Edwige Alessandri Date De Naissance – Scandale Alessandri : un mystère qui dure depuis dix-neuf ans En 2000, dans le Vaucluse, Edwige Alessandri a été reconnue coupable à trois reprises du meurtre de son mari. En 2012, le dossier a cependant été rouvert. Dans l’émission “Heure du crime” de RTL, on revient sur une enquête chaotique et toujours non résolue.
Si l’affaire Alessandri était une fiction, elle pourrait porter plus d’un nom. Ce livre tragique a ruiné des familles et porté atteinte à un système judiciaire qui lutte depuis dix-neuf ans pour remonter le temps. Un autre choix sera fait la semaine suivante, le 6 juin. Ce n’est pas le dernier, mais il créera un précédent : Edwige Alessandri pourra-t-elle obtenir un quatrième procès en cour d’assises ?
Un cadre idyllique à Pernes-les-Fontaines, Vaucluse, le 16 juillet 2000, était le décor original du chemin de croix de ce numéro. Ce soir-là, les époux Alessandri avaient toutes les raisons d’être joyeux.
Forts du succès de la « melon party » qu’ils ont organisée à l’épicerie deux jours auparavant, ils peuvent faire la fête derrière les murs de leur ferme, au bord de la piscine. Les caisses ont « explosé » dans le magasin. Cependant, la maison est réveillée de son sommeil par une autre explosion qui se produit peu après minuit.
Des fonds de cigarettes bizarres
Avec un impact de balle dans l’épaule et des blessures par balle sur tout le visage, le patriarche de la famille, Richard, est allongé dans son lit. Pendant qu’il dormait, Edwige réveilla les pompiers à côté de lui. Des policiers se présentent.
Des criminels sont entrés par effraction dans la pièce à minuit, selon Edwige. Aucun indice d’effraction n’a cependant été décelé lors de l’ouverture de l’enquête des gendarmes. Vous pouvez toujours tout voir.
Enfin, Brice, le plus jeune fils de 13 ans, présente des traces de poudre sur les mains. Quelques heures seulement après les faits, la police a retenu une hypothèse : Edwige et ses deux fils étaient les seuls témoins du meurtre de Richard Alessandri, survenu en privé au domicile familial.
L’arme à feu n’a pas été découverte par les forces de l’ordre. Impair. D’étranges empreintes de pas et mégots de cigarettes ont été trouvés dans le jardin, ce qui pourrait être une tentative de détourner les soupçons des trois membres de la famille. L’enquête sur ces mégots, qui contiennent l’ADN d’un homme tristement célèbre pour ses cambriolages, sera finalement menée après neuf ans et trois procès.
Postes occupés sans preuve
Cependant, le devoir religieux des gendarmes a été accompli à l’automne 2000. Ce faisant, ils placent Edwige et son fils aîné Yohan en garde à vue. Brice, le plus jeune, est interpellé pour un interrogatoire insolite dans un appartement proche de la gendarmerie.
En pleine crise d’émotion, Yohan critique sa mère. Au cours d’un entretien, plus maintenant. Rassurez-vous, la situation est résolue. Il n’y a aucune preuve. Néanmoins, des principes. L’apparence extérieure de réussite du couple était un acte ; derrière la surface, ils luttaient émotionnellement et relationnellement. Edwige va en prison.
La cour d’assises du Vaucluse a prononcé une peine de douze ans de prison pour le meurtre de son mari en janvier 2006. Ses enfants ont témoigné devant le tribunal en sa faveur. En aucun cas, rien ne s’est produit. En 2011, Yohan nous informait : « Les innocents se défendent souvent très mal. »
D’autres jurés ont confirmé le verdict initial lors de l’appel de décembre 2006 à Nîmes. Cependant, la Cour de cassation a exclu de sa procédure ce deuxième procès. Le président a pris la décision de comparer l’ADN prélevé sur les mégots de cigarettes au Fichier national des empreintes génétiques lors d’un nouveau procès à Lyon en février 2009.
Il ne suspendra cependant l’audience qu’après avoir pris connaissance des recommandations des experts. Une fois le verdict rendu, Edwige est condamnée à dix ans de prison pour son troisième chef d’accusation. Après un certain temps, une nouvelle décision a été prise : l’ADN du mégot de cigarette s’est avéré correspondre à celui d’un homme ayant des antécédents de cambriolages.
Peut-être pourrions-nous revoir la condamnation ?
