Femme De Michel Izard Journaliste

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Femme De Michel Izard Journaliste – Je suis né à Toulouse, en France, le 18 septembre 1963. J’ai fréquenté l’Université Paul Valéry et j’ai grandi dans la région de Montpellier. Pour mon mémoire de maîtrise, j’ai fait des recherches sur la représentation des femmes dans les films militaires de 1914 à 1918. Mes sujets de prédilection sont les récits de voyage sur les régions polaires, l’environnement, l’histoire, l’archéologie, la culture et les sites patrimoniaux comme la restauration de Notre Dame de Paris.

Michel Izard est le reporter vedette de TF1 depuis plus de deux décennies. Il contribue à la couverture du réseau au Culture Desk à Washington, DC, pour le JT de 13h… Il fait ses débuts à l’Université de Montpellier puis poursuit sa formation au Centre de Formation des Journalistes (CFJ) de Paris, faisant de lui un homme aux multiples talents. Sur TF1, il est également chargé de réaliser les reportages routiers de l’émission pour Carnet de route.

Et si on partait à la rencontre d’un autre nommé Jean-Pierre Pernaut ? Pas tout à fait la même que celle que les téléspectateurs du midi retrouvent derrière leurs écrans. Pas le fleuri bien connu, mais celui qui doute depuis trente ans et tente de lui dire comment c’est en France. Et qui de mieux placé pour raconter l’histoire que Michel Izard, compagnon de route de longue date de TF1. Ce film ne sera pas objectif, prévient le journaliste immédiatement reconnaissable à sa voix traînante sudiste si particulière. Et c’est pourquoi… Les tentatives de Michel Izard d’aller furtivement se porter garant de Jean-Pierre Pernaut échouent lamentablement, et il reste dans l’ignorance de son sujet. Il est bien trop familier avec lui.

Michel Izard et ses disciples (Thierry Gippet à la technique et Bertrand Lachat à la caméra) ont réalisé un nouveau documentaire intitulé Jean-Pierre Pernaut : Une histoire de la télévision française, dans lequel ils passent une journée à suivre “JPP” alors qu’il crée son journal. la manière de Pernaut, et la gestion des grands rendez-vous mondiaux.

Qu’est-ce qui vous a inspiré pour faire ce documentaire ?

C’est l’idée de Thierry Thuillier, directeur de l’information du réseau TF1 et de ndlr, qui a voulu honorer les réalisations de Jean-Pierre Pernaut. Je pouvais comprendre, j’ai donc pris la décision audacieuse de n’interviewer que Jean-Pierre. Je ne voulais pas parler à ceux qui le connaissaient déjà de peur de paraître trop hagiographique. A l’origine, j’avais espéré mener l’interview en Picardie, chez lui, dans le but de l’éloigner du décor de TF1 ; toutefois, en raison de contraintes de temps, cela n’a pas été possible. Nous avons donc décidé de le suivre pendant qu’il passait une journée entière à écrire son journal.

Dans quel but avez-vous fait ce film ?

Ma principale préoccupation était de l’exposer pour qui il est vraiment. Je travaille plutôt fidèlement avec Jean-Pierre depuis 30 ans, malgré le fait que je ne fasse plus partie de l’équipe du 13H. En toute franchise, j’ai jugé nécessaire de le souligner dès le début du rapport, car le résultat final peut différer de ce qui aurait été obtenu par des mains moins familières. Alors même, il se sentait à l’aise devant la caméra de Bertrand Lachat, avec qui il entretenait une amitié étroite.

Du coup, Jean-Pierre était complètement en liberté, et je croise les doigts pour que ça se voit. Grâce à cette ambiguïté, j’espérais aller au-delà de sa position conversationnelle typique, où les complexités du personnage sont moins apparentes dans sa prestation de type bulldozer. Ainsi, il est à la fois confiant et incertain, comme en témoignent les gribouillis qu’on peut le voir tracer pour se structurer pendant qu’il dicte son journal.J’ai été impressionné par votre capacité à garder le 13H frais et actif chaque jour malgré une toile qui a à peine bougé pendant toutes ces années.

Michel Izard, journaliste de TF1

Avez-vous trouvé au cours de ce reportage un autre Jean-Pierre Pernaut que celui que vous avez connu ces trois dernières décennies ? J’ai passé une heure et quart avec lui dans la salle de dictée du journal (à côté de la tribune sur laquelle il affiche le JT, ndlr) pour la première fois et j’ai appris quelque chose que je n’avais jamais connu auparavant mais qui est peut-être quelque peu évident : à le moment présent, la dictée du journal est quelque chose qu’il crée de toutes pièces chaque jour.

