Frah Shaka Ponk Et Sa Femme – Oh mon Dieu! C’était plus comme Daft Punk ou Gorillaz que comme un groupe de rock comme ça. Nous ne pensons pas que cela lui serait bénéfique car ce n’était pas le point principal. Après trois ans passés au sein d’un label majeur, nous étions prêts à le perdre lorsque, tout à coup, une immense maison de disques a manifesté son intérêt, nous sauvant d’une catastrophe certaine.
Ils nous ont soutenu parce que c’est là qu’ils nous envoient en tournée avec des groupes de pur rock, et tu allais signer un contrat sans manager, avec juste un pot et la moitié de quelqu’un qui regardait ça et disait “bah euh, ouais, c’est bien”, surtout parce que c’était un énorme label avec de grands artistes !
Il me semble que nous sommes assis depuis un certain temps; nous n’allons nulle part ; il y a des photos ; l’un d’eux arrête de jouer ; il y a un changement d’images ; certains d’entre eux sautent ; tu lis ça ou quoi ? Ils t’ont arraché parce que “Bon maintenant fini la branlette” signifiait enfin entre guillemets.
C’était un peu trop méta, je l’avoue.
Mais c’était leur choix. Leur incroyable pointilleuxté est illustrée par leur devise, « Les gars va falloir que vous vous en sortiez » ; ils préfèrent voir ceux qui supporteront notre mort plutôt que nous.
Oui, je comprends votre envie de ne pas intervenir (rires).
En regardant Wayne’s World, je lui ai déjà répété et répété : “allez maintenant, répétez-vous, vous n’avez aucun son, parce qu’il faut que vous sachiez que si ça arrive, le concert doit être nickel ! ” C’était tout, j’en ai peur.
Et voilà, Galer ; on mène avec très peu d’aisance, et on est coincé au milieu, comme un conducteur coincé dans une aveuglette. Les cymbales étaient là, et on a entendu chhhhhhh qu’elles étaient là, donc c’était bien qu’on ait appris à répéter comme ça. Leur discipline nous a permis d’avoir une astuce qui ouvre la voie à d’éventuelles épingles, et nous en sommes reconnaissants. Puisqu’une signature ne se matérialise pas simplement, je vais supposer que vous avez joué en Allemagne avant de signer.
Ce fut un long processus qui nous a demandé beaucoup de temps. Pour certaines personnes, cela durait plus longtemps que d’autres, mais en général, c’était horrible et latent. Des mecs puissants vous salueront avec des phrases comme « oais », « j’aime bien » et « allez continuez » (rires). Finalement, signer avec eux a été la plus grande complicité que nous ayons jamais faite. De plus, nous avons atteint le stade où le record tombe à la dernière seconde absolue.
Leurs dernières ventes de CD physiques avaient lieu à cette époque, mais ils sont passés nous rencontrer et nous ont dit : « Écoutez, ce Noël est la dernière fois que nous vendrons des CD. » Je peux vous dire par expérience personnelle que ce n’est pas vrai maintenant, mais c’était vrai pendant l’enregistrement. La mort est le résultat final.
En plus, nous avons signé simultanément ; le label était soumis à une pression intense ; nous étions le plus petit groupe qu’ils aient jamais signé ; et Edel, je ne sais pas si tu es toujours là, mais ils ne signent que des actes qui se vendent à un demi-million d’exemplaires. Il n’existe pas à fond.
Les biographies officielles de certains groupes s’appuient sur des légendes urbaines, fondées ou non sur la réalité, selon le groupe en question. Diriez-vous que « Shaka Ponk » décrit la musique allemande ?
Cette version diluée rappelle plus un conte de fées que la détermination inébranlable des membres du combo (et du collectif créatif dont il est né) à combiner leurs amours pour la musique et les arts visuels dans une production artistique, ce qui est indéniablement vrai, mais les détails de l’histoire sont plus engageants. forme qui ne s’est pas formée du jour au lendemain.
L’ensemble est passé d’une incursion infructueuse dans les médias conventionnels à un formidable live avec la sortie en 2009 de “How We Kill Stars” de Bad Porn Movie Trax. Le troisième album studio des Geeks and the Jerkin, June’s Socks, a été sélectionné pour la fusion débridée qui sera consacrée au Zénith de Paris le 25 novembre.
