Abdelali Mamoun Wikipedia

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Abdelali Mamoun Wikipedia – Abdelali Mamoun n’est pas le seul chef religieux à défier les salafistes et, bien sûr, à en être stigmatisé : l’imam de Rouen, Amar Sadi, a été démis de ses fonctions après avoir célébré des mariages mixtes et prêché en français, et le L’imam de Drancy, Hassan Chalghoumi, est considéré par de nombreux musulmans comme un parfait non-expert en matière d’islam.

Depuis lors, nous nous sommes donné pour mission de faire connaître le ressentiment et la haine qu’expriment de nombreux islamistes. Je ne suis pas qualifié pour porter un jugement sur les mérites scientifiques de l’Islam, mais il est notoire que de nombreux imams en France et en Belgique sont loin d’être d’éminents islamologues.

Je me souviens notamment de l’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, qui disait aux enfants musulmans que les auditeurs de musique se transformeraient en cochons. Je ne pense pas que nous ayons dénoncé publiquement ces imams.

A quoi ça sert de ne pas les défendre ?

En réalité, Chalghoumi est vilipendé par les islamistes et par beaucoup de gauche parce qu’il se présente comme un musulman modéré et républicain et prône le dialogue interreligieux, en particulier entre musulmans et juifs. Il a même exprimé son intérêt pour une visite en Israël.

Pour cette raison, les fondamentalistes et la jeunesse musulmane urbaine le confondent souvent avec un imam de foi juive. Il ne peut aller nulle part sans protection maintenant que sa vie est en danger (et nous savons tous que sur ce sujet, les fanatiques ne sont pas amusants).

De nombreux membres de la gauche politique s’empressent de critiquer les musulmans religieux ou laïcs qui condamnent l’extrémisme islamiste. Incroyable seconde réflexion : les libéraux comme moi ne soutiennent pas la résistance antitotalitaire parce que c’est notre « vocation », pour ainsi dire ?

Cependant, au lieu de contester la brutalité fanatique de l’islamisme, nous avons plutôt eu recours à la délégitimation des positions courageuses de ses opposants. Comme je l’ai mentionné dans des posts précédents, nous avons rapidement critiqué Kamel Daoud, Abdennour Bidar et bien d’autres, mais nous avons évité de nous attaquer au CCIF et aux peuples autochtones de ce pays.

Ainsi, au lieu d’être solidaires avec ceux qui combattent le fanatisme, nous soutenons – avec un tel désintérêt ! – les efforts des fondamentalistes visant à saper la diversité culturelle et l’idéal du « vivre ensemble ».

Il est naturel que les fondamentalistes gardent leur espace sacré. Dans quel but, alors, nous, Occidentaux – qui avons tant lutté contre le fondamentalisme chrétien – avons-nous rejoint les djihadistes dans leurs efforts pour empêcher le monde musulman de se libérer de ses chaînes religieuses ?

Comment pouvons-nous délibérément choisir de défendre les musulmans les plus arriérés contre ceux qui veulent établir une citoyenneté libre de la tutelle totalitaire au profit de la population musulmane ? Alors, qu’est-ce qui nous pousse à soutenir ces extrémistes dans leur haine et à nous joindre à eux dans leur dénigrement des résistants dans une guerre où les démocraties et les femmes non-votantes sont les premières victimes ?

Ces manifestants musulmans ne sont pas typiques, c’est vrai. Pas plus que De Gaulle et la Résistance française au début de l’Occupation. Les résistants ont-ils été maltraités par les partisans de Pétain, qui avaient alors des prétentions légitimes au pouvoir, faut-il les traiter différemment ?

Pourquoi insistons-nous pour maintenir le monde musulman enchaîné ? Au siècle des Lumières, vous et moi nous serions retrouvés du même côté que les catholiques réactionnaires qui persécutaient les huguenots et combattaient les philosophes.

Abdelali Mamoun, un imam sans mosquée connu pour prôner une interprétation « républicaine et patriotique » de l’Islam, affirme que « des dizaines et des dizaines de mosquées seraient tenues par des individus aux idées extrêmes ».

Abdelali Mamoun, imam à Beur FM, a affirmé que plusieurs dizaines de mosquées étaient gérées par des extrémistes lors d’un documentaire proposé par France 24 intitulé “le jihad, le défi intérieur de la France” avec la controversée Dounia Bouzar. Des affirmations alarmistes qui s’inscrivent dans la rhétorique « ultra-sécuritaire » du gouvernement français.

En juin 2015, sur BFM TV, un animateur de radio proche de Hassan Chalghoumi a appelé l’État à nettoyer les mosquées infiltrées par des groupes dits « salafistes ». Il existe environ 90 mosquées salafistes en France, et une bonne moitié d’entre elles sont probablement sous le contrôle de dirigeants salafistes. J’en appelle au gouvernement français pour régler ce problème. avait-t-il ajouté.

Après les attentats du 13 novembre, de nombreuses mosquées de Vénissieux ont été perquisitionnées, fermées et une a même été détruite. Des mesures exceptionnelles qui ne font qu’apaiser les craintes d’un “redressement des âmes” qui aboutirait à terme à la ségrégation d’une partie de la population française.

