères Aurélien, 28 ans, et Johan, 27 ans, sont attendus aujourd’hui devant le tribunal de Saint-Etienne pour le meurtre planifié de leur mère adoptive, Annie Toinon.Il faudra attendre une semaine pour entendre l’étonnante plainte portée contre ces deux frères.

Les deux prévenus, qui ont passé près de deux ans en prison avant d’être libérés sous contrôle judiciaire en 2012, insistent sur leur innocence. La décision du juge est attendue pour vendredi 14 février prochain.

Les frères risquent de passer le reste de leur vie en prison. Les deux autres enfants adoptifs des frères, une fille et un garçon, ainsi que le conjoint de la victime, se sont portés en garantie.Le 15 juillet 2010, les événements en question se sont produits. Annie Toinon, agricultrice de 56 ans originaire de Saint-Galmier dans la Loire, a été retrouvée morte dans son lit.

Elle a été arrosée de sang, la tête brisée avec une barre de fer. Dans son sommeil, Annie Toinon est assassinée. Deux des quatre fils adoptifs des Toinon, Aurélien et Johan, deviennent rapidement les principaux suspects de l’enquête.

Même si aucune preuve concrète n’a été découverte au cours de l’enquête, un ensemble substantiel de « preuves sérieuses et concordantes » a été découvert. Les deux frères ont toujours nié toute responsabilité dans ce crime.

Les agriculteurs ont adopté un enfant en 1993 à Gdansk, en Pologne. Annie et Bernard Toinon sont revenus avec une fratrie au complet : Yannick, 11 ans, Adeline, 9 ans, Aurélien, 8 ans, et Johan, 6 ans.A l’issue d’une seconde comparution devant la cour d’assises du Rhône à Lyon pour le meurtre de leur mère adoptive à Saint-Galmier en 2010, les frères Toinon ont été disculpés. La cour d’assises de la Loire les avait déjà acquittés en 2014 en première instance.

Vendredi, la cour d’assises du Rhône a annulé sa décision antérieure d’acquitter deux frères du meurtre de leur mère adoptive en juillet 2010 dans la Loire. Ce résultat est identique à celui rendu le 14 juillet 2014, en première instance devant les assises de la Loire, où les deux prévenus ont également été déclarés non coupables.

Aurélien et Johan Toinon, qui ont clamé leur innocence tout au long de leur nouveau procès pour meurtre à Lyon, risquaient une nouvelle fois de passer leur vie derrière les barreaux. “Ma mère était la meilleure. Elle me manque vraiment, vraiment. Pendant environ deux heures et demie de délibération, le tribunal a entendu Aurélien sangloter : “Je ne suis pas un tueur.

Les dénégations des deux frères lors d’un procès débuté le 18 février n’ont cependant pas eu la chance de convaincre le procureur général André Merle qui avait requis jeudi 20 ans de prison contre Aurélien et 15 ans contre Johan.

La procédure d’appel n’a pas permis de lever le rideau sur l’assassinat très sauvage de la mère adoptive, découverte sur son lit à la ferme familiale de Saint-Galmier (Loire) le 15 juillet 2010. Annie Toinon et sa famille a emménagé avec son mari et ses quatre enfants adoptés en provenance de Pologne en 1993.

Cette affaire incluait la sœur, un troisième frère biologique et le père adoptif comme parties civiles en raison de la mauvaise enquête menée par la défense selon l’accusation.Une barre de fer a été utilisée pour frapper l’agriculteur alcoolique de 58 ans au visage et à la tête.

Cinq mois plus tard, un groupe de chasseurs le découvre à plusieurs kilomètres de la ferme familiale. Il était resté là sans argent.

Après tout, comme le dit l’accusateur initial, André Merle, “Annie Toinon a été mortellement frappée à la tête avec une barre de fer par Aurélien Toinon assisté de Johan Toinon, le tout dans un concert criminel prémédité depuis des semaines qui a dû inquiéter les deux parents. mais qui finalement ne s’est produit que partiellement.”