Même si cela n’a pas été simple, Frah et Samaha Sam (chanson) sortent un album moins rock et plus dansant après leurs expériences chez Nagui et les Victoires de la musique. Dans le but de mieux discerner le négatif et d’éviter de tomber en proie à des critiques faciles et méchantes, j’ai eu l’occasion de réfléchir sur leur parcours, les difficultés qu’ils ont rencontrées, les réalisations qu’ils ont accomplies, la manière dont ils ont géré l’évolution de leur profession, et beaucoup plus. En 2006, avant tout autre média, La Grosse Radio diffusait Jugeons sur pièces :
Je pensais que tu en voulais. Comme c’est incroyable !
“Non, je n’avais pas l’intention de faire ça”, a déclaré Sam. Cela m’a vraiment révolté. J’étais tellement nerveux à l’idée de monter sur scène que je n’ai jamais eu le temps de faire de la musique et des graphismes avec eux. Ce que tu veux dire n’est pas clair pour moi. Tout à l’heure, j’en cherchais un, mais je ne me sentais pas bien.
Sa réponse lorsqu’on lui a demandé si elle voulait prendre le train pour se promener a été « non, ça n’a aucun sens » car elle faisait de bons progrès sans elle. En prime, c’est notre grand-mère. Malgré son avertissement selon lequel « vous avez un public plutôt (rires) masculin », nous avons réussi à la démolir.
Quand avez-vous commencé, vers cinq ou six ans ?
Tout ce que nous avons fait, depuis le travail avec les sprogs qui nous ont fourni des riffs jusqu’au simple fait de demander à quelqu’un : « Tu veux pas recorder ? était centré sur la génération de nouvelles idées musicales. Vous avez prouvé que vous étiez en studio en enregistrant les batteries et en effectuant les calculs sur le modèle que j’ai fourni.
Nous avons été grandement aidés pour les aspects visuels par des caméras, des logiciels et des outils tels que Photoshop et After Effects. Au lieu de faire appel à une aide extérieure, nous avons mis au point nos propres méthodes d’illusion en utilisant mon arsenal de stratégies d’entraînement 3D et Maya.
On l’appelait collectif parce qu’il y avait toujours des hommes qui n’étaient pas de grands artistes mais qui expliquaient les choses et aider. Les quatre Allemands étaient complètement confus lorsque Sam a demandé : « mais concrètement vous faites quoi, vous voulez faire quoi ? », et nous avons vraiment essayé de comprendre. Zik n’est pas terrible non plus en ce moment.
Étant donné que le « zik » n’était pas l’objectif principal depuis le début ?
Dans une certaine mesure, oui. Bien que nous soyons un groupe de rock originaire de Paris, nous n’avions joué en live qu’une poignée de fois avant notre production sonore et scénique désastreuse. Nous avons fait des morceaux farfelus en tant que Shaka Ponk, mais je ne pense pas que nous ayons réellement joué ce set.
L’histoire, aujourd’hui et ce qui nous attend
Le film, la batterie et l’amplification d’autres effets seront utilisés lors de nos jam sessions de fin de soirée dans notre appartement et plus tard dans notre squat parisien pour générer le son souhaité. Quand on a appris que nous avions un petit secret là-bas, notamment pour la collecte du blé, Berlin est devenu un peu plus chaud. Il n’était pas nécessaire de prouver quoi que ce soit ; la musique suffit pour jouer dans les clubs.
C’est quelque chose que nous pouvons gérer, et cela est pertinent dans le cas présent. Voici enfin quelques chiffres concrets. Nous sommes arrivés à ce point après nous être concentrés, avoir activé l’écran et découvert des moyens de tout coordonner.
Au début, nous étions nombreux, mais ensuite les choses ont commencé à se stabiliser en Allemagne. Ceux qui payaient le loyer étaient CC, Bob, Mathias et moi. Steve était déjà là, mais il était de passage ; il était en France. Ion avait fait quelques pas de roadie pour Bobe, mais chacun avait ses astuces.
Même chose, nous avons beaucoup communiqué par email. Ensuite, il y a eu des potes qui nous ont aidé avec les vidéos et nous ont montré comment cela fonctionnait. Il y avait donc ce genre de noyau basé à Berlin appelé “On trouve une maison de disques”. Finalement, nous avons trouvé un partenaire qui allait enregistrer avec nous – les quatre personnes que j’ai citées plus tôt – et puis il y a eu d’autres personnes. On faisait surtout partie d’un collectif français avec qui on travaillait pour aller quelque part.