En effet, je me suis souvent demandé ce qu’il faisait depuis 33 ans et 7 000 journaux pour dire sensiblement la même chose sans me lasser, et j’ai enfin une réponse : quand il s’assoit pour dicter, il se met dans l’état d’esprit de quelqu’un qui n’a jamais tenu de journal. Il doute de tout et le cherche chaque jour. J’ai été impressionné par votre capacité à garder le 13H frais et actif chaque jour malgré une toile qui a à peine bougé pendant toutes ces années. Ce n’est pas tant une scénographie qu’une disposition mentale.

Quels moments de 13H vous ont le plus marqué après avoir regardé tous ces clips ?

Après le départ d’Yves Mourousi, j’ai eu l’impression que Jean-Pierre Pernaut partait de zéro, donc je dirais que c’est le début de sa carrière. Rien n’a inspiré son 13H ; il a tout inventé. Six mois plus tard, à l’automne 1988, son magazine a déjà dépassé la popularité du magazine numéro 2. Il passe ensuite deux ou trois ans à peaufiner la formule, après quoi il prévoit de la refaire encore et encore tout en l’améliorant et en l’ajustant constamment. il. Une autre facette intrigante est qu’il accorde une attention méticuleuse aux détails et a des normes extrêmement élevées. Par exemple, vers la fin d’un documentaire de chasse, il exprime son mécontentement face à l’extrait qui a été choisi. Selon lui, il a une compréhension unique du monde. C’est en partie la raison pour laquelle son style est si difficile à reproduire.

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S’il est clair qu’il est sympathique, ce serait une occasion manquée de ne pas souligner le fait qu’il est aussi un personnage aux multiples facettes. C’est une combinaison d’une célébrité de la télévision (ou d’une anti-célébrité) et d’un travailleur dévoué. Il est perpétuellement en train de diriger. En plus d’être conscient de sa place et de son rôle, il est aussi très humain et, surtout, assez simple. En fait, il avait vu le reportage et m’avait dit : « Je suis potelé, j’ai un gros ventre, mais tout va bien. Il était soulagé puisque les résultats lui montraient à quel point il était sans aucune fioriture. Cet article de presse est très similaire à la façon dont il opère, jusque dans les parties obscures. Ses observations, qu’il considère comme fondées, sont bien entendu les siennes. Et ce n’est pas pour cela qu’il hésite. C’est un autre aspect du personnage que je cherchais à obscurcir.

Cette séquence sur la Coupe du monde féminine 2019, diffusée dans l’édition Jean-Pierre Pernaut du JT du 18 juin dernier, a fait grand bruit en ligne. Par ailleurs, le journaliste Michel Izard surnommé “l’oeil de Michel” évoquait des idées sexistes sur la concurrence.Le journaliste remarquait : “Avec des gestes aussi délicats, du bout de doigts aussi fins, on comprend pourquoi certains voudraient être à la place du ballon”, poursuit-il, “Mais l’essentiel est ailleurs, dans cette optique -jeu de confitures aux pieds pour faire du tricot sur la pelouse comme les garçons.” “Une aiguille au bon endroit, une aiguille au mauvais endroit, et donner la torsion ou la rage de tuer” (voir ci-dessous).

Vraiment du mauvais boulot, et maintenant c’est dessert… Il a dit ça après avoir regardé les premières secondes du sujet, qui portait sur des “gestes si délicats”.Celui qui a fait des déclarations stylées et sourdes avec son nom de marque se réfère maintenant au tricot.Alors j’ai passé toute la matinée à tricoter et à me demander : “Est-ce que j’ose le dire ?” Mais l’année dernière j’ai fait un sujet sur les hommes et j’ai parlé du tricot parce que c’est une métaphore. Il explique: “J’ai dit aux gars, puis je me suis dit:” Je vais le dire aux filles “”, sans se rendre compte que la métaphore pourrait être mal comprise dans le contexte d’un tournoi de football féminin.Pour paraphraser la journaliste du “Quotidien” Lilia Hassaine : “les figures du style, c’est toujours casse-gueule quand on parle de football féminin” (vidéo intégrée ci-dessous).

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