Une position également reprise par Me Laurent Verilhac, avocat du père adoptif Bernard Toinon, qui affirme que son client savait sans l’ombre d’un doute que les deux frères étaient responsables du crime.

Scènes d’émotion à la sortie de la cour d’assises du Rhône : Les frères Toinon ont été acquittés une deuxième fois par une cour d’assises. Ils ont été jugés pour kiont tué leur mère adoptive mais ont été déclarés non coupables par la cour d’assises du Rhône.

Les bagages disparus d’Annie Toinon ont été retrouvés sept mois après son assassinat à Saint-Galmier dans la Loire. À une dizaine de kilomètres du lieu du crime, dans un sous-bois à proximité du lieu-dit “La Chardière” sur la commune de Bellegarde-en-Forez, la découverte a été faite par deux chasseurs.

Les papiers d’Annie Toinon étaient dans le sac. Les chasseurs ont rapidement compris l’importance de leur découverte et l’ont signalée aux autorités. Possible nouvelle preuve trouvée dans ce dossier. En effet, le sac de la victime, disparu depuis le meurtre, est recherché des indices par les gendarmes en charge du dossier. Les empreintes digitales et les preuves ADN peuvent être manipulées pour pointer du doigt la mauvaise personne.

Affaire Annie Toinon

Il s’agit d’une « preuve cruciale » pour l’affaire.

Le corps d’Annie Toinon a été découvert à son domicile de Saint-Galmier par une de ses connaissances, la tête fracassée le 15 juillet. Pour permettre de localiser “un objet pouvant apporter des éléments précieux à l’enquête”, la gendarmerie a lancé une demande de témoins.

Ils sont toujours considérés comme les principaux suspects même s’ils ont nié depuis le début du crime toute participation au crime.Une question difficile qui ne touche pas seulement les accusés. Personne d’autre dans la famille n’a encore reçu les explications promises.De la même manière que Bernard Toinon, prisonnier et parent célibataire de deux enfants, cherche à repartir à zéro après avoir tout perdu.

La domination du père dans le procès Toinon sur ses fils adoptifs

Les frères Toinon ont été rejugés par leur père biologique pour le meurtre de leur mère adoptive. Cette journée a rappelé des souvenirs traumatisants et mal acceptés de l’adoption des garçons polonais.
Bernard Toinon, dans sa petite chemise bleue et son pull assorti, est insensible au bar et inébranlable dans ses convictions. L’histoire familiale de votre n° a été longuement évoquée aux assises du Rhône au premier jour du procès en appel de deux de ses fils adoptifs pour le meurtre de son épouse Annie dans sa propriété de Saint-Galmier (Loire), le 15 juillet. 2010.

Aurélien, alors âgé de 25 ans, et Johan, alors âgé de 23 ans, auraient tué leur mère à coups de barre de fer si l’adoption ne s’était pas déroulée comme prévu. Quelque chose qu’ils ont toujours nié avoir fait et dont ils ont été déclarés non coupables lors du premier procès il y a deux ans.

Des étrangers pour toujours

Le leader, Bernard Toinon, est honnête sur le fait que lui et son épouse Annie n’ont envisagé d’adopter que deux enfants lors de leur voyage en Pologne en 1993 : leurs deux aînés, Yannick et Adeline. Il fallait payer un supplément à l’avance pour n’en avoir que deux.

Aurélien et Johan les accompagnent donc et le 31 octobre 1993, ils débarquent à Saint-Galmier avec leur frère et leur sœur. Deux jours plus tard, ils sont à l’école du village, où on leur dit qu’ils ne peuvent pas utiliser leur nom de naissance ni parler polonais.

“Nous pensions que nous allions bien”, explique Bernard Toinon, expliquant pourquoi il n’a pas emmené ses enfants dans un établissement spécialisé. Malgré une bigoterie sous-jacente qui les fera rester des étrangers permanents dans cette communauté rurale de Saint-Étienne, les quatre enfants apprennent vite.