Pour contrecarrer le recours à la force militaire, il faut plutôt mener une guerre des idées. Réconcilier l’Islam et la République est nécessaire pour contrer la menace commune. Il faut revenir à l’unité nationale face à la tentation des anathèmes mutuellement destructeurs. C’est en tant que croyant musulman et citoyen français, en tant qu’imam de formation et de terrain, en tant qu’érudit formé dans plusieurs écoles étrangères et pasteur ayant exercé.

Il met à nu leurs hypothèses et leurs stratégies comme jamais auparavant. À l’intérieur, il fabrique des armes à utiliser contre eux. Pour la première fois, il explique comment repérer les signes avant-coureurs de la radicalisation, détruire les organisations radicales et contrer le discours radical en utilisant uniquement les enseignements de l’Islam.

Mais cela démontre également à quel point il est essentiel de réorganiser le projet islamiste français en difficulté. Ce manifeste qui brise les barrières entre les personnes de confessions et de cultures différentes en détruisant les idoles, les tabous et les préjugés est appelé « sursaut » en arabe.

Actuellement sur le site du Monde se trouve une pièce d’André Versaille intitulée « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques ». Alors que le souci des libéraux pour les « progressistes » les empêche de critiquer le monde islamique, les musulmans qui ripostent parcourent de grandes distances. Je me souviens notamment de la désormais célèbre Lettre ouverte au monde musulman d’Abdennour Bida.

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Mamoun explique que les salafistes ne peuvent pas s’intégrer dans la société française car ils refusent de s’ouvrir aux principes de la démocratie française (comme la lacité et la liberté d’expression, qu’ils considèrent comme de la mécréance). Ils constituent une menace à la fois pour la République et pour les musulmans qui espèrent atteindre le même niveau d’intégration que les autres minorités du pays.

L’imam est également très clair sur la question des meurtres de Charlie Hebdo. Contrairement à Emmanuel Todd, qui considère les caricatures comme une forme intolérable d’agression envers les musulmans et une source de discours de haine, le livre d’Emmanuel Todd, Qui est Charlie ? (Seuil), est mentionné dans les infobulles.3[/tooltips], l’imam proclame : «

Je le dis haut et fort : nous serons les crayons de couleur de Charlie Hebdo. Garantir les droits individuels à la liberté de pensée, de croyance et d’expression est central. au message et à l’esprit des valeurs que l’Islam cherche à faire revivre. Contrairement à Charlie Hebdo, nous ne partageons pas leurs vues. Ces insultes envers notre Prophète bien-aimé ne nous sont pas acceptables. C’est un prix qui vaut la peine d’être payé pour protéger quelque chose d’encore plus saint que le Prophète : liberté religieuse.

Bidar va bien au-delà de la simple constatation d’une évidence – à savoir que ces crimes sont commis par des islamistes qui trouvent dans les textes sacrés des musulmans de nombreux versets qui les réconfortent dans leur mission – et il reproche au monde musulman ses erreurs, ses contradictions et son incapacité à trouver sa place dans la civilisation humaine.

Il reproche au pays sa réponse inadaptée à l’extrémisme islamique et sa tendance à se replier “dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l’autocritique”. Et de demander à l’enquête sacrilège : « Pourquoi cet ignoble monstre vous a-t-il choisi le visage ?

Parce que, dit-il, « les racines de ce mal sont en vous ; le monstre est sorti de votre propre ventre ». Et de votre estomac malade, de nombreux autres monstres, certains encore pires que celui-ci, surgiront dans le futur, aussi longtemps que vous attendrez de l’admettre et d’attaquer enfin la racine du problème.

On ne peut pas intégrer un salafiste dans la société française.

Et puis il enfonce le clou : « Trop de croyants ont si profondément intériorisé une culture de soumission à la tradition et aux « maîtres de religion » qu’ils ne comprennent même pas » qu’« on ose parler de choix personnel vis-à-vis de la religion ». vis-à-vis des “piliers” de l’Islam. Aussi, soyons clairs : cela « n’est en aucun cas imposé » par la République islamique.

La profondeur et la portée de ce problème particulier sont infiniment plus grandes. Mais qui veut l’entendre ? Il y a eu un silence radio sur ce sujet dans le monde musulman, et dans les médias occidentaux, nous n’entendons plus parler que d’experts terroristes qui ne font qu’accroître la myopie du public.

Contrairement à ce que beaucoup d’entre nous voudraient croire, ceux qui adoptent une position critique à l’égard de l’islamisme et des restrictions islamiques ne constituent pas seulement une petite frange d’extrémistes. Selon Abdelali Mamoun, ancien imam de la mosquée d’Alfortville dans le Val-de-Marne et actuel porte-parole du Conseil des imams de France, la jeune femme “doit avoir le choix” sur la question du voile. Cependant, l’imam n’a pas hésité à encourager fortement ses concitoyens musulmans à respecter la loi française.

Abdelali Mamoun est un homme religieux qui aspire aussi à être républicain. Il ne s’agit pas du tout de falsifier la foi, précise-t-il ; il s’agit plutôt de rendre la religion plus conforme aux principes démocratiques et aux réalités modernes. Il exige donc que les salafistes « nettoient les mosquées » et rejette toute forme de compromission avec eux. Encart sur BFM TV, 30 juin 2015, contenu de l’infobulle.

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