Peu après sa sortie de prison, Edwige Alessandri entame son combat pour obtenir l’annulation de sa condamnation. Un processus ardu avec peu de chances de succès. “Elle comprend vraiment qu’elle est irréprochable. Selon son avocat actuel, Damien Brossier, l’inconnu est celui qui a assassiné son mari.
De nouveaux documents ont été demandés par la juridiction de révision en octobre 2012. La fenêtre s’ouvre en grand. Une nouvelle explication possible au meurtre de Richard Alessandri ressort des enquêtes menées par la PJ de Montpellier (Hérault).
Un braquage multi-cambrioleurs approche de son point culminant. Mais la police de Montpellier n’a pas été invitée à poursuivre son enquête jusqu’à ce qu’un autre juge prenne la main sur le dossier en 2013. Elle est rejointe dans ce dossier par ses confrères d’Avignon et les gendarmes de Carpentras (Vaucluse). C’était ce même groupe qui avait décidé qu’Edwige était coupable.
“C’est ridicule”, l’interrompt Me Brossier. Presque comme un pladéchaînement nned. À la suite de ce qui semblait être une enquête assez approfondie, le juge a classé l’affaire sans suite le 20 avril 2018. Continuez simplement votre chemin ; J’ai bien peur qu’il n’y ait plus rien à voir. Dans une semaine, la chambre d’instruction devra rendre son verdict. Nous attendrons ensuite l’arrêt de la Cour de cassation concernant le processus de révision.
Un petit nombre de condamnations pénales examinées
Le tribunal de révision constitue la dernière occasion pour un individu de contester une condamnation injustifiée. Cependant, le parcours est long et périlleux avant d’atteindre la destination. Au début, vous devrez approuver la commission de révision des condamnations pénales composée de cinq magistrats située à la Cour de cassation. Il est du devoir de ce comité d’entendre et d’examiner toutes les requêtes en révision et les demandes de suspension de peine.
L’article 622 du Code de procédure pénale dispose que pour demander le réexamen d’une affaire, il suffit d’un fait ou d’un élément supplémentaire qui n’était pas connu du tribunal le jour du procès et qui est « de nature à faire naître un doute sur la culpabilité du condamné » est nécessaire.
L’affaire Alessandri a bénéficié de nouveaux témoignages et de l’identification d’ADN sur un mégot de cigarette, qui ont tous deux fourni des éléments de preuve inédits. La commission mène ensuite toutes les enquêtes qu’elle juge nécessaires. Il décide ensuite si la demande de réexamen peut être approuvée.
Sur les centaines de demandes reçues au cours des quinze dernières années, moins d’une centaine ont réussi à traverser ce dédale de formalités administratives, et encore moins de demandes approuvées dans le domaine de la justice pénale.
Si la demande est valable, la Cour de révision annulera la décision précédente et renverra l’affaire au tribunal d’origine, qui doit être du même ordre et du même niveau. Edwige Alessandri est donc incertaine quant à ses chances d’obtenir une nouvelle opportunité. Manque de clarté, tout comme la véracité de l’histoire.
Edwige Alessandri insiste sur le fait qu’elle est innocente, qu’elle n’a pas assassiné son mari, même si 23 ans se sont écoulés depuis les événements. Mais trois condamnations ont abouti à une conclusion différente. Ces verdicts sont cependant désormais remis en question en raison d’une contre-enquête. Elle milite pour un quatrième procès, ce qui équivaut à une révision, même si elle a 66 ans et a purgé sa peine.
A Pernes-les-Fontaines dans le Vaucluse, l’interminable marathon judiciaire d’Edwige Alessandri a débuté le 16 juillet 2000. Selon le rapport du coroner, un coup de fusil de calibre 12 a atteint son mari “au point” alors qu’il dormait. son lit au milieu de la nuit. Un Richard de 42 ans se tenait devant nous. Dernières nouvelles sur les certitudes.
Deux récits concurrents émergent alors : l’un fondé sur la « vérité judiciaire » (c’est-à-dire les faits prouvés lors de trois procès d’assises consécutifs) et l’autre soutenu par l’accusé, principal témoin oculaire de l’événement. Votre capacité à établir une croyance personnelle est gravement altérée par ces deux récits.
En suivant les lignes d’enquête de la police et de la gendarmerie, qui mènent dans des directions opposées, vous devrez déchiffrer un réseau d’indices contradictoires et d’issues possibles… Tout ce qui fait la différence dans un fait divers, en un mot. Cependant, avançons avec prudence, en surveillant la piste des preuves qui a commencé sur les lieux du crime.