A la ferme, cependant, c’est un autre genre de combat pour les quatre enfants pour attirer l’attention de leur maman, puisqu’elle ne se soucie en réalité que de Yannick (le « chéri ») et d’Adeline (la seule femelle). Une femme qui refuse d’avouer son alcoolisme, capable de « vomir et d’uriner sur elle-même », selon Aurélien, lors des réunions scolaires, bat, nargue et humilie les deux élèves mal-aimés, Aurélien et Johan.

Un autre membre de la famille, le grand-père d’Adeline, “les courait avec son fusil, les traitant de sales Polacks”, est décrit. Selon Bernard Toinon, « il avait bu du mauvais vin », ce qui est un euphémisme.

“Annie buvait du canon avec son père, mais la situation a empiré lorsque les enfants sont arrivés”, ajoute le veuf, niant avoir traité différemment Annie et ses frères et sœurs.Nous avons acheté une voiture et un permis pour toutes les personnes impliquées. Ils ne vous le disent pas ! La colère le consume.

“Mais il n’y a pas que le matériel”, laisse entendre le président, faisant référence aux conseils psychiatriques d’Aurélien et Johan, qui évoquent les drames de leur jeunesse et les déficits affectifs qui les ont tourmentés tout au long de leur adolescence. Il a débuté en comptabilité mais n’a pas réussi à atteindre la ligne d’arrivée.

Adeline, expulsée à 18 ans pour avoir eu un enfant ? Je l’ai rejeté. On lui a conseillé de « partir avec son ami ». Quant à Johan, “il n’a jamais été à l’aise là où il était”, a conclu le père, rejetant ses propres mauvais traitements, minimisant ceux de sa femme.

Bernard Toinon a rompu toute relation avec ses enfants depuis qu’il a acquis la certitude que leurs fils étaient coupables.Mercredi, deux frères adoptifs ont été mis en examen pour le meurtre de leur mère adoptive. Personne ne sait ce qui a motivé cela.

Meurtre d’Annie Toinon à Saint-Galmier (Rhône-Alpes) : premiers indices. Deux des fils adoptifs du couple Toinon, âgés de 20 à 30 ans, ont été mis en examen hier pour homicide volontaire commis sur leur mère, indique “Le Progrès”. Aujourd’hui encore, l’un des frères refuse d’admettre sa culpabilité.

La famille Toinon a été arrêtée mardi après commission rogatoire de la juge d’instruction Annick Corona. Tous ont été interpellés par les brigades de police de Montbrison (Rhône-Alpes). Hier matin, après avoir été interrogé, Bernard Toinon, le père de famille, ainsi que sa fille et son troisième fils, ont été libérés.

Le parquet de Saint-Etienne indique dans un communiqué avoir « entendu le mari de la victime et ses quatre enfants parler de leur emploi du temps, de leur situation personnelle, de leurs relations mutuelles et de leurs différences ». “En raison d’éléments sérieux et concordants recueillis”, les deux frères ont été placés en détention provisoire, a précisé le parquet.

Il n’y a aucune trace de l’arme du crime nulle part.

Annie Toinon, la mère, a été retrouvée morte dans la ferme familiale à Bellegarde-en-Forez le 15 juillet. La dame de 58 ans a été retrouvée sur son lit, la tête et la mâchoire fracturées. Elle était vêtue juste de sa chemise de nuit.

Les premiers rapports d’autopsie de l’Institut médico-légal de Saint-Etienne indiquent que les coups ont été répétés et portés avec un objet contondant. Ces conflits étaient si violents que du sang coulait sur les murs et le plafond de la pièce.

La branche recherche de la gendarmerie de Lyon s’est saisie du dossier dès le lendemain du meurtre et a prélevé différents échantillons sur les lieux du crime. Même si nous disposons déjà de résultats ADN préliminaires, nous ne connaîtrons pas toute l’histoire avant quelques semaines.

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