Vers minuit ce soir-là, une femme désemparée a appelé les pompiers de Capentras, implorant de l’aide puisque son mari avait été blessé. Ils arrivent neuf minutes plus tard, accompagnés d’une sirène hurlante, dans un mas provençal situé au cœur d’un grand domaine désolé. Yohann, le fils aîné d’Edwige Alessandri, les accueille et leur montre le chemin pour monter à l’étage.
En répondant à l’appel, les pompiers ont découvert une femme d’une quarantaine d’années affalée dans les toilettes, à moitié nue et couverte de taches de sang. On dit qu’il devrait prendre une douche pour retrouver une réflexion raisonnable. Je peux presque sentir la poudre et le sang dans la chambre du couple. Appuyé sur le lit se trouve la forme sans vie de Richard Alessandri, qui a clairement reçu une balle dans la tête.
Examiner les voisins
Accompagnée de son avocat, elle s’adjoint les services du détective privé Jean-François Abgrall. C’est lui, un ancien policier, qui a appréhendé le meurtrier en série Francis Heaulme dans les années 90. Son rôle sera de diriger la contre-enquête. En fouillant dans les archives de la criminalité locale, il découvre que le quartier de Pernes-les-Fontaines est fréquemment le théâtre de saisies d’habitations.
Des attaques contre le domicile d’un architecte avaient eu lieu quelques mois auparavant. Les empreintes de pas et les mégots de cigarettes à l’extérieur de la résidence Alessandri sont autant d’aspects liés à la sphère commerciale. Toutes les caractéristiques d’un cambriolage sont évidentes. De l’autre côté, il attire l’attention sur les irrégularités de l’enquête des gendarmes.
Comment se fait-il que Yohann et l’arme aient été déterminés comme étant exempts de poudre si Edwige est bien coupable de lui avoir demandé de la cacher dans une haie ? Après avoir utilisé le pistolet, les résidus auraient dû salir les mains du jeune homme,selon les experts.
De plus, il était trop occupé pour prendre une douche comme sa mère. Edwige est libérée et placée sous contrôle judiciaire après vingt et un mois de détention, grâce à son avocat qui a pointé ces erreurs dans les investigations des gendarmes. L’équipe de défense adopte une position proactive et communique avec les médias à l’approche du procès.
Son « Tootsie » était elle, et son « Riri » ou « Doudou » étaient ses proches. Elle a rapporté qu’ils étaient très amoureux l’un de l’autre. Ils se battaient aussi. “Des relations turbulentes, mais jamais violentes”, précise-t-elle. Un ami les appelait « un couple explosif » parce qu’ils étaient deux personnes puissantes, motivées et ambitieuses.
Tout bien considéré, ils ont travaillé. Tout à la fois! Comme si c’était ridicule. Salutations de l’univers impitoyable d’Intermarché. Les propriétaires du magasin de Pernes-les-Fontaines (Vaucluse) sont des natifs d’Intermarché ; ils passent tout leur temps à réfléchir et à parler de l’entreprise. Le dimanche, lorsqu’ils ont du temps libre, ils aiment se détendre avec des amis d’Intermarché. Nous sommes peut-être confrontés à des difficultés, mais l’effort en vaut la peine.
Au lendemain de la catastrophe, le supermarché – dont Tootsie possède 30 % et Richard 70 % – sera vendu pour 3,8 millions d’euros. Pour cette raison, ils jouissent d’une vie fructueuse. Du travail, un emploi et une nouvelle Beetle pour elle pour son 40e anniversaire ; une excursion en hélicoptère en Corse ; et une BMW pour lui.
Lors de la Fête du Melon, le 14 juillet 2000, Richard annonçait fièrement avoir « fait exploser les comptoirs » des caisses enregistreuses – naturellement. L’expansion est son objectif ; c’est un leader autocratique et ambitieux avec cinquante personnes. C’est lui le 16 juillet, dans son superbe mas de Pernes, avec piscine. Nous dirons : « Ils avaient tout pour être heureux ».
Cependant, Tootsie appelle à l’aide à minuit, déclarant : « Ils ont tué mon Doudou ». La chevrotine du tireur d’élite a frappé Richard en plein dans l’épaule gauche, lui envoyant un ricochet au visage et lui brisant le crâne. Décédé subitement. La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est que Richard Alessandri, 42 ans, est décédé là-bas, dans son lit. A côté de lui, sa femme gisait nue et trempée de son